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Session de la Chambre d’Agriculture

lundi 20 avril 2009

Ce lundi matin s’est déroulée une session de la Chambre d’Agriculture des

Hautes-Pyrénées. Outre la présentation des comptes 2008 par le Directeur Alain Dugros et l’approbation du budget modificatif 2009 dont on peut retenir que la Chambre se porte bien, de nombreux sujets importants ont été abordés sous la présidence de Jean-Louis Cazaubon entouré de Jean-François Delage, Préfet des Hautes-Pyrénées, F. Dupin, Directeur de la DDEA, Robert Marquié, représentant le Conseil Général et Christian Puyo, Vice-président de la Chambre.

_ Une antenne à Ayzac-Ost

Il en était question depuis 2003. Cette fois, la délibération est prise pour engager la construction d’une antenne de la Chambre d’Agriculture à Ayzac-Ost pour les vallées de Gaves. Dans quelque temps, il ne sera plus indispensable de descendre à Tarbes. Des permanences de la Chambre et de ses partenaires seront tenues dans cette antenne de proximité.

Le Salon agricole des Hautes-Pyrénées

Ce ne sont pas moins de 42 000 visiteurs parfaitement comptés et identifiés qui ont fait la démarche vers ce salon. La Chambre d’Agriculture a voté une subvention de 15 245 Euros pour l’organisation de cette manifestation qui a attiré près de 20 % de la population du département.

La génétique

La Chambre d’Agriculture s’investit dans l’association Pyrénées Génétique pour le développement des races bovines dans le cadre des échanges franco-espagnols. Elle décide de s’engager financièrement à hauteur de 18 416 Euros.

Gestion de l’eau : Organisme unique d’irrigation.

La Chambre d’Agriculture se porte candidate en tant qu’organisme unique de gestion collective de l’eau. Dans un climat relativement tendu avec l’organisme gestionnaire actuel dont il est mis en doute certaines études, décisions et comportement, la Chambre souhaite jouer un rôle actif avec celles du Gers, des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, c’est-à-dire sur tout le bassin de l’Adour. (Voir pdf ci-dessous).

_ Conséquence du bilan de la PAC pour le département.

Une présentation détaillée et très technique a été présentée aux membres particulièrement attentifs. Sujet sensible mais également très difficile à appréhender. Nous en retiendrons que :
• Actuellement rien n’est définitif
• Un problème sérieux se pose pour la prise en compte des terrains collectifs comme les estives gérées soit par les communes, soit par des groupements pastoraux soit par des commissions syndicales. Des précisions seront apportées ultérieurement.
• Il y en a qui y perdront et d’autres y gagneront. Mais les perdants pourraient bien être les petits exploitants et ceux auxquels la contrainte administrative estime que leur taux de chargement en bête est trop important. Rien n’étant définitif sauf l’enveloppe globale, il convient d’attendre pour en savoir plus.

Débat d’actualité

Ce débat a été consacré à de nombreuses questions d’actualité posées au Préfet Jean-François Delage.
La gestion de l’eau a bien sûr été un centre d’intérêt avec les prélèvements d’eau dans l’Adour tout comme la PHAE dont la réforme va priver les 145 000 ha d’estive d’une aide directe, mais aussi Natura 2000 en bordure de rivière, les élevages de porcs et de volailles exclus de la PAC. Nous retiendrons :
• Les grands prédateurs. Les éleveurs de montagne s’inquiètent des bruits qui courent sur un lâcher de deux ourses femelles en Béarn, de la situation d’un ours entre Luz, Cauterets, Val d’Azun et de l’arrivée du loup. Mais ce qui a retenu l’attention c’est l’éventualité de l’arrivée de Slovénie, par le biais des ours, de l’encéphalite à tiques avec toutes les conséquences que cela peut avoir notamment sur les humains tant éleveurs que touristes, randonneurs, forestiers, etc. Cette maladie est mortelle dans 1 à 2% des cas sans possibilité de soins et peut laisser des séquelles dans 20 à 30 % des cas. (voir Vidéo de Marie-Lise Broueilh). Un sujet qui dépasse largement le cadre de l’agriculture de montagne.
• La pollution. La fédération des CUMA récolte environ 50 tonnes de plastique dans le département. Mais il n’existe pas de filière d’enlèvement et de traitement. Actuellement, 15 tonnes sont stockés sans possibilité d’évacuation.
• Le foncier et les conséquences de l’urbanisme

Le Préfet Jean-François Delage indique qu’il n’a pas d’information quant à un lâcher en Béarn. Quant à l’encéphalite à tiques, il découvre. Nul doute que les agriculteurs de montagne lui transmettront les informations. Pour les déchets plastiques, il recommande un rapprochement avec la fédération du BTP.

Louis Dollo

Les interviews (Jean-Louis Cazaubon, le préfet J-F Delage et Christian Puyo)
Marie-Lise Broueilh et l’encéphalite à tique

_ Mis en ligne lundi 20 avril 2009-23h35