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Le Préfet sur tous les fronts pour la nuit de la Saint Sylvestre

samedi 3 janvier 2009

Le Préfet sur tous les fronts pour la nuit de la Saint Sylvestre

Il était prévu la « Présentation des voeux par le Préfet, mercredi 31 décembre 2008 » avec une sorte de visite marathon de divers services tarbais. Ce fut bien plus que cela. Certes, une occasion de présenter ses vœux aux personnels présents mais aussi l’occasion de s’assurer que tous les moyens de sécurité départementaux étaient opérationnels.

Le Centre 115, géré par le centre d’accueil « arc en ciel », rue des Cultivateurs à Tarbes coordonne l’hébergement d’urgence des personnes sans domicile fixe. « Nous disposons de 95 places de base plus en hiver 65 places réparties dans le département. » nous précise le Préfet Jean-François Delage incluant des places dans les hôpitaux auxquels « nous pouvons rajouter des chambres d’hôtels » financées par l’Etat.

Le centre 115 est hébergé au centre d’accueil « Arc en ciel » géré par l’association Albert Périguerre qui gère également « Don Bosco » à Odos et « La Source », avenue Joffre à Tarbes, essentiellement réservée aux femmes. Ces centres d’hébergement et de réadaptation sociale (CHRS) sont suffisants pour accueillir les personnes qui souhaitent trouver un toit pour la nuit. Contrairement à certaines villes, ils fonctionnent toute l’année. Des places supplémentaires sont dégagées pour l’hiver mais ne sont apparemment jamais remplies. L’objectif gouvernemental de loger tous les sans-abris qui le veulent la nuit du 1er de l’an est donc atteint dans les Hautes-Pyrénées grâce aux efforts de l’Etat et des personnels du 115 qui emploient deux personnes à temps partiel.

Le CSP (traduisez : Centre de Sapeurs pompiers) de Tarbes, boulevard Claude Debussy, est un des maillons majeurs de la sécurité des Tarbais. Au-delà, ce sont tous les Sapeurs Pompiers du département qui participent à cette sécurité qu’il s’agisse des incendies ou des accidents. Reçu par le Lieutenant-Colonel Patrick Heyraud et le commandant Yves Rideau, l’équipe de nuit présente sur place est composée de 12 sapeurs pompiers (10 professionnels et 2 volontaires) prêts à intervenir à tous moments sous les ordres du capitaine Rodolphe Garcia. Quatre autres sapeurs pompiers sont basés à Aureilhan et 10 pompiers volontaires sont d’astreinte à leur domicile en cas de nécessité. Pour le reste du département, d’autres sapeurs-pompiers sont également prêts à intervenir. L’effectif départemental est de 110 pompiers dont 60 professionnels et 50 volontaires pour 5400 interventions par an.

Le SAMU 65 basé au centre hospitalier de Bigorre-Tarbes est un lieu sensible. Composé de 3 médecins dont un coordonnateur, le docteur Philippe Pouget, qui assure le « dispatching » des blessés vers les structures d’accueil disponibles dans le département. Ce soir, aucune place en réanimation dans les Hautes-Pyrénées. Si nécessaire, il faudra voir avec Auch ou Pau. Voilà qui est engageant… Le Samu peut être renforcé par deux médecins des « Urgences » et inversement. Encore plus rassurant, le Docteur William Sampietro arbore une blouse sur laquelle il est inscrit « en grève… réquisitionné ». Le ton est donné. « On veut nous retirer un poste de médecin la nuit. » Il nous rassure quand même. Quoiqu’en grève, les soins sont assurés et les urgences en cardiologie sont garanties. Ouf ! ça va mieux !

Les médecins expliquent leurs problèmes. Les appels du 15 sont mélangés entre les besoins d’un médecin de ville qui n’assure pas de permanence et les vraies urgences. Impossible de faire le tri avant d’avoir discuté avec la personne. D’où le risque de prendre du retard sur une « urgence vitale » noyée dans tout le reste. Créer une équipe SOS médecins ? Une solution qui ne serait sans doute pas rentable avec des médecins libéraux en raison de la « faible surface de population ». En clair, il y a trop de demandes pour la structure actuelle et pas assez pour en créer une.

Le commissariat de Police de la rue Georges Clémenceau à Tarbes coordonne les actions de la Police Nationale du département c’est-à-dire de Tarbes et Lourdes. Tous les appels sont centralisés à Tarbes dans une salle d’opérations récemment équipée et qui visualise toutes les équipes en place. Pour cette nuit du Nouvel An, 22 policiers sont sur le terrain et d’autres peuvent être rappelés si nécessaire. Il faut également ajouter la DCRI et quelques autres services plus discrets. Yannick GOMEZ, commissaire principal, directeur départemental de la sécurité publique des Hautes-Pyrénées et commissaire central de Tarbes, tient à rappeler qu’il y a 7 à 8 cambriolages par jour « même lorsque les gens sont chez eux », précise-t-il. Donc, attention, même en dehors des fêtes….

Au groupement de gendarmerie de Tarbes, ce soir, c’est le lieutenant-colonel Bonneville, adjoint du colonel Lamielle, qui dirige les opérations. La surface à couvrir est plus vaste que celle de la police. C’est l’ensemble du département qui est concerné et plus précisément les stations de ski. Pour cette nuit de la saint Sylvestre, ce ne sont pas moins de 80 gendarmes qui demeurent en position dans les brigades et 30 en astreinte chez eux. 38 gendarmes mobiles sont détachés dans les stations pour renforcer les brigades notamment à Vignec et Argelès. 30 gendarmes feront des contrôles routiers au cours de la nuit. A ceux-ci il faut rajouter les « motards » et le PSIG (peloton d’intervention) qui est toujours présent sur l’ensemble des Hautes-Pyrénées. L’ensemble est coordonné depuis Tarbes.

Ce 31 décembre, le SAMU social est installé à la gare de Tarbes. Assuré par la Croix Rouge Française et après avoir effectué une « maraude » à Lourdes pour distribuer vivres, boissons chaudes et réconfort, les équipes se retrouvent devant la gare où, là encore, une distribution a lieu. Le Préfet Jean-François Delage est accueilli par Jacques Barzu, Président Départemental de la Croix Rouge et Serge Pérez, Président de la Croix Rouge de Tarbes qui viennent aussi de participer aux « maraudes ». Il y a aussi un couple de SDF qui montre toute son affection de fin d’année au Préfet. Le SAMU social est assuré par des bénévoles tous les jours de 19 à 23 heures durant plus de 6 mois de l’année depuis déjà 15 ans. Bravo à tous ces bénévoles qui donnent de leur temps pour les autres.

L’ensemble du dispositif pour la nuit du Nouvel An n’est guère différent de celui qui existe tous les jours. Le Préfet, Jean-François Delage, explique qu’il repose sur deux axes.

1/ « un système de prise en charge des personnes relativement complet dont les maraudes de la Croix Rouge sont déterminantes.

2/ « un dispositif global de surveillance au départ » avec les sapeurs pompiers, la police et la gendarmerie.

(Louis Dollo)


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