Conseil municipal : augmentation des taux de la fiscalité de 1%

Le retour de Jean Vivez

Le conseil municipal s’est réuni hier soir en séance publique. Les débats n’ont pas donné lieu à des débordements, comme on a pu parfois le constater. La séance a débuté par le remplacement d’une conseillère municipale de la majorité. Hind Amari ayant démissionné, c’est Jean Vivez qui la remplace. Pour lui, c’est un retour puisqu’il a déjà siégé dans cette enceinte. Il revient en force puisqu’il a été élu ensuite délégué à la gestion durable et à la valorisation du patrimoine bâti. L’opposition s’est demandé si une telle nomination s’imposait puisque la ville dispose d’un service architecture et urbanisme. Pourquoi ne pas faire appel à un architecte ? « Parce que ça coûterait plus cher, a répondu le maire Gérard Trémège. La tâche est considérable ». Jean Vivez a été élu par les 34 voix de la majorité, l’opposition votant contre.

Volets roulants

Pierre Lagonelle et les élus de gauche sont revenus sur les travaux à effectuer dans les écoles. L’accent a été mis sur la nécessité d’installer des volets roulants, Pierre Lagonelle soulignant que les élèves travaillent dans la lumière artificielle. Un diagnostic est actuellement fait dans les écoles pour noter ce qui ne fonctionne pas. « On n’a pas attendu cette pression quasi insupportable de M. Lagonelle pour agir. Les volets roulants de l’école Jules Verbe sont commandés. Ça prend du temps. » a fait observer le maire.

Politique en direction de la jeunesse

David Larrazabal a dressé un rapport complet sur la politique de la ville en direction de la jeunesse. En 5 ans, ce sont 3 millions d’euros qui ont été investis. Gérard Trémège a rendu hommage à l’équipe de 22 personnes placées sous la direction de Patricia Héquet pour le travail formidable accompli et « qui n’est pas assez connu ». (AUDIO) Par contre, il a été recommandé de passer la vitesse supérieure sur Mouysset, ce qui n’a pas été du goût de Jean-Claude Palmade, par ailleurs président du GIP Politique de la ville qui a peu apprécié l’intervention d’Andrée Doubrère, laquelle a regretté la disparition des 5000 euros du GIP pour Gepetto en balade. Pierre Montoya a pour sa part regretté qu’il manque le volet de l’emploi des jeunes et de la précarisation. (AUDIO)

Fiscalité directe locale : augmentation des taux de 1%

Les taux d’imposition pour 2016 augmentent de 1%. Taxe d’habitation : 21,46% (21,25% en 2015) ; taxe foncière (bâti) : 29,72% (29,43% en 2015) ; taxe foncière (non bâti) : 86,05% (85,20% en 2015)

« A noter que le « produit fiscal attendu » est légèrement différent du « produit attendu » en raison des arrondis pratiqués sur le taux de référence (soit 3 603,00 €) ; que l’estimation faite par l’Etat des bases prévisionnelles de taxe d’habitation a été annoncée comme légèrement surestimée du fait de difficultés de calcul faisant suite à l’instabilité de la législation fiscale en matière d’exonérations , en conséquence, le produit réel sera moindre que le produit attendu », a fait observer l’adjoint aux finances François-Xavier Brunet. La majorité a voté pour, l’opposition (Front de Gauche, PS, Pierre Lagonelle) a voté contre. (AUDIO)

Le rond-point Christian Partimbène

Sur proposition du président de la CCI de Tarbes et après avis favorable du président du conseil départemental, le maire Gérard Trémège demande de dénommer le giratoire au carrefour des routes départementales 902, 817 et 935 B, rond-point « Christian Partimbène ». Ce dernier a été le fondateur en 1953 du groupe SISCA regroupant les enseignes SIDV et SCAM. Il a été ancien président de la CCI, ancien conseiller municipal et ancien conseiller général de 1973 à 1976. Cette proposition a été adoptée à l’unanimité mais elle a été l’occasion pour Jean-Claude Palmade de demander où en était l’appellation du Pôle Universitaire que le conseil municipal de Tarbes avait retenue en …1996 et qui portait le nom de « François Mitterrand ». Réponse de Gérard Trémège : « On va voir. Il n’y a pas de mauvaise volonté de notre part ». Gilles Craspay, par ailleurs directeur du Centre Universitaire Tarbes-Pyrénées, met un bémol car le foncier n’appartient à la ville de Tarbes. (AUDIO)

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