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Inauguration du nouveau bâtiment de la coopérative du haricot tarbais

jeudi 20 mai 2010 par Rédaction

Ce mercredi matin, Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées a inauguré en présence notamment de Gérard Trémège président du Grand Tarbes, le nouveau bâtiment de la coopérative du Haricot Tarbais. Cette réalisation financée à hauteur de 45 000 € par la Région a notamment permis de réorganiser la chaîne de triage et de conditionnement. Parmi les personnalités présentes, on notait Bernard Plano, conseiller régional et président de l’agence régionale de développement économique, Marie-Pierre Vieu, conseillère régionale ; Jean-Pierre Dubarry, conseiller général représentant Josette Durrieu, présidente du conseil général ; Daniel Frossard, maire d’Ibos, vice-président du Grand Tarbes ; Jean-Claude Roch, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie ; Jean-Marc Bédouret, président de la coopérative du haricot tarbais et Claire Cazajous, directrice.

Après la visite des nouveaux locaux et la diffusion d’un film explicatif, est venue l’heure des discours. Le haricot tarbais a été à l’honneur à travers les quatre interventions résumées ci-dessous.

Jean-Marc Bédouret, président de la coopérative du haricot tarbais

"Nous sommes heureux de vous accueillir à l’occasion de l’inauguration de nos nouvelles infrastructures (bâtiment et matériels). Depuis 8 ans, le partenariat avec la communauté d’agglomération du Grand Tarbes nous a permis de nous installer sur ce site avec la construction du 1er atelier-relais. 8 ans au cours

desquels ces nouvelles infrastructures nous ont conduits à optimiser nos conditions de travail, favoriser l’accueil de nos producteurs, améliorer le service rendu aux adhérents, et renforcer la crédibilité et l’image de qualité véhiculées par notre produit et notre structure. Aujourd’hui, la communauté d’agglomération nous accorde sa confiance, un certificat dans notre projet de développement qui intègre en particulier la construction de cette extension et un investissement dans nos nouveaux outils de triage. Quelques chiffres clés pour résumer l’activité de la coopérative : 63 adhérents actifs (2 fois plus qu’il y a 5 ans), 150 hectares de surfaces annuelles moyennes sur les 5 dernières campagnes dont les deux tiers sur tuteurs traditionnels maïs, en 2010 200 hectares sont en cours de semis ; 125 tonnes d e production annuelle moyenne sur les cinq dernières années. En 2010, le prévisionnel de production est estimé à 150 tonnes. La coopérative s’est fixée comme objectif d’atteindre à court terme le palier des 180 à 200 tonnes. Nous sommes optimistes quant au potentiel de nos ventes. La coopérative a 7 salariés permanents. Nous avons comptabilisé 25 000 heures d’emplois saisonniers pour la récolte ; ceci est une participation induite à la vie, à l’économie et à l’image du département des Hautes-Pyrénées. Et surtout existe un projet d’entreprise qui au-delà de la nécessaire recherche de rentabilité économique s’articule volontairement autour des attentes de nos adhérents. Depuis octobre 2009, un commercial est venu renforcer notre équipe. Sa mission : développer les ventes des produits à forte valeur ajoutée sur de nouveaux secteurs de marché. En moyenne, c’est un nouveau point de vente qui commercialise nos produits chaque semaine. Depuis le début de ce mois de mai, un technicien a été recruté pour accompagner au mieux le développement des surfaces et des services aux adhérents. Et surtout nos adhérents et notre équipe apprécient à leur juste valeur les atouts techniques et économiques des investissements réalisés : 500 000 euros d’investissement. Ce n’est pas anodin pour notre structure. L’intérêt de ces nouvelles infrastructures est multiple et déjà largement perceptible. Elles permettent de réceptionner , trier et conditionner l’intégralité de la récolte en quelques mois là où il en fallait 6 auparavant. Elles réduisent le temps de l’adhérent sur le poste de triage. En une heure, l’adhérent trie et ensache à lui tout seul une tonne de haricots là où il mettait une journée avec quatre personnes supplémentaires sur les anciennes installations".

