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Ramassage du Haricot tarbais : le conseil général et le CDDE la main dans la main pour trouver des employés saisonniers

mardi 1er mars 2011 par Rédaction

Rencontrant des difficultés pour le ramassage du haricot tarbais, Jean-Marc Bédouret, président de la Coopérative du Haricot Tarbais, a interpellé le CDDE (Comité Départemental de Développement Économique) lors de la dernière assemblée générale pour tenter de trouver localement de la main d’œuvre française en remplacement de la main d’œuvre espagnole à laquelle il avait jusqu’à présent recours. Claude Miqueu, président du CDDE, et Jean-Claude Palmade, vice-président du Conseil général, en charge de l’insertion, sont allés visiter ladite Coopérative et évoquer avec son président les solutions susceptibles d’être trouvées.

"On s’est orienté vers les personnes recevant le RSA pour participer à ce ramassage, a expliqué Jean-Claude Palmade. Un pré-projet a vu le jour. Le haricot tarbais c’est une récolte essentiellement manuelle

demandant pendant une période de 6 à 8 semaines un travail intense. Il faut que les producteurs de haricots disposent de cette main d’œuvre à l’instar des vendanges. On a pensé qu’il était intéressant de rapprocher les chômeurs de l’emploi, pour un travail qui ne nécessite pas une qualification particulière. Il n’y a pas de CAP pour ramasser le haricot tarbais. On a donc travaillé avec le CDDE. Nous avons là une niche du ramassage du haricot tarbais. On a fait savoir à la coopérative du haricot tarbais que le CDDE et le conseil général étaient à même de faire une proposition avec une main d’œuvre française. Le conseil général a une certaine expérience dans ce domaine puisque on a déjà travaillé avec Brumont pour les vendanges sur le Madiran et pour laquelle une convention a été passée sur les trois dernières années. Ce qu’on a fait pour les vendanges, on est à même de le faire pour le haricot tarbais. La récolte c’est en octobre et novembre. Ça va s’étaler sur 6-8 semaines. Nous devrions être en mesure de fournir à la coopérative du haricot tarbais 50 à 80 saisonniers. On y trouvera un double intérêt : pour la coopérative du haricot tarbais car les tarifs que l’on demandera aux producteurs seront très inférieurs à ceux demandés jusqu’alors. Nous y trouverons nous aussi un grand intérêt parce que ces bénéficiaires du RSA vont reprendre confiance en eux et se rapprocheront un peu plus de l’emploi. C’est une opération gagnant-gagnant que nous proposons à la coopérative du haricot tarbais et pour laquelle nous sommes dans une dynamique de réussite".