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La rentrée de Gérard Trémège, maire de Tarbes

vendredi 12 septembre 2014 par Rédaction

Comme il le fait tous les ans depuis qu’il est maire de Tarbes, Gérard Trémège a tenu hier matin sa conférence de presse de rentrée. L’occasion pour lui d’aborder de très nombreux sujets et de revenir sur tout ce qui s’est passé depuis le début de l’année. Rappelant au passage la large majorité que lui ont renouvelée les électeurs lors des élections municipales, il a dit sa volonté de poursuivre l’action engagée, ce qui ne sera pas aisé dans un contexte difficile pour l’ensemble des collectivités territoriales.

Un million d’euros de moins de dotation de la part de l’Etat pour 2015

Après avoir rappelé que pour les trois prochaines années, la ville de Tarbes sera privée de 3,3 millions d’euros de dotations de l’Etat, soit 1 million d’euros pour 2015 (ça représente 10 millions d’euros de travaux, un coup dur pour le BTP), Gérard Trémège a mis l’accent sur la nécessité de réduire les investissements et d’établir une hiérarchisation dans les chantiers programmés. Deux seront même reportés, vu leur importance : celui du centre des congrès (7 à 8 millions d’euros) et l’autre qui concerne la rénovation du palais des sports (AUDIO)

Des festivités réussies malgré un budget en baisse de 10%

Fallait-il maintenir les festivités qui animaient la ville de Tarbes ? Gérard Trémège et sa majorité se sont interrogés. Ils ont finalement opté pour le maintien mais avec un budget en baisse de 10%. Les fêtes ont néanmoins un grand succès (festival des polyphonies, Equestria avec l’installation d’un chapiteau qui a évité l’annulation de spectacles en cas de mauvais temps, le festival Tarbes En Tango (15 000 festivaliers sur Tarbes en 9 jours), la paëlla géante avec 1000 personnes sous la halle Marcadieu. Reste à venir : un concert de musique militaire le 19 septembre, Terro’Art les 27 et 28 septembre. Le théâtre de boulevard est maintenu, il se déroulera au Théâtre des Nouveautés. En matière culturelle, des offres sont proposées dans tous les domaines avec notamment le Pari. Dans le domaine social, les journées à la Mer ont été un grand succès, et ont profité à 1200 Tarbais. 800 personnes ont également accès à l’épicerie sociale. (AUDIO )

Les Travaux réalisés et engagés

Le maire de Tarbes a ensuite passé en revue les travaux réalisés depuis le début de l’année et ceux à venir : avenue de la Marne, aménagement du quai Estevenet (540 000 euros), poursuite de l’aménagement de l’avenue d’Azereix (600 000 euros), réfection au quai Estevenet (400 000 euros), poursuite de l’aménagement de la rue Georges Lassalle, réfection de la rue Soucourieu pour laquelle Gérard Trémège appelle à un sursaut des riverains pour respecter les aménagements entrepris ; 25 rues ont eu leur chaussée rénovée, soit 60 000 m2. Les travaux de la rue Lamartine ont débuté. Des réflexions sont engagées pour l’aménagement de places. Au quartier de l’Arsenal, les aménagements se poursuivent. Un parking va être réalisé place Daniel Gerbault. (AUDIO)

Des réflexions engagées

12 000 véhicules passent tous les jours au quartier de l’Arsenal. Un problème de liaison se pose, ce qui devrait se traduire par la réalisation d’un giratoire à l’angle de l’avenue Alsace-Lorraine et de l’avenue des Forges. (AUDIO )

La SEMI : un dossier sensible

Gérard Trémège ne le cache pas : la SEMI est à la croisée des chemins. A l’heure où les pouvoirs publics appellent à une concentration, la SEMI arrive tout juste à équilibrer ses comptes. La ville de Tarbes devra-t-elle injecter encore plus d’argent ? Gérard Trémège aimerait bien que l’Etat décrète une nouvelle ORU. (AUDIO)

