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Parti Communiste et Front de Gauche tirent à boulets rouges sur l’accord national interprofessionnel

jeudi 4 avril 2013 par Rédaction

Hervé Buffat, secrétaire départemental du Parti communiste, était entouré pour la circonstance par Dominique Montamat, conseiller municipal (PCF) et de Pierre Montoya (Front de Gauche).

<span
style='font-size:14.0pt;line-height:115%;font-family:"Arial","sans-serif";
color:red'>Discours
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style='font-size:14.0pt;line-height:115%;color:red'>
<span
class=GramE> line-height:115%;font-family:"Arial","sans-serif";color:red'>d’<b
style='mso-bidi-font-weight:normal'> 115%;color:red'> <span
style='font-size:14.0pt;line-height:115%;font-family:"Arial","sans-serif";
color:red;background:white'>Hervé
normal'> color:red;background:white'> Buffat, <span
style='font-family:"Arial","sans-serif";mso-bidi-font-weight:bold;font-style:
normal'>secrétaire
 de
la fédération <span
style='font-family:"Arial","sans-serif";mso-bidi-font-weight:bold;font-style:
normal'>départementale
 du<span
class=apple-converted-space>  mso-bidi-font-weight:bold;font-style:normal'>PCF
<b
style='mso-bidi-font-weight:normal'> 115%;color:red'>

L’objet de cette conférence est d’une part de vous livrer
notre appréciation de l’accord national interprofessionnel et d’autre part,
bien sûr, de vous faire connaître nos propositions alternatives.

Nous rappelons que cet accord a été signé par le Medef et
trois organisations syndicales ( CFDT, CFE-CGC<span
style='mso-spacerun:yes'> et CFTC) le <span
style='mso-spacerun:yes'> 11 Janvier 2013.

Contrairement à l’idée largement répandue par les
signataires, comme le gouvernement mais aussi la droite, que cet accord
donnerait de nouveaux droits aux salariés en matière de sécurisation de
l’emploi, nous considérons qu’au contraire, il détruit les garanties
collectives et constitue une véritable attaque frontale contre le CDI.

Cet accord répond au vœu du patronat de restreindre la
représentation, le rôle des IRP (institutions représentatives du personnel) DP,
CE, CHSCT.  Les délais, le contenu des
informations livrées dans ces instances seront soumis à l’arbitrage patronal et
non plus fixé par la loi. Quant à la présence des salariés dans les conseils
d’administration ou de surveillance des entreprises, elle existe déjà mais sera
restreinte et ne concernera que 200 entreprises.

C’est de nouveaux pouvoirs aux représentants des salariés,
sur les choix et critères de gestion des entreprises qu’il faudrait mettre en
place et c’est ce que nous demandons au Front de gauche.

Cet accord prétend « faire de la lutte contre la précarité
de l’emploi in objectif prioritaire ». Il y a tromperie sur la marchandise. Rien
dans ce texte n’empêche réellement le patronat d’abuser des CDD. Les quelques
contraintes demandées au Medef sur cotisation à l’assurance chômage ne
concernent que 30% des CDD et ne touchent
ni les saisonniers ni les intérimaires, population largement concernée par la
précarité.

Pour nous, le CDI doit redevenir la norme obligatoire et
être sécurisé.

Ce projet prétend également « maintenir l’emploi et
encadrer les licenciements économiques ».

C’est Faux !

Les fameux accords compétitivité emploi, conçus par le
Medef, sous l’ère SARKOZY figurent en toutes lettres dans ce texte. Ils disent
en clair « Ou bien vous acceptez une baisse des salaires, une augmentation du
temps du travail, ou bien je ferme l’usine. »

C’est un chantage inacceptable. Quant aux procédures de
licenciements, elles sont accélérées et simplifiées, les accords de branches ou
d’entreprises primeront sur la loi et empêcherons un salarié de contester le
bien fondé d’un licenciement.

Pour répondre aux aléas de la conjoncture économique, un salarié
pourra se voir imposé de la mobilité et se voir licencié pour motif personnel
en cas de refus.

Nous proposons à l’inverse des droits nouveaux comme le
droit de véto suspensif, avec contre expertise et propositions alternatives des
représentants des salariés.

Ces quelques exemples illustrent bien les dangers que revêt
un tel texte, qui fait la part belle à l’arbitrage patronal. D’ailleurs si il
est qualifié d’historique par le Medef, et on peut lui faire confiance, il
constitue une vraie révolution fondamentale du droit social qui coûtera cher
aux salariés de ce pays.

Le Front de Gauche et ses élu(es),
lors du débat parlementaire, s’opposeront par tous les moyens à ce texte, ils
considèrent que ce sont les élus qui font la loi et pas le Medef. Ils en appellent
aux parlementaires de la majorité à ne pas céder, à ne pas unir leurs<span
style='mso-spacerun:yes'> voix avec celles de la droite et à
reconsidérer ce texte en examinant sérieusement les amendements que formulera
le Front de Gauche. Ils appellent également la majorité à soutenir leur projet
de loi interdisant les licenciements boursiers.

Rappelons que ce projet avait été adopté au Sénat lorsque la
Gauche était dans l’opposition.

Enfin, Ils s’engagent également aux cotés de ceux qui se
mobiliseront le 9 avril <span
class=GramE>prochain .

L’intervention de Pierre Montoya (Front de Gauche)