Gérard Trémège, président du Grand Tarbes

"C’est un moment agréable qui nous réunit car il s’agit de participer à l’extension d’une entreprise, d’une PME locale un peu particulière. Le Grand Tarbes a été heureux d’être associé avec la région, le département pour le financement de ce nouveau bâtiment. L’investissement est de 280 000 euros accompagné à hauteur de 45 000 euros par le conseil régional, à 24 000 euros par le conseil

général, à 15 000 euros par le Grand Tarbes pour l’aide au fonctionnement et le portage financier du reste du financement à hauteur de 190 000 euros par le Grand Tarbes sous forme d’un emprunt remboursable sur 15 ans. Nous sommes unis au service d’une belle et noble cause car il s’agit d’une production emblématique de l’identité gastronomique de notre département. Aujourd’hui, on associe ce magnifique produit issu de notre terroir – le porc noir de Bigorre, le foie gras, le Madiran et le haricot tarbais : il y a là une synergie en faveur de la gastronomie locale tout à fait exceptionnelle. Par ailleurs, ce qu’a fait la coopérative du haricot tarbais depuis 1988 est exemplaire. Elle a fédéré les producteurs. Je voudrais saluer le remarquable travail qui a été accompli par les professionnels de la gastronomie en matière de valorisation du produit, les Tables du Lys Bigourdan par exemple, qui ont fait preuve d’une créativité remarquable dans l’intégration du haricot tarbais dans les menus. Le haricot tarbais est parfaitement intégré dans les menus, de l’entrée jusqu’au dessert. Je voudrais saluer aussi le travail de la confrérie du haricot tarbais présidée par Jean-Pierre Dubarry qui contribue à la promotion de ces haricots. Je voudrais saluer les engagements tout à faits remarquables de la coopérative du haricot tarbais dans la stimulation des synergies qui ont permis de rationaliser toute la chaîne, de la production à la commercialisation qui associent la tradition à la modernité. Je souhaite que l’objectif des 200 tonnes soit rapidement atteint grâce à ces nouveaux moyens. Longue vie au haricot tarbais".

Martin Malvy, président du Conseil régional

"Notre région est connue à l’extérieur par ses grands sites (Lourdes, Gavarnie, Pic du Midi, Rocamadour, Sorèze, Cordes, Conques, Albi) mais est aussi connue par ses produits de grande qualité agricole puisque nous sommes la 1e région de France de produits certifiés, authentifiés, labellisés (107 produits sur l’ensemble

du territoire régional). On connaît aussi Midi-Pyrénées par le haricot tarbais, par le roquefort, par le Madiran, par les fruits de Moissac… C’est une chance pour notre région que d’avoir su au fil du temps développer l’ensemble de ces produits. Il y a une modernité de notre agriculture à travers ces produits de qualité dont le haricot tarbais fait partie. L’agriculture et l’agro-alimentaire représentent 107 000 emplois. C’est le premier employeur. Nous devons être tous attentifs à la modernisation, au gain que l’on peut avoir sur le prix et compétitivité de nos entreprises agro-alimentaires et sur le plus que l’on peut apporter aux agriculteurs pour les aider dans une période qui n’est pas facile".

René Bidal, préfet des Hautes-Pyrénées

"Avant d’arriver dans le département, mon attention s’était arrêtée sur le haricot tarbais. J’avais eu cette réflexion très chère aux Britanniques : « Small is beautiful ». Aujourd’hui en vous ayant écouté et en ayant vu votre coopérative, je pense qu’en effet si votre

production est petite, l’image pour un territoire régional c’est aussi au-delà du patrimoine naturel, au-delà du patrimoine architectural, c’est aussi au travers des produits régionaux qui d’abord signifient la rareté, l’exception et également l’exigence. C’est vrai qu’il y a un complément économique pour ces producteurs du haricot tarbais. C’est vrai que s’agissant particulièrement de l’aide financière de ce bâtiment l’Etat n’est pas intervenu. Il est intervenu dans une phase excessivement importante du haricot tarbais puisqu’il en porte la carte d’identité désormais, c’est le label rouge. A travers l’INAO, en 1997, on a souhaité que le label rouge soit associé au haricot tarbais. Ce label rouge permet aujourd’hui d’être un vecteur de marketing, de vente très important. C’est avec beaucoup de plaisir que je suis aujourd’hui ici".

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Gérard Merriot