Une union sur la frontière Béarn-Bigorre : Ferrière et Arbéost en vallée de l’Ouzoum se tournent vers le Pays de Nay en Béarn.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Il est loin le temps où
le noble révolutionnaire Bertrand Barère de Vieuzac avait écarté toute idée de
rattachement de la Bigorre au Béarn en invoquant le fait que <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>"les deux nations sont trop séparées
par les mœurs et une sorte d’antipathie qui rendront à jamais toute liaison
impossible". Ce qui ne l’empêchait pas d’être un grand visionnaire en
écrivant au sujet de l’Europe "Ce
continent si éclairé par les lumières du siècle doit un jour être soumis aux
décrets d’une grande assemblée européenne". <a
href="http://www.pyrenees-pireneus.fr/Histoire/Pyreneens/Bertrand-Barere/bertrand_barere_de__vieuzac.htm">http://www.pyrenees-pireneus.fr/Histoire/Pyreneens/Bertrand-Barere/bertrand_barere_de__vieuzac.htm

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Aujourd’hui, nous avons
une grande assemblée européenne mais, ce qu’il n’avait pas prévu, un
rapprochement entre les deux « nations » Béarn et Bigorre dans de
nombreux domaines. Le plus récent est la demande des deux communes bigourdanes
des Hautes-Pyrénées de Ferrières et Arbéost d’être rattachées à la communauté
des communes du Pays de Nay mais aussi l’acceptation récente du conseil
communautaire du Pays de Nay d’accéder à cette demande.

<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Pourquoi une telle demande ?

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Quoi que faisant
partie, pour des raisons historiques, du
département des Hautes-Pyrénées, du canton d’Aucun et de la communauté des
communes du Val d’Azun, il faut reconnaître que sur un plan pratique, pour des
raisons géographiques et, parfois l’hiver, climatiques, les habitants sont
tournés vers la plaine de Nay. On va faire ses courses à Nay,
pas à Argelès. De même, on ne va pas à l’hôpital de Lourdes ou Tarbes mais à
Pau. Pour le collège, le lycée, il est quand même plus pratique d’aller à <span
class=SpellE>Nay qu’à Argelès surtout l’hiver. C’est une évidence.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Et puis nous avons des
situations incongrues selon la rive de l’Ouzoum que vous habitez ou la
situation de l’exploitation agricole pour être du 64 ou du 65. Certains ont
même l’exploitation d’un côté et l’habitation de l’autre. Facile pour faire les
déclarations….. 

<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Une demande qui pourrait ne pas être un problème.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Ferrières avec ses 117
habitants et Arbéost 99 habitants ne demandent pas à être rattachées aux
Pyrénées-Atlantiques ni même au canton de Nay. Ils sont Azunois
et veulent le rester. Mais, dans le cadre d’une communauté des communes, de part
leur situation géographique et en cohérence avec le bassin de vie, un
rattachement à la communauté des communes du Pays de Nay apparaît logique.
Cette adhésion renforcerait les territoires ruraux de la communauté, comme
préconisé par le schéma départemental de coopération intercommunale. Sachant
que ces deux demandes ont été approuvées à l’unanimité un groupe de travail va
être chargé de finaliser les modalités d’adhésion et de transfert.

<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Deux contraintes pour une acceptation possible du
côté azunois

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>La communauté des
communes du Val d’Azun n’a pas encore débattu du sujet. Le départ de deux
communes impliquées dans la vie de la communauté nécessite quelques mises au
point techniques indispensables.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Le premier consiste à
rembourser les emprunts contractés dans le cadre de la CC du Val d’Azun, au
prorata temporis.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>La seconde est de
connaître les incidences fiscales pour les communes et les deux communautés
dans le cas d’une séparation. A notre connaissance, une étude est en cours.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Une fois les conditions
techniques remplies dans le cadre de ces deux conditions, il appartiendra à la
communauté des communes du Val d’Azun de se prononcer. Ainsi, hormis les couples
qui se sont formés entre Béarnais et Bigourdans, ce serait le premier
« mariage », le mot est à la mode, administratif qui, depuis la
Révolution, ferait mentir Bertrand Barère : les
deux nations s’unissent par les mœurs et avec sympathie.

<span
style='font-size:12.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Louis Dollo

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'> 

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>