Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Pro D2 - Retour d’enfer pour les Tarbais (TPR 18 Pau 17)

samedi 1er octobre 2011 par Rédaction
Galerie Photos Alain Bouchard 01
Galerie Photos Alain Bouchard 02

Tarbes-Pau : 18-17 (Mi-temps : 6-14)

Pour Tarbes : 6 buts de pénalité de Fortassin : 3, 16, 47, 58, 68, 78

Pour Pau : 1 essai de Solofuti, 4 buts de pénalité de Manca 25, 39, 49 et de Bouillot 31

2 cartons jaunes Jacquot (67) et Solotufi (72)

Les Tarbais reviennent de l’enfer en coiffant Pau à 2’ de la fin du match sur une 6ème pénalité de Fabien Fortassin. L’ouvreur tarbais n’a pas tremblé sur cette ultime pénalité tentée du bord de la touche et qui était, de plus, sur son mauvais pied. Un hold up du point de vue palois où on retiendra que la Section a concédé 2 cartons jaunes en fin de rencontre et que cette infériorité numérique correspond au retour au score des Bigourdans. Mais si M. Attalah avait sévi plus tôt sur les irrégularités paloises peut-être que les Tarbais auraient pris plus tôt le match à leur compte.

Des Tarbais qui avaient pris les devants 6-0 sur deux pénalités concédées suite à de beaux mouvements. Une fois encore les Bigourdans ont fait le jeu et se sont procurés de belle occasions d’essais gâchées par des maladresses. C’est sur une de ces actions et sur un ballon perdu à 10 mètres de l’en-but que le contre béarnais a fusé pour un essai d’un autre monde. Un essai splendide de 90 m avec des unes deux entre Hiriart et son centre le long de la touche puis un retour intérieur et un ballon qui volait jusqu’à l’aile opposée pour Solofuti qui plongeait près du drapeau de coin (6-5, 20ème) (Découvrez le mouvement sur notre vidéo à la 8’42"). Les Tarbais se faisaient pénaliser au sol sur des ballons et Manca et Bouillot convertissaient en points ces pénalités. A 6-14 à la mi-temps on ne donnait pas cher des chances tarbaises. D’autant que les Tarbais, malgré leur volonté d’envoyer du jeu, multipliaient les erreurs.

Fortassin réduisait la marque 9-14 mais aussitôt une faute grossière de Viazzo redonnait 8 points d’avance aux visiteurs 9-17. Les Palois en prime faisaient souffrir leurs adversaires dans les mauls. Mais les Tarbais avaient à coeur de ne pas perdre une seconde fois de rang à Trélut et multipliaient les relances et les temps de jeu. M. Attalah se décidait enfin à siffler les fautes et Fortassin réduisait le score peu à peu jusqu’à cette ultime pénalité qui offrait la victoire sur le fil au TPR.

Jean-Jacques Lasserre

Philippe Bérot, entraîneur du TPR : "Encore une fois l’histoire se répète puisque les deux équipes sont séparées par 1 seul point. On savait très bien que ce serait difficile et c’est peut-être la première confrontation depuis 3 ou 4 ans où il y a un écart important à la

mi-temps. Ce qui est intéressant ce sont encore les occasions qu’on se crée. On en a eu davantage que les Béarnais sur l’ensemble du match. Eux, ils en ont une qu’on leur offre sur un ballon que l’on perd dans leurs 22 m alors qu’on vient de multiplier les temps de jeu. Ils marquent sur un contre dans le désordre qui nous déstabilise. On s’est créé 4 ou 5 occasions d’essais qu’on n’a pas concrétisées, un petit peu comme contre Carcassonne. On se crée des occasions, les joueurs ont continué à orienter le jeu comme en début de saison. On multiplie les temps de jeu même si on joue trop parfois. Quand on joue, on a du déchet, on fait des fautes mais il faut l’accepter ! C’est frustrant parce qu’on aimerait concrétiser sur nos points forts et être un peu plus pragmatique. Si on continue à produire du jeu, il viendra bien un moment où on prendra ces occasions qui nous mettrons en confiance et on aura moins de déchets. On ne peut pas nous reprocher de faire des fautes alors qu’on joue beaucoup plus. L’année dernière, on disait qu’on ne jouait pas assez et cette année il faut accepter qu’on ait du déchets. Les joueurs ne font pas exprès de commettre des en-avants ou de faire de mauvais choix aux moments critiques. On essaie de construire et de continuer d’avancer en espérant qu’on nous laissera le temps de le faire."

Philippe Bérot tient à mettre les choses au point. "Il faut arrêter les clichés, les on dit et les préjugés. On pousse tous pour la même chose. On œuvre tous dans le même sens et il faut arrêter de véhiculer certaines choses comme les entraîneurs ne s’entendent pas, ils ne se parlent pas. Il y a un problème avec les joueurs... C’est usant, c’est pénible et d’autant plus que ça ne reflète pas forcément la réalité. Il y a des gens qui se complaisent dans la division mais pour avancer, je ne pense pas que ce soit la ligne directrice à adopter. La direction a décidé qu’on devait travailler ensemble et avec Razvan on travaille et on avance ensemble avec l’ensemble des joueurs, du staff et des dirigeants."

L’entraîneur tarbais réfute l’idée d’un succès acquis à l’arraché en fin de match. "On a construit cette victoire sur tout la dernière mi-temps et non sur les dernières actions. On est revenu petit à petit mais en seconde mi-temps, les Palois n’ont pas une seule occasion d’essai alors que nous en avons trois ! On a pris le dessus. On a fait des changements qui se sont avérés intéressants. Les joueurs qui ont commencé ont bien fait leur boulot et ceux qui sont rentrés ont adhéré complètement et ont fini le travail ! On a multiplié aussi les temps en deuxième mi-temps, alors qu’on était mené au score. On a continué à y croire jusqu’à la fin et ça a donné raison aux joueurs. On n’a pas changé d’optique de jeu mais on a rectifié certaines choses. En première mi-temps, on a été en difficulté par moment sur la circulation et c’est ce qui nous a fait défaut. On n’a pas su fixer la défense. On a basculé trop rapidement dans du jeu latéral et on a manqué de soutien par moments. En deuxième mi-temps on les a pris un peu plus dans l’axe. On a joué autour avec un soutien permanent au porteur et ils se sont mis à la faute. On est moins émotif, on arrive mieux à garder notre maîtrise pour aller chercher la victoire qui s’est dessinée sur l’ensemble de la seconde mi-temps."

Recueilli par Jean-Jacques Lasserre