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Un réseau de chaleur chauffé au bois à Tarbes

vendredi 26 octobre 2012 par Rédaction

"Times New Roman","serif"'>La ville de Tarbes a pour projet la création d’une
chaufferie au bois pour alimenter un réseau de chaleur desservant des
équipements publics et des logements sur la ville. Projet ambitieux,
parfaitement écologique et qui ne coûterait pas un centime aux contribuables
tarbais. Voilà une initiative innovante à laquelle nous nous sommes intéressés.

"Times New Roman","serif"'>Récemment, Gérard Trémège maire de Tarbes, a réuni
les possibles futurs usagers de ce réseau qui va de l’armée aux hôpitaux et
cliniques en passant par des résidences.

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style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Une
démarche municipale

"Times New Roman","serif"'>Dès 2008, la ville de Tarbes a engagé un processus
pour être une ville « écoresponsable ». Pour cela il a fallu engager
des actions avec une vision à long terme qui se sont concrétisées par :

  • 12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>L’éducation
    au développement durable auprès des enfants des écoles de la ville et du
    Grand Tarbes. 800 jeunes suivent un cursus éducatif de 10 jours avec leurs
    enseignants avec notamment un séjour à Payolle où le centre de vacances
    est équipé pour ce type de formation.
  • 12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Etre une
    mairie exemplaire. Agents et élus ont suivi une formation et ont engagé
    des actions en faveur du développement durable.

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style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Plusieurs
solutions ont été envisagées

"Times New Roman","serif"'>Plusieurs solutions d’énergies renouvelables ont été
envisagées. L’éolien, il n’y a pas assez de vent. La géothermie, seule une
partie du territoire peut avoir un sens mais pas toute la ville. Le photovoltaïque
n’est pas envisageable sur tous les bâtiments publics pour des raisons
esthétiques. « Je ne vois pas des
panneaux solaires sur le toit de la
mairie » nous dit Gérard Trémège.
Et puis il y a des contraintes avec les bâtiments de France autour des
bâtiments classés. La biomasse est en projet avec deux usines sur l’Ecoparc de
Bordères dont une du SMTD. Reste le bois….

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style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Chauffer
au bois sans détruire la forêt

"Times New Roman","serif"'>Prétendre que le chauffage au bois relève de
l’utilisation d’une énergie renouvelable est assez paradoxal avec les objectifs
de certains de protéger les forêts. Quoique l’entretien de celles-ci passe
nécessairement par des coupes et des renouvellements, l’option choisie par la
ville de Tarbes n’est pas l’utilisation du bois de forêt mais du bois de
récupération tel que les déchets verts, l’élagage, les rebus, etc… Ces bois de
rebus sont bien souvent brûlés pour être détruits sans aucune valorisation. La
production locale, notamment chez un professionnel du bois, dépasse les
15 000 tonnes et il en faut 20 000 tonnes / an. Il s’agit de bois
broyé sur place, sur le lieu de production, et livré au fur et mesure des besoins.
L’approvisionnement se fait dans un rayon de 80 km auprès d’acteurs locaux
comme ONF Energie, Occitania bio combustibles ou encore, une entreprise locale
bien connue, Sanguinet avec le bois d’élagage et les rebus de scieries.
L’impact sur le trafic urbain serait de 2 à 3 camions / jours en moyenne soit
800 par an.

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style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Une
chaufferie collective, comment ça marche ?

"Times New Roman","serif"'>Le bois broyé ou en plaquette est livré dans un silo
contenant une consommation de 3 à 4 jours. Partant de là, pratiquement tout est
automatique : transport à chaîne jusqu’à la chaudière, poussoir
hydraulique d’alimentation, etc… Et ça brûle en faisant chauffer de l’eau. Puis
l’eau est distribuée par des tuyaux à travers la ville en direction des usagers
qui achètent une prestation de fourniture d’eau chaude (Kw) aussi bien pour la
baignoire, la vaisselle que pour le chauffage. Plus besoin de chauffage
individuel.
Pour garantir une continuité du service en cas de panne et assurer un appoint
en cas de « pics » (exemple : période ponctuelle de grand froid), une
chaudière au gaz est prévue.

