Bilan des élections départementales : José Marthe (Entente Républicaine), pas tendre avec la droite haut-pyrénéenne, envoie du lourd !

Il a attendu la composition des commissions du conseil départemental. Deux mois jour pour jour après le second tour des élections du conseil départemental, José Marthe, président du groupe de l’Entente Républicaine, élu du canton de Lourdes 1, a dressé le bilan de ce scrutin et tiré à boulets rouges sur le comportement des élus de la droite tarbaise qui ont rallié la majorité départementale PRG-PS-FdG. 

Accompagné de sa binôme Adeline Ayela, il a rappelé l’intervention prémonitoire de la motion qu’il avait déposée le 8 février 2013 au conseil général (.pdf) et qui portait sur l’abrogation du projet de binôme Hommes-Femmes aux élections cantonales. Cette motion avait été votée par deux voix (le PS refusant de participer au vote, le PRG s’abstenant). Pour José Marthe, cela a conduit à des incongruités et des trahisons (AUDIO)

« La récompense des petites félonies : des médailles en chocolat »

José Marthe ne reproche pas à Michel Pélieu qui disposait d’une large majorité de l’élargir un peu plus. Il constate avec amusement que les élus de droite de l’Entente Républicaine qui avaient voté pour lui « se sont vus attribuer des postes de complaisance ». « Ils ont tous reçu des médailles en chocolat » (AUDIO)

Fantasme

José Marthe explique que chez certains responsables de la droite départementale il y a une idée récurrente selon laquelle il serait possible de gouverner avec le PRG, le seul adversaire étant le PS. Or, il relève que l’histoire politique des Hautes-Pyrénées a toujours démontré que le PRG et le PS se retrouvent toujours. (AUDIO)

« Un bilan de faillite, la droite du département est un champ de ruines »

C’est donc par le bilan de ces dernières élections départementales que José Marthe a conclu son point-presse. « Le bilan de la droite, a-t-il dit, est un bilan de faillite. La droite départementale est un champ de ruines. L’UMP 65 est un véritable mouroir ». La veille du congrès qui devait transformer l’UMP en « Les Républicains », il a appelé à une véritable reconstruction de la droite avec des hommes et des femmes nouveaux (AUDIO)

G.M.