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Communiqué de Lutte Ouvrière 65

lundi 4 mai 2020 par Rédaction

En France, tous les gouvernements n’ont eu pour politique que de supprimer des dizaines de milliers de lits et d’emplois de soignants. Ils ont fermé les hôpitaux et cliniques de proximité au prétexte de réduire les dépenses de l’État. Soignants et malades paient au prix fort ce choix aujourd’hui.

Partis et gouvernements de la bourgeoisie considèrent en effet les dépenses de santé comme un poids dans le budget de l’État, pas comme les milliards donnés au patronat à fonds perdu, pas comme les dépenses militaires. La priorité pour eux, ce sont leurs affaires et leurs profits. Peu importe que le droit à la santé soit remis en question pour la population.

Tout cela n’a rien de fatidique. Il est le résultat d’un système mondial, le système capitaliste, basé uniquement sur la recherche maladive du profit et qui ne profite qu’à une infime minorité de parasites et d’accapareurs des richesses produites par la classe ouvrière.

Un système totalement livré à l’arbitraire des plus riches, fonctionnant de façon anarchique, non pas planifiée en fonction des besoins de l’humanité, au lieu d’agir en commun face à l’épidémie virale. On nous parle de la folie d’un Trump ou d’un Bolsonaro niant le danger du Coronavirus, mais le patronat français et le gouvernement français ne valent pas mieux, eux qui poussent aujourd’hui à la reprise du travail alors que le fléau viral court toujours, montrant ainsi que pour eux, aujourd’hui autant qu’hier et pas moins que demain, une seule chose compte : réarmer la pompe à profits et tant pis si les soldats-prolétaires tombent sur le champ de bataille pourvu que leurs coffres se remplissent à nouveau.

La conscience collective ? Le civisme ? L’esprit de sacrifice ? Ces valeurs ont du sens pour les travailleurs dont on voit le dévouement et la capacité d’initiative. Mais la grande bourgeoisie n’en a que faire. Il n’y a qu’à voir comment les banquiers et les assureurs se font prier pour aider les salariés, chômeurs et petits artisans à passer le cap, alors même qu’ils ont, eux, la garantie de l’État qu’ils n’y perdront rien ! Alors tout cela montre pour les travailleurs que la lutte pour préserver leur vie est incompatible avec le maintien en vie du système capitaliste.

En finir avec le pouvoir des patrons sur la société, voilà ce qui est à l’ordre du jour. La bourgeoisie montre une fois de plus son incapacité congénitale à répondre aux besoins vitaux de l’humanité. Il faut lui retirer le pouvoir de nuire ! Aux travailleurs qui font tout tourner de diriger la société !

F Meunier, porte-parole de Lutte ouvrière 65