Journée nationale d’hommage aux "morts pour la France" pendant la guerre d’Algérie et les combats Maroc et Tunisie.

Depuis 21 ans, chaque 5 décembre, la France rend hommage à tous ceux qui sont "Morts pour la France" pendant la guerre d’Algérie et les conflits du Maroc et de la Tunisie. Ce furent 8 ans de guerre meurtrière durant laquelle 23 000 combattants tombèrent pour la France, y compris ceux tombés après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, car la guerre ne s’est pas arrêtée ce jour-là. 150 000 Harkis ont été massacrés, 25 000 "pieds-noirs" disparus, 300 soldats faits prisonniers par le FLN. Nous aurons ce jour-là une pensée pour tous ces morts et disparus, ainsi que pour les victimes des attentats et des exactions, et pour les millions de rapatriés. Soixante-deux ans après la fin du conflit, l’héritage de la guerre d’Algérie est marqué par les souffrances qu’elle a créées.

Ce jeudi matin, afin de rendre hommage aux morts pour la France une cérémonie s’est tenue au monument des allées Leclerc à Tarbes, elle était placée sous l’autorité du colonel Franck Petitfils, délégué militaire adjoint départemental, présidée par le préfet Jean Salomon en présence de Gérard Trémège maire de Tarbes et d’élus.

Le piquet d’honneur était armé par le 1er RHP. On notait la présence des élèves du lycée Saint Pierre accompagné de leur professeur et du principal adjoint, ainsi que des porte-drapeaux.
Après l’arrivée des autorités, la croix du combattant a été remise à Christian Lopez qui a intégré la gendarmerie le 26 février 1973, corps avec lequel il a participé à une opération extérieure au Tchad du 22 décembre 1994 au 19 avril 1994. Il quitte le service actif le 1er mai 2006 et s’engage dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie jusqu’au 23 janvier 2013. La qualité de combattant lui a été attribuée au titre de sa participation aux opérations extérieures.

Ensuite, Jean Salomon a lu le message du ministre des armées et des anciens combattants suivi de trois dépôts de gerbe par les autorités et des représentants de la légion étrangère des Hautes-Pyrénées, de la sonnerie aux morts de la minute de silence et de l’hymne national.

Avant leur départ, les autorités ont salué les porte-drapeaux et félicité le récipiendaire.

Nicole Lafourcade