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TGB : Acharnement journalistique ou travail d’investigation ?

lundi 13 octobre 2025 par rédaction

Quel intérêt peut-on avoir à publier quasi quotidiennement des articles à charges à l’encontre d’un club historique du Basket Féminin Français, si ce n’est un compte personnel à régler avec le TGB à coups de révélations souvent infondées. Dès le début certaines rumeurs reprises par plusieurs médias hexagonaux n’étaient pas complètes et défavorables au club. Ce qui a pu jouer au moment du Contrôle de Gestion comme cela avait joué quand le TPR avait été relégué par la Commission de Contrôle de la FFR, suite à une série d’articles locaux défavorables, repris aussi par plusieurs médias nationaux. S’il y a eu effectivement des retards de paiements sur les salaires, staff compris, les mensualités ont toujours étaient versées, certes avec du retard. Des retards, comme en connaissent ponctuellement plusieurs clubs toutes disciplines confondues, à cause de retard de trésorerie, dus notamment à des échéances de partenariats pas honorées à temps et à des dépenses logistiques mal maîtrisées en Coupe d’Europe.

Des séries d’articles à charges qui sèment le doute

Ce qui est grave c’est que cette série d’articles à charge, repris par d’autres médias a complètement discrédité le club non seulement auprès de la FFBB mais aussi des partenaires institutionnels et privés qui ont fini par ne plus aider financièrement le club. Le dernier article confère à un acharnement médiatique. 

« TGB : Politique de « passe-droit », les dessous de la gestion « opaque » du Tarbes Gespe Bigorre » 

Ce dernier article a fait réagir Jeannie Cointre qui dénonce des contre-vérités et des attaques personnelles passibles de poursuites. La Présidente du TGB a subi les attaques précédentes sans répondre à un quotidien qui, depuis des mois règle des comptes personnels suite à l’accrochage d’un de ses journalistes avec l’entraîneur du TGB. Au point que ce quotidien a décidé de ne pas couvrir les demi-finales contre Charleville-Mézières en soutien à son journaliste. Celui-ci depuis n’arrête pas de dénigrer le club en récoltant des informations à des sources qui ont des comptes à régler avec le TGB. Jeannie Cointre, qui avait gardé un droit de réserve pour ne pas perturber les négociations avec la FFBB afin de ne pas nuire aux intérêts du club, regrette aujourd’hui ce choix qui est passé pour du mépris et qui a fini par se retourner contre elle et contre le club qu’elle voulait protéger. Alors que les partenaires privés et institutionnels ont cessé leurs engagements suite aux articles de presse et au dernier Conseil Municipal. Ce sont les partenariats mobilisés par la cheffe d’entreprise, Présidente du club qui permettent de payer les salaires des employés du TGB. « C’est cela que l’on appelle de la casse sociale quand une présidente, au milieu du marasme continue de se battre pour ne pas lâcher ses salariés et les équipes de jeunes du club ? » s’insurge Jeannie Cointre.

Des décisions prises en Comité Directeur 

Le dernier avatar journalistique fait état d’une gestion opaque. Ce qui n’est pas exact car les problèmes révélés existaient avant l’élection de Jeannie Cointre en septembre 2023. De plus un Comité Directeur composé de sept membres se réunit une à deux fois par mois pour discuter des sujets d’actualité sur la situation du club, des partenariats, du bilan comptable, du Centre de Formation, etc… « Toutes les décisions importantes, comme les licenciements sont prises en Comité Directeur. François Gomez, ne fait pas partie du Bureau et n’assiste pas aux réunions. » précise la Présidente. 

Le CDI de François Gomez   

L’article en question évoque un contrat en CDI de François Gomez et des propos tenus par le Président de la FFBB sur le coach tarbais. Des assertions qui ne sont pas tout à fait exactes et qui sont même fallacieuses. Notamment sur le contrat en CDI de François Gomez qui concernait le poste de Directeur Sportif, assorti d’un avenant de coach en CDD, qui est obligatoire en Sport Professionnel, sans aucune contrepartie financière. Une proposition formulée par Alain Coll en 2017 qui souhaitait conserver François Gomez (Meilleur Coach 2009 et 2018) qui était sollicité par plusieurs clubs de haut niveau. Un accord prolongé par ses successeurs Philippe Fournadet et Laurent Cochain. Car comme le règlement l’exige tous les entraîneurs de Sport Professionnels sont en CDD et celui de François Gomez a été renouvelé avec une réduction de 30% par Jeannie Cointre par souci d’économie et de gestion. Celui-ci a accepté alors que d’autres ont refusé et ont quitté le club. François Gomez arrivé à Tarbes comme un sauveur en 2007, Champion de France 2010, de nouveau l’entraîneur depuis 2015, se considère comme Tarbais et porte le TGB au fond de ses tripes. Il n’a pas hésité en 2015 à rester bénévolement pour faire remonter le club en une saison après sa rétrogradation financière, ce qui a pesé dans la décision d’Alain Coll de lui proposer un CDI comme Directeur Sportif.

Casse sociale, gens remerciés ou mis au placard

L’article précise que le coach est le seul salarié conservé ce qui est factuellement faux. Outre François Gomez, plusieurs salariés, dont le nouvel assistant-coach, les entraîneurs du Centre de Formation, la Directrice Sportive, la contrôleuse de gestion et des joueuses sont toujours sous contrat avec le TGB. De plus pour assombrir le tableau le journaliste évoque une casse sociale avec des gens remerciés ou mis au placard. Des faits qui ont pris leur origine au cours de la saison 2022-2023 avant l’arrivée à la Présidence de Jeannie Cointre en septembre 2023. L’un des salariés licenciés avait déjà reçu de nombreux avertissements pour des manquements dans son travail, non-respect des horaires, des RTT, usurpation de fonctions, divulgation d’informations confidentielles, fautes manifestes, notamment le non-respect de convention de plusieurs partenariats. Un dossier ouvert lors de la précédente présidence et conclut par la nouvelle direction.

À titre d’exemple, l’assistant historique qui était en fin de contrat aurait mal pris la nomination d’une joueuse emblématique comme Assistante après la fin de sa carrière professionnelle. Une décision prise bien avant l’arrivée de Jeannie Cointre qui a essayé de gérer « humainement » la situation en lui proposant de nouvelles fonctions et un nouveau contrat. Celui-ci a refusé et claqué la porte.

D’autres salariés, inquiets pour leur avenir après les articles à charges, sont partis de leur plein gré, pour rejoindre d’autres clubs.

Enfin deux ou trois contrats arrivés à termes n’ont pas été renouvelés. Un seul salarié, voir ci-dessus, a été licencié pour faute lourde bien que François Gomez l’ait longtemps soutenu.

On est en droit de s’interroger sur les raisons de cet acharnement qui s’apparente à un lynchage médiatique.

Jean-Jacques Lasserre