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Communiqué de Jean GLAVANY

mardi 27 janvier 2009

 Communiqué de Jean GLAVANY - Décidément, il y a entre le Maire de Tarbes et son mentor politique, Nicolas Sarkozy, plus d’un point commun. Ces hommes-là ne supportent pas la critique, ils ne supportent pas la contradiction, ils ne supportent pas qu’on ose dire un désaccord avec eux. Ils ne supportent ni les oppositions, ni les contre-pouvoirs.

Ces hommes-là ne veulent voir qu’une tête, ils exigent de leurs interlocuteurs le doigt sur la couture du pantalon. Ces hommes-là préfèrent l’autoritarisme plutôt que l’autorité, manifestent de l’irritation quand ce n’est pas la colère plutôt que l’ouverture et le sens du dialogue.

Bref, ils ont un rapport douloureux avec la démocratie.
Le dernier argument du Maire de Tarbes, à chaque fois que l’opposition municipale émet une critique ou un désaccord, c’est de dire « tout ça est politique, politicien même, les élections ont tranché, elles sont terminées ».

Oui, Monsieur le Maire, les élections ont tranché.
Mais, NON, Monsieur le Maire, la démocratie ne s’arrête pas le soir des élections.

Oui Monsieur le Maire, les électeurs vous ont donné la majorité et vous ont confié le devoir de diriger la municipalité.
Mais NON, Monsieur le Maire, les électeurs ne vous ont pas donné tous les droits !

Oui, les électeurs nous ont placé dans l’opposition municipale.
Mais ils nous ont confié une tâche, un devoir : surveiller, contrôler la majorité municipale, être un contre-pouvoir. Au nom des 46% de tarbaises et de tarbais que nous représentons.

Sans ce contre-pouvoir, les Tarbaises et les Tarbais (et peut-être même les élus de la majorité…) n’auraient pas appris en dernier conseil municipal que ce qui avait été voté sur le C.O.S. en décembre était caduque…

Sans ce contre-pouvoir, les Tarbaises et les Tarbais n’auraient pas mesuré « l’ardoise » que vous leur présentez : 5 à 6% d’augmentation des impôts locaux, 9% d’augmentation du prix de l’eau, des augmentations du prix des cantines qui peuvent aller jusqu’à 40%, celles du prix des Centres de Loisirs qui peuvent atteindre 400%.
Bref une atteinte sans précédent à leur pouvoir d’achat. Et vous voudriez, qu’en plus, l’opposition se taise ??

Mis en ligne mardi 27 janvier 2009