Relations tendues avec la Communauté d’Agglomération

Gérard Trémège a regretté que la politique politicienne soit de retour à la communauté d’agglomération du Grand Tarbes. « C’est une situation politique que je n’ai pas cherché , a-t-il dit. On nous a placés dans une opposition, ce qui n’existait pas sous ma présidence. Nous ferons donc notre travail d’opposants puisqu’il n’y a pas de partage de décisions, étant considérés comme des exclus ». Il a émis des craintes sur le devenir du complexe multi-sports au bâtiment 313 de l’Arsenal. « J’ai peur que ce projet ne se réalise pas ». Il a noté qu’il n’avait pas été convié à la visite des aménagements du lac Bours-Bazet qu’il avait initiés. « Ce ne sont pas des bonnes méthodes de fonctionnement ». Il constate qu’il faut gommer tout ce qui porte le passage de Gérard Trémège. Cela va jusqu’à la reprise de l’ancienne logo, sous l’ère Glavany. Il est longuement intervenu sur la ZAC Séméac-Soues. Il s’interroge sur la pertinence du projet Auchan aujourd’hui que la crise s’est installée. Il demande solennellement au président du Grand Tarbes de faire procéder à une nouvelle étude d’impact dans ce nouveau contexte. Gérard Trémège se demande que sera l’attitude du Front de Gauche lors du vote du budget puisque Marie-Pierre Vieu a axé sa campagne sur la gratuité des transports urbains, une mesure qui aurait un coût élevé. Que va faire aussi Pierre Lagonelle si le projet du complexe multisports du bâtiment 313 est menacé ? « Se sent-il bien dans cette majorité ? Moi, je ne suis pas rancunier. Je suis prêt à l’aider à sortir de cette impasse ». (Ecoutez la réponse de Pierre Lagonelle dans l’interview réalisée ci-dessus par Alain Bouchard) (AUDIO)

Réforme territoriale : Pourquoi un référendum pour connaître le souhait des Bigourdans ?

Gérard Trémège pense que la fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon sera actée. Pour lui, cet élargissement avec le Languedoc-Roussillon nous excentrera davantage. Il préfèrerait travailler avec le Béarn au sein d’une région Aquitaine. « Je lance une idée au président Michel Pélieu : pourquoi ne pas organiser un référendum dans le département ? ». Il souligne que les Chambres de Commerce et d’Industrie de Tarbes et Pau ont engagé une réflexion de fond qui prend tournure. Il en a parlé avec François Bayrou, le maire de Pau. « On envisage de faire beaucoup de choses ensemble ». Pour le maire de Tarbes, cette réforme territoriale est un problème. Il a félicité Jean-Michel Baylet d’avoir obtenu la promesse du premier Ministre que les départements ruraux ne disparaîtraient pas. Il s’est félicité de la collaboration avec Chantal Robin-Rodrigo dans la coordination du projet de territoire lancé par le conseil général. (AUDIO)

Enquête judiciaire : Serein, Gérard Trémège demande à être entendu

La question relative à l’information ouverte à la demande de la Chancellerie sur un supposé délit de favoritisme et d’initié a été évoquée. Gérard Trémège a rappelé qu’il avait pris l’initiative dès 2012 d’évoquer un complot destiné à le « démolir ». « Les insinuations sont les pires de poisons, a-t-il déclaré. Depuis un an, nous avons subi beaucoup de choses. Je n’ai jamais été entendu. Je sais que toutes les recherches sont dirigées contre moi. 200 dossiers de marchés publics ont été examinés. Ce sont des épreuves difficiles qui nous ont aussi cassé le moral » Et de dire encore une fois que les attaques étaient diligentées par Jean Glavany. (AUDIO

UMP : Gérard Trémège toujours président départemental

Où en est l’UMP dans les Hautes-Pyrénées ? Gérard Trémège est toujours président. Par contre pas de nouvelle du secrétaire départemental. L’ancien maire de Lourdes, J-P Artiganave aurait démissionné. Il n’a pas eu confirmation. Gérard Trémège se représentera en janvier 2015 à la présidence départementale de l’UMP. Il a bon espoir d’être reconduit et proposera alors un nouveau secrétaire départemental avec lequel il pourra travailler. (AUDIO

 De grandes inquiétudes pour les hôpitaux de Tarbes et Lourdes

Quelles sont les relations du maire de Tarbes avec la nouvelle maire de Lourdes ? Gérard Trémège et Josette Bourdeu se sont rencontrés et ont surtout évoqué l’avenir des hôpitaux de Tarbes et de Lourdes. Ils ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Le premier magistrat tarbais a de grandes inquiétudes sur les deux hôpitaux. « Avec l’ARS, rien ne se passe. Les personnels ont donné énormément. Il faut réfléchir à un seul hôpital départemental. En face, l’offre du privé est dynamique et va évoluer ». (AUDIO)

 

Gérard Merriot