"Times New Roman","serif"'>Voir : 01- Les principes d’un réseau de chaleur
(pdf)

 02- Les équipements d’un réseau
de chaleur (pdf)

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style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Qui
va payer l’investissement ?

"Times New Roman","serif"'>Le maire de Tarbes, Gérard Trémège, est clair :
« Ça ne coûte rien aux Tarbais ».
Voilà qui est intéressant. Mais comment ?
Sur le plan juridique, le réseau de chaleur est un service public à caractère
industriel et commercial donné en concession pour une durée de 24 ans. C’est la
commune (ou éventuellement la communauté de communes en cas de transfert de
compétence) qui est l’autorité organisatrice qui concède, selon un cahier des
charges précis, à un concessionnaire choisi à partir d’un appel d’offre. C’est
la délégation de service public (DSP). C’est le concessionnaire qui paie
l’ensemble des investissements et qui assure la gestion complète de la
production de chaleur, sa distribution, les raccordements et la facturation aux
usagers. C’est exactement comme la fourniture de gaz et d’électricité sauf que
l’usager s’engage pour 12 ans sauf cas de force majeure.

"Times New Roman","serif"'>Voir 03- Les principes de montage su projet en DSP
(pdf)

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style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>C’est
pour quand ?

"Times New Roman","serif"'>Les clients potentiels ont été inventoriés et déjà
contactés. D’autres peuvent se rajouter. Le dossier de consultation pour les
offres de concession est disponible. Les offres doivent être faites en janvier
2013. Les négociations avec les candidats vont s’engager au cours du <span
style='mso-spacerun:yes'> 
1er semestre 2013. La finalisation e
la procédure et du contrat est prévue pour septembre 2013 et la mise en service
du projet de base est prévue en octobre 2014. Des extensions sont prévues pour
octobre 2013 et 2016.

<span
style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Quel
réseau ?

"Times New Roman","serif"'>Un premier réseau dit « de base » a été
prévue à travers la ville avec des clients identifiés permettant une
rentabilité assez rapide. Puis, le réseau pourra être étendu en deux autres
phases pour élargir le panel de clients qui pourra être porté à 73 déjà
identifiés. Si la construction de la chaufferie ne pose pas de problème en
étant implantée à proximité de l’hôpital, la mise en place du réseau nécessitera
quelque 8,3 km de tranchées dans un premier temps d’une largeur de 1m pour la
pose de deux tuyaux. Dans un second temps, le réseau pourra être porté à 18,9
km.
Les raccordements aux clients sont réalisés à la charge du concessionnaire.

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style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Quel
intérêt pour les clients

"Times New Roman","serif"'>L’objectif est à la fois écologique et économique.
D’une part limiter la pollution et d’autres part réduire la facture
énergétique dans des proportions qui iront grandissante avec l’augmentation des
carburants fossiles.

"Times New Roman","serif"'>Nous pouvons dire que si ce projet parvient à
terme, ce qui semble assez probable,
Tarbes sera doté d’un réseau d’avenir. L’engagement du concessionnaire est de
24 ans en assumant la charge de l’investissement et tous les risques de
gestion. Son intérêt est que cela fonctionne. Pour les Tarbais c’est une
solution économique de réduire les pollutions et ainsi d’améliorer leur
bien-être.

<span
style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Louis
Dollo

"Times New Roman","serif"'> 

<span
style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Informations
complémentaires

"Times New Roman","serif"'>•ADEM - Bilan
environnemental du chauffage collectif (avec réseau de chaleur) et industriel
au bois (2005)

"Times New Roman","serif"'>•ALE - Le
chauffage collectif au bois : une solution innovante et compétitive

"Times New Roman","serif"'>• normal'>Marchésieux (Manche)
Une commune pionnière du chauffage collectif bois