Une nouvelle carte redéfinissant les zones de sismicité en France entrera en vigueur dimanche

Une nouvelle carte doit redéfinir, à partir du 1er mai, les zones où les risques de séismes sont les plus importants en France. Celle-ci viendra remplacer la précédente, qui avait été établie en 2005. L’Hexagone est ainsi divisé en cinq zones qui déterminent le risque sismique de très faible (zone 1) à fort (zone 5).

On retrouve toutefois quelques zones 4 (à risque moyen) en métropole, dans le sud de l’Alsace, le fossé rhénan et dans les massifs montagneux (Alpes et Pyrénées). La nouvelle carte se veut surtout plus précise et elle compte désormais 263 communes des Hautes-Pyrénées en zone 4 contre 134 sur la cartographie de 2005. Seuls les bassins aquitain et parisien sont classés en zone 1 alors que le reste du territoire est en zones 2 et 3 (risques faible à modéré).

Grâce à cette nouvelle cartographie, le ministère indique que les normes parasismiques concernant les constructions de bâtiments sont réévaluées. Les nouvelles normes en terme de matière et de type de construction des bâtiments dépendent directement de leur usage social et de la zone de sismicité dans laquelle ils se trouvent. A titre d’exemple, quand un hangar reste simple à bâtir, un centre de soins, des bureaux, des centres de production électrique ou des immeubles d’habitation devront répondre à des normes sévères, déterminées à partir de la nouvelle carte qui entrera en vigueur dimanche.

Quant aux centrales nucléaires, elle font l’objet d’études particulières et le ministère de l’Ecologie précise qu’une analyse du risque sismologique est effectuée dès la conception du site et que cette étude est faite au cas par cas.