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L’HUMILIATION SUPREME

dimanche 4 mars 2012 par Rédaction

Tarbes-Béziers : 18-6 (Mi-temps 12-12)

Pour Tarbes  : 6 pénalités de Fortassin (18, 26, 29, 40, 45, 66)

Pour Béziers : 4 essais Gérondeau (22), Gmir (31), Chevtchenko (60), Meité (68) et 3 transformations Vilaret (31, 60, 68)

 Carton jaune Bocca (65)

 2860 spectateurs

Jamais de sa courte histoire, le TPR n’avait été humilié de la sorte à Trélut. 4 essais à 0, du jamais vu à Tarbes, même pas du temps du Stado même si quelques seconds ou mêmes troisièmes couteaux s’y étaient imposés contre toute attente. Une défaite humiliante contre le dernier de la classe surtout dans la manière. Car le TPR n’a aucune excuse à faire valoir, pas même celles de l’arbitrage ou la malchance pour une fois. Comment une équipe si brillante à Pau malgré la défaite et contre Dax a-t ’elle pu être aussi lamentable ? Comment passer d’un rugby de rêve à un rugby de charlotade avec une multitude de mauvaises passes. Les joueurs ne sont jamais entrés dans le match. Les sourires affichés dans le couloir l’attestaient par rapport au masque de la semaine dernière. Trop décontractés, trop sûrs d’eux, très certainement. Avec aussi le malaise qui ronge l’équipe depuis l’an dernier et qui a été remis au premier plan cette semaine avec la négociation des contrats et l’annonce du départ de Mavrodin. Mélangez le tout et vous aurez l’explication d’un naufrage collectif.

Des 4 défaites concédées à Trélut cette saison c’est la seule qui ne souffre d’aucune discussion. Contre Carcassonne, le TPR avait fait tout le jeu mais n’avait pas su concrétiser. Contre Mont-de-Marsan, c’était un poteau et contre Aurillac, c’était une erreur d’arbitrage qui avait coûté la victoire, mais là c’est la faute uniquement aux joueurs qui ont pris 4 essais, dont 3 essais casquettes incompréhensibles. Deux sur deux renvois mal contrôlés et marqués sans opposition. Le dernier, celui qui fait la différence et qui permet à Béziers de s’imposer, est encore pire. C’est presque du sabotage. Pourquoi le pack tarbais, souverain en mêlée, et en plus en supériorité numérique, n’a pas fait l’effort pour enfoncer le pack biterrois et récupérer une énième pénalité ? Comment le 3ème ligne centre a-t’il pu faire une valise de 30 m pour aller marquer entre les poteaux pratiquement sans opposition. C’est incompréhensible, d’autant qu’avec un brin d’application, c’est le TPR qui aurait pu s’octroyer le bonus offensif.

D’entrée comme contre Dax, une relance de 80m échouait près de la ligne. Fortassin concrétisait au pied les occasions manquées par le jeu. Tarbes se détachait trop facilement 3-0 mais sur le renvoi première bévue et premier essai 3-5. Tarbes continuait à attaquer mais avec trop d’imprécision pour être dangereux même si Sirbé se voyait refuser un essai. Malgré tout Fortassin concrétisait au pied 6-3, puis 9-3. Mais de nouveau un cafouillage sur le renvoi, un maul qui progresse et Gmir qui se détache pour un essai biterrois inscrit trop facilement 9-12. Heureusement Fortassin égalisait juste avant la mi-temps 12-12 mais le TPR perdait Bakaniceva blessé dans l’action.

Les Tarbais prenaient l’avantage 15-12 par Fortassin qui manquait quelques minutes plus tard une pénalité des 40m face. Béziers mettait alors la main sur le ballon et pilonnait la ligne tarbaise durant de longues minutes avant de trouver la faille sur un coup-franc joué à la main 15-19. Les Tarbais revenaient 18-19 sur un placage dangereux qui coûtait un carton jaune aux Biterrois. Le tournant du match pensait-on. Ce le fut mais pour Béziers suite à une mêlée concédée sur le renvoi.... 18-26. Tarbes fut incapable de revenir au score tombant jusque dans la caricature du jeu.

Jean-Jacques Lasserre