CGT : Philippe Martinez invité au 41 ème congrès départemental.

A l’occasion du 41 ème congrès de l’union départementale des syndicats CGT des Hautes-Pyrénées, le secrétaire général Philippe Martinez était l’invité-vedette.

Lors d’un point presse, Philippe Martinez a abordé des questions d’actualité sociale. Il était entouré de François Dousseau, secrétaire général de l’UG CGT 65, Céline Verzeletti, membre du bureau confédéral et référente de l’union départementale, Lionel Pastre, secrétaire du comité régional d’Occitanie et Fabienne Montier, candidate à la succession de François Dousseau au poste de Secrétaire Générale de l’union départementale.

François Dousseau a déclaré : « C’est avec beaucoup de fierté que nous accueillons Philippe Martinez pour notre congrès départemental. C’est la 4ème fois qu’il est présent, notamment pour nous apporter son soutien pendant les luttes comme pour la clinique de l’Ormeau. Le dernier secrétaire général de la CGT qui avait participé à notre congrès dans les Hautes-Pyrénées était Henri Krasucki en mars 1987 ».

Fabienne Montier a indiqué : « Ce jeudi matin, les syndicats des Hautes-Pyrénées étaient réunis. Près de 170 personnes se sont exprimées sur la nouvelle stratégie départementale pour les 3 années à venir. Nous avons fait le bilan de la politique de Macron et des dégâts causés sur le département, notamment la désindustrialisation et la mort des services publics, de la sécurité sociale, des retraites, du chômage, tous les sujets qui sont d’actualité et qui sont une véritable casse sociale pour notre territoire. Nous nous inscrivons dans un déploiement plus large et on portera haut et fort les élections de la fonction publique. Nous allons agir sur le département par rapport à la répression syndicale. On ne lâchera rien.

Notre stratégie : mener une campagne contre les idées d’extrême droite, le racisme et le fascisme qui détourne les classes populaires de leurs problèmes. Nous proposons un projet différent, un projet solidaire ».

Pour Philippe Martinez, en ce qui concerne la journée du 9 octobre, il faut que le mécontentement se fasse entendre et cette journée c’est donner la possibilité aux salariés, aux chômeurs, aux retraités de s’exprimer le même jour. L’état de la France n’est pas brillant, beaucoup de précarité des personnes qui n’ont pas les moyens de vivre. « Nous proposons aux citoyens que plutôt de râler dans leur coin d’agir. »

« Les élections sont pour nous une journée d’action, c’est dire au gouvernement : vos projets vont supprimer des dizaines de milliers de fonctionnaires et le rôle de la CGT c’est de dire qu’on vote pour d’autres choix en matière de services publics.  Notre vision des choses, c’est qu’il y a deux camps, ceux qui sont obligés de travailler pour gagner leur vie et ceux qui gagnent leur vie en regardant les autres travailler.

En ce qui concerne le chômage comme pour autre chose c’est faire des économies, nous sommes contre ! Il y a au contraire besoin que le chômage soit une parenthèse dans une vie professionnelle et il faut que le chômeur soit indemnisé.

Il y a des solutions pour trouver de l’argent, plutôt que de réduire les dépenses, pourquoi ne pas augmenter les recettes.

Une proposition simple qui devrait plaire à Monsieur Macron, que les femmes soient autant payées que les hommes, si c’était le cas il n’y aurait plus de déficit de l’assurance chômage.

Monsieur Macron a dit que c’était une cause nationale de son quinquennat, il a même été faire la leçon au monde entier à l’ONU en disant qu’il fallait éradiquer cette différence de traitement entre les hommes et les femmes à l’échelle de la planète.

Mais il faut choisir son camp soit on est le président des riches, soit on est le président de la population. »

Nicole Lafourcade