Conseil communautaire du Grand Tarbes : le schéma départemental de coopération intercommunale de la préfète, facteur de division. Il passe sur le fil du rasoir (actualisé).

Le conseil communautaire du Grand Tarbes a émis un avis favorable à la proposition de la préfète (lire le rapport du président Charles Habas) concernant le Schéma départemental de coopération intercommunale qui propose de réunir dans un seul périmètre la Communauté de Communes Bigorre-Adour-Echez, la Communauté de communes Gespe-Adour-Alaric, la Communauté de communes de Batsurguère, la Communauté de communes du Canton d’Ossun, la Communauté de Communes du Pays de Lourdes et le Grand Tarbes. Le vote a été largement favorable au dit schéma. Il s’explique par l’absence de la plus grande partie des élus de la majorité de droite tarbaise qui assistaient à l’hôtel de ville à la rencontre avec Dominique Reynié (LR), candidat à la présidence de la Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Le score : 25 voix pour (le PS et le PRG), 2 abstentions (le maire de Laloubère Patrick Vignes et Hélène Castells, une élue de son conseil municipal), 5 voix contre.

Précisions :Les présents au conseil communautaire du Grand Tarbes

Voici le scénario des présences lors du conseil communautaire du Grand Tarbes tel qu’il s’est déroulé hier soir :

Au début du conseil communautaire, il y avait 30 présents.

En cours de séance, sont parties Marie-Pierre Vieu (pour meeting élections régionales dans la Haute-Garonne) et Gisèle Vincent (Ibos). Restaient donc 28 présents.

Au moment du vote sur le projet du SDCI, sont partis en refusant de voter : François-Xavier Brunet, Antoinette Cassagne-Rodriguez (Majorité municipale tarbaise) et Jean-Christian Amaré, maire d’Angos. Restaient donc 25 présents.

Deux délégués se sont abstenus : Patrick Vignes et Hélène Castells (Laloubère).

5 délégués ont voté contre : Jean-Marc Lacabanne (Aureilhan), Pierre Montoya plus le pouvoir de Marie-Pierre Vieu, Martine Fochesato (Séméac) et Simone Gasquet (Aureilhan)

25 délégués (avec les procurations) ont émis un avis favorable à la proposition de la préfète

En quittant la séance, François-Xavier Brunet pensant que le quorum n’étant plus atteint, le vote ne serait pas entériné. Il semble qu’il y ait eu une mauvaise interprétation de sa part puisque les services communautaires s’étant renseignés, le vote a été considéré comme acquis. Toujours est-il que l’accouchement s’est fait dans la douleur. Les opposants à ce schéma départemental de coopération intercommunale s’étant montrés plus percutants que la majorité PS-PRG qui n’a pas affiché un grand enthousiasme pour le défendre. Ce qui a irrité le Front de Gauche. Que serait-il advenu si la majorité municipale tarbaise avait été présente ? Le vote aurait-il été inversé ? Toujours est-il que ce schéma départemental de coopération intercommunale est loin de jouer un rôle de fédérateur.

G.M.