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Région Midi-Pyrénées, quelle politique agricole ?

vendredi 7 juin 2013 par Rédaction

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Si l’agriculture n’est
pas du domaine des compétences obligatoires des régions, le domaine du
développement économique en fait partie. Elle est en effet compétente en
matière de planification de programmation des équipements et d’aménagement<span
style='mso-spacerun:yes'> 
du territoire. Au même titre que l’industrie,
elle doit bénéficier des mêmes attentions. Et ça va plus loin lorsqu’il s’agit
de l’agriculture de montagne. En vertu de l’article L 113-1 du Code Rural,
celle-ci devrait faire l’objet des toutes les attentions. Il est stipulé :
« Par leur contribution à la
production, à l’emploi, à l’entretien des sols, à la protection des paysages, à
la gestion et au développement de la biodiversité, l’agriculture, le
pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d’intérêt général comme
activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de
l’espace montagnard ».

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Tout cet ensemble
devant, à priori, être à la base d’une politique régionale, c’est dans cet
esprit que nous attendions Vincent Labarthe, Vice-président du Conseil régional
en charge de l’agriculture.

<span
style='font-size:12.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>L’agriculture a une place importante en
Midi-Pyrénées.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Avec ses 47 000
exploitations elle est en tête des régions de France. Avec l’agroalimentaire
elle représente 100 000 emplois soit 13% des emplois régionaux et près du
double du tourisme ou de l’aéronautique (65 000 emplois). Ce ne sont pas
moins de 2,5 millions d’hectares cultivés sur un territoire de 4,5 millions
d’hectares dont des secteurs de montagne non cultivables. C’est aussi 107
produits sous signe d’identification de Qualité et de l’Origine et c’est la
première région de France en bio avec 66 000 hectares certifiés. Il y a
également 2,2 millions d’ovins soit 24% du cheptel national. Des chiffres qui devraient
appeler à la réflexion et à la considération pour l’économie locale.

<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Les retenues d’eau

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Sujet hautement
polémique. Ces derniers mois nous voyons partir l’eau à la mer à fond perdu
alors que quelques réservoirs pouvant servir autant à l’irrigation agricole
qu’à la consommation publique ou le maintien d’un étiage écologique dans
certains cours d’eau serait une excellente chose pour tous. Mais, comme le fait
justement remarquer Vincent Labarthe, par ailleurs agriculteur, lorsqu’on parle
réserve d’eau « on pense irrigation
pour le maïs ».
Mais par ailleurs il surprend lorsqu’il dit que <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« les projets sont rares » et
qu’ils se font tous recaler au FEADER. Selon la FDSEA que nous avons contacté, <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« c’est faux »… « Tous les
projets sont recalés par Europe Ecologie par idéologie ». Il faut
admettre que tous les communiqués de presse d’EELV sont sans ambiguïté dans ce
domaine. Et de poursuivre : « ils
adhèrent tous à leur idéologie de décroissance et c’est tout le monde qui en
subit les conséquences ».
Pour Vincent Labarthe, l’objectif est <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« la modernisation des réseaux pour
économiser l’eau…. ».  Soit,
mais actuellement c’est 100 % de l’eau qui part à la mer. Où sont l’économie
et… la cohérence de la réflexion ?

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style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Soutien aux filières de qualité

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>La région intervient
sur les filières « bio », les produits avec signe de qualité et de
l’origine en faisant le pari de gagner en valeur ajoutée en transformant directement
sur place afin de maintenir le tissu des petites et moyennes exploitations. Mais
nous pouvons nous inquiéter lorsque Vincent Labarthe nous explique que
l’empreinte écologique en CO2 du mouton néo-zélandais est meilleure que celle
de l’AOP Barèges-Gavarnie. Ne faut-il pas y voir là l’empreinte d’Europe
Ecologie qui mène le combat d’Arcangéli relayant les
sarcasmes de l’ADET-Pays de l’ours et Ferus contre l’AOP © Barèges-Gavarnie ?

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Et si l’empreinte
écologique du fromage du Val d’Azun était supérieure à celle du fromage hollandais,
que dirait Viviane Artigalas ?

<span
style='font-size:12.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
Wingdings;mso-fareast-font-family:Wingdings;mso-bidi-font-family:Wingdings'><span
style='mso-list:Ignore'>è <span
style='font-size:12.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Interview de Vincent Labarthe

<span
style='font-size:12.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Louis Dollo

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>