Carnet noir : Décès de Jean-Pierre Bastiat, vainqueur du Grand Chelem 1977

Carnet noir : Décès de Jean-Pierre Bastiat, vainqueur du Grand Chelem 1977©Media365
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Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 03 février 2021 à 09h20

Jean-Pierre Bastiat, vainqueur du Grand Chelem en 1977, est décédé, dans la nuit de mardi à mercredi, des suites d'une attaque vasculaire, à l'âge de 71 ans.



Le rugby français est en deuil. Jean-Pierre Bastiat, qui avait notamment remporté le Grand Chelem lors du Tournoi des Cinq Nations en 1977, est décédé. L'homme de 71 ans était également une grande figure du rugby à l'US Dax, son club de toujours, à qui il est d'ailleurs toujours resté fidèle. L'ancien troisième ligne centre n'a pas survécu à un accident vasculaire survenu dans la nuit de mardi à mercredi. Natif de Pouillon, tout près de Dax, l'ancien rugbyman était né le 11 avril 1949. Après 1977, Bastiat avait ensuite été le capitaine du XV de France, sélection qu'il avait ainsi fréquentée entre 1969 et 1978. C'est donc lors de cette année qu'il en avait ainsi également été le capitaine, à cinq reprises, prenant alors la suite d'un certain Jacques Fouroux, son coéquipier, qui était aussi son ami. En tout, Bastiat a connu pas moins de 32 sélections, à deux postes différents : celui de deuxième ligne, mais également celui de numéro huit.

Skrela : « C'était un bon vivant »

Entre 1975 et 1978, il avait alors formé, et ce à 18 reprises, en compagnie de Jean-Pierre Rives ainsi que Jean-Claude Skrela, une troisième ligne plus qu'incroyable et dont l'efficacité fut d'ailleurs reconnue dans le monde entier. Le 10 septembre 1978, une rencontre de gala, organisée, à l'occasion du jubilé d'argent de la reine Elisabeth II, du côté de Twickenham, avait vu les Lions britanniques et irlandais affronter les Barbarians britanniques. Ces derniers avaient tenu à inviter ce fameux trio. Dans des propos rapportés par le quotidien sportif français L'Equipe, Skrela s'est confié au sujet de son ancien coéquipier en équipe de France, aujourd'hui disparu : « C'était un bon vivant , boute-en-train, toujours positif. Sur le terrain, notre complicité entre « le Blond » (ndlr : Jean-Pierre Rives), lui et moi, était immédiate et spontanée. Tactiquement, nous n'avions pas besoin de beaucoup travailler : nous nous adaptions naturellement les uns aux autres. »

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