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Insolite Val Louron au salon de l’agriculture

samedi 12 mars 2011 par Rédaction

Au détour des allées du salon, Hall 4, à proximité de l’atelier du goût, un stand classique. : Le Val Louron. Mais des produits surprenants présentés par deux figures qui se sont « associés » pour la circonstance.

Du frêne à déguster

La première figure : Jean-Luc Morinière. Nous sommes plutôt habitués à voir le nom de Jean-Luc Morinière en signature d’ouvrages sur le patrimoine de la vallée ou à l’occasion de quelques conférences. Eh bien là, c’est original, il nous propose des produits à base de frêne. « Je suis amoureux de cet arbre » nous dit-il. « Le frêne on le trouve partout. Il fait partie du patrimoine de nos vallées ». C’est effectivement assez banal sauf que là, le frêne ne sert pas qu’à faire du bois de chauffage ou la charpente des granges. Il est un met naturel de consommation tout à fait remarquable qu’il faut à tout prix aller déguster.

La Frênette, une boisson pétillante non alcoolisée qui en fait « le champagne des enfants » nous dit-il. Et pourquoi pas « l’élixir des centenaires ». On retrouve également le frêne sous forme de vinaigre, la frênégrette, particulièrement aromatisée et totalement bio.

Voilà donc un nouveau débouché pour ouvrir une nouvelle vie à un arbre qu’il faut sauvegarder en bordure des prairies de montagne qui participe à la beauté des paysages.

Contact : Frênésie Pyrénées – Anita et Jean-Luc Morinière – Vielle Louron – Tel : 05 62 39 87 34

La brebis en saucissons

La seconde figure de ce stand, Jean-Bernard Castéran. A la base, un éleveur banal. 130 brebis tarasconnaises qui estivent tous les étés au-dessus de Mons à la limite du Larboust. Mais le plus insolite est qu’il fait du pâté et du saucisson de brebis qu’il vend sur les marchés. « Je suis encore avec des vieilles granges, je n’ai pas beaucoup de place. Je vends les agneaux de l’automne pour ne pas les garder l’hiver. Ceux du printemps vont en estive pour être vendus en broutards à l’automne et je transforme et valorise les brebis de réforme ».

Louis Dollo