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Gérard Trémège, candidat dans la première circonscription : Un retour aux sources.

vendredi 27 janvier 2012 par Rédaction

Comme nous l’annoncions jeudi matin, Gérard Trémège, maire de Tarbes et Président du Grand Tarbes, a confirmé officiellement sa candidature aux élections législatives de juin prochain dans la première circonscription face à Jean Glavany, le candidat du Parti Socialiste. « Pour la dernière fois » précise-t-il.

Pourquoi pas la seconde circonscription ?

En 2007, il avait été candidat dans la seconde circonscription face à Chantal Robin-Rodrigo mais en 1993 il avait été élu député dans la première circonscription. Aujourd’hui, « les découpages sont différents » précise-t-il. Et il ajoute : « Il n’est pas choquant de revenir sur la 1 ». Jean Glavany est bien avocat parisien et il passe de la 3 qui n’existe plus à la 1 en profitant du fait que Pierre Forgues ne se représente pas. Et puis Gérard Trémège rappelle qu’il avait toujours dit qu’il se battrait contre Jean Glavany. il rappelle aussi que 3 des 5 cantons de Tarbes sont sur la première circonscription.

Des élections politiques difficiles : « Je fais le choix du courage »

Je ne m’attaque pas « contre l’homme » mais « face à ce qu’il représente ». Et il rappelle qu’à l’occasion des législatives sont « avant tout des élections politiques, une élection difficile » et encore plus difficile dans les Hautes-Pyrénées qu’ailleurs, « ce qui ne veut pas dire qu’on est plus mauvais que les autres…. On devrait être

l’objet d’attention particulière de la part de ceux qui dirigent  ». Et de rajouter : « Je fais le choix du courage et non du confort ». Il nous apprend qu’il lui a été proposé un autre département plus facile. Mais il préfère la fidélité aux Hautes-Pyrénées. « Je préfère une chaise de paille dans les Hautes-Pyrénées qu’un fauteuil Louis XV à Paris  ». Voilà qui est clair. « Je suis un combattant, un militant…. J’ai des compétences reconnues de tous dans le domaine économique...  » Et il insiste pour justifier sa candidature : « C’est mon devoir de responsable politique… de défendre les valeurs auxquelles je crois ». « Je prends beaucoup de risques mais je les assume » dit-il. « J’aime ce département, j’aime la ville Préfecture… » Et il veut apporter un plus « grâce à un mandat parlementaire  ». Est-ce une allusion à Jean Glavany qui déclarait à un journal de l’Ouest qu’il préférait les embruns de l’Océan en ouvrant ses volets le matin. ?

Un homme de terrain

« Je suis sur le terrain tout le temps  » en rappelant sa campagne des sénatoriales au cours de laquelle il a rencontré 465 maires. « Je ne veux pas trahir la confiance de tous ceux qui sont à mes côtés et m’accompagnent depuis des années ». Il rappelle que, dans le département ,l’UMP a plus de militants que le PS « mais ça ne se traduit pas en nombre d’électeurs  ». « Ils attendent que je m’engage ». C’est chose faite, Gérard Trémège repart au combat.

« Pas une campagne de figuration »

« Je ne ferai pas une campagne de figuration » mais il ne refera pas 465 réunions comme pour les sénatoriales. Il lui reste 6 mois pour convaincre, il y a d’abord la campagne des présidentielles puis un peu plus d’un mois pour les législatives. Il y aura des réunions publiques dans chaque canton. Gérard Trémège veut se faire entendre … à Paris : « Paris doit entendre la voix des Hautes-Pyrénées et qu’on l’écoute » et non l’inverse. Il n’y aura « pas d’attaque contre Jean Glavany ». « Je veux me défendre avec la personnalité qui est la mienne et le bilan qui est le mien montrant que je suis capable de servir le département  ».

Un total soutien de sa famille politique

Si dans la seconde circonscription, Jean-Pierre Artiganave a le soutien de l’UMP, Gérard Trémège est le candidat « aux couleurs du Parti Radical » avec le « soutien de l’UMP, du Parti Radical et du Nouveau Centre / Alliance centriste ». Il précise qu’il est un cas particulier. « Je suis vice-président du Parti Radical et Président de l’UMP des Hautes-Pyrénées pour ne pas abandonner les militants qui m’ont fait confiance » dit-il. Il est également secrétaire national de l’UMP en charge du commerce extérieur. « Si Borloo avait été candidat à la présidence… J’avais un choix difficile à faire  ». Mais ce ne sera pas le cas.

Et la suppléante ?

Rien n’est encore décidé. Certains font le constat d’un vide quant au renouvellement du personnel politique départemental à droite. Mais Gérard Trémège rappelle qu’il n’est pas évident de se présenter dans un département comme celui-ci lorsqu’on a 80% de chances de se faire battre. Selon le maire de Tarbes, beaucoup de femmes, maire de leur commune, préfère ne pas s’engager de peur de voir s’appliquer à leur encontre et leur commune des mesures de rétorsion. C’est, selon certains propos en « off », ce qui est arrivé à certains après les cantonales. La prudence dans l’engagement est donc indispensable. Donc, difficile de trouver des suppléantes dans ce contexte. Mais le candidat UMP semble lorgner du côté des jeunes. Et il avance le nom de Myriam Mendes qui avait fait ses premières armes contre Josette Durrieu aux cantonales. Contactée par nos soins, elle nous répond : « Gérard Trémège ne m’a pas contactée mais s’il le fait, je serai honorée ». Nous en saurons peut-être plus vendredi soir.

Pour Gérard Trémége, la tâche sera dure mais pour lui : « Les seuls combats perdus sont ceux qu’on ne mène pas ».

Louis Dollo