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Des présidentielles aux législatives : Copé n’a aucun doute

jeudi 8 mars 2012 par Rédaction

Hier soir, le meeting de Jean-François Copé à Tarbes se faisait sur fond d’une double élection : les présidentielles et les législatives. Si la presse parisienne, qui fait et défait l’opinion, annonce tout autant la victoire de François Hollande avant le verdict des urnes que des différends au sein de l’équipe Sarkozy, Jean-François Copé n’a aucun doute sur la réussite du Président sortant.

Selon l’UMP, nous sommes en face « d’une gauche qui ne pense qu’à sa revanche alors que nous devrions être tous regroupés, une gauche qui ne pense qu’à elle au lieu de penser à la France  ». Pour eux, Nicolas Sarkozy a devant lui « un candidat à géométrie variable  ».

Gérard Trémège en campagne.

Pour Gérard Trémège nous avons « le socialisme le plus ringard ». Il n’a pas par ailleurs attendu le congrès du Parti Radical dont il est le vice-président pour apporter son soutien au président de la république. « … Notre candidat doit être soutenu pour sa compétence et sa dimension d’homme d’Etat ». En faisant allusion à l’intervention de Laurent Fabius contre Nicolas Sarkozy il dit : « il a été le roquet mais ramené dans sa niche par le maitre ». Puis il rappelle que dans les Hautes-Pyrénées « nous avons 45% des électeurs ». Par contre « nous n’avons que 2 conseillers généraux sur 34  ». Et il attaque la gauche : « Ils veulent que l’alternance se joue là-haut mais pas ici…. Ce département est une terre de mission  »… "Il est plus difficile d’être élu ici qu’ailleurs… Ici nous sommes des combattants. Nous avons le courage d’aller au combat".

Il ne pouvait pas ignorer son adversaire, Jean Glavany, avec lequel il a voyagé, par hasard, mardi entre Tarbes et Paris. «  Imaginez-vous qu’il crée un comité de soutien. Il cherche des soutiens auprès des maires. Et il m’a écrit ». Voilà le candidat Glavany presque comique. Mais pour le maire de Tarbes, « c’est un parisien… il exerce son activité politique à Paris, il est avocat au barreau de Paris mais il est élu des Hautes-Pyrénées….. Il aime le sport, le rugby et le basket mais on le voit au match fin 02007, début 2008 »… « Ceux qui donnent le plus de leçons de tolérance sont ceux qui sont les plus sectaires ». Puis il évoque les alliances. « Ils se haïssent…. Les plus virulents au Conseil Régional ce sont Les Verts et le Front de Gauche ». Et Gérard Trémège frappe encore : « Nos parlementaires raillent à Paris et déraillent ici » dit-il. Et il poursuit : « On dénonce la dette à Paris et on la creuse ici….. A Paris on dit non Sarkozy, ici on dit oui Max (wimax)… Nous aimons la bonne chair, le partage… On préfère le brebis au Hollande  ».

Jean-François Copé ne doute pas

Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, salue la performance de Nicolas Sarkozy à la télévision mardi soir. « Nous avons vu un homme d’Etat  » dit-il. «  3h30 pour dire ses convictions pour la France ». Et de critiquer les médias qui « ont décidé pour nous  ». Il demande aux quelque 600 militants et sympathisants présents « d’avoir le courage des hussards…. Quelle est la France que nous voulons demain ?  » C’est tout l’enjeu alors que les médias nationaux parisiens nous amusent autour du Fouquet’s. Et de rappeler 1995 : « Chirac venait de plus loin » dit-il. Il appelle au « rassemblement pour faire entendre nos valeurs »… « Des valeurs de courage et de travail ». Il rappelle que l’UMP est « le parti des droits et des devoirs  » alors que la gauche se limite « aux droits ».

Pour le secrétaire général de l’UMP il y a « trois éléments qui font que Nicolas Sarkozy est l’homme qu’il faut pour la France »… Il explique que c’est « le seul à incarner la solidité du pacte républicain…. Et garantir une politique de sécurité juste mais ferme ». Et il poursuit : « Il est le seul à parler de compétitivité et de baisse du déficit public ». Et pour terminer, « il est le seul à avoir une stature internationale  ».

Jean-François Copé n’a aucun doute. « François Hollande ne sera pas élu. C’est avant le 6 mai que les lampions de la fête vont s’éteindre » Et il insiste pour comparer entre « 2 heures passées au Fouquet’s » face « aux banquets d’affaire de Hollande…. Ces fonctionnaires qu’on veut dégager….  ».

Pour Copé ; « il y a toutes les clés pour gagner les présidentielles ».

Louis Dollo