Une fête de l’Humanité « qui tombe à pic »

L’ouverture officielle de la fête de l’Humanité des Hautes-Pyrénées a eu lieu samedi après-midi en face du lac de Soues et a débuté par un débat sur le thème « Racisme d’Etat : Menaces contre les institutions de la République » avant un apéritif animé et un concert de jazz et de musette. Dimanche matin, un débat sur « La loi Bachelot et ses conséquences sur les hôpitaux de proximité des Hautes- Pyrénées » a ouvert la journée de fête du PCF 65 qui a entre autres proposé une exposition sur la libération des camps de concentration et de nombreux stands associatifs ou d’information.

Le moment fort a été le meeting du dimanche après-midi qui s’est déroulé sous un chapiteau où avaient pris place un très grand nombre de militants et de sympathisants. A l’invitation de Christophe Verzeletti, secrétaire départemental du PCF 65 et de Marie-Pierre Vieu, responsable au collège national exécutif du PCF et présidente du Front de gauche au Conseil Régional, étaient présents Marie-George Buffet du PCF, ancien ministre et député de Seine Saint-Denis, Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche et Christian Picquet, président de la Gauche Unitaire.

Quelques instants avant de participer au meeting, tous les trois se sont exprimés à notre micro :

Christophe Verzeletti a ouvert le moment très attendu des interventions des invités au meeting : « C’est avec un grand plaisir que je vous accueille au nom de tous les communistes bigourdans. La date des 2 et 3 octobre tombe à pic dans ce contexte de luttes déterminantes ! Je vois ici des militants communistes et d’autres des forces de gauches, du monde associatif, syndical, ainsi que des citoyens non encartés….Jamais une rentrée n’a été aussi mouvementée, après un été brûlant et un président de plus en plus contesté…nous avons tous éprouvé ce sentiment de honte, de révolte…Trop, c’est trop !…On sent battre le cœur de gauche décidé à combattre la droite…Nous sommes un département qui a soif de justice sociale…. nous ne lâcherons rien sur ce département. La gauche est-elle à la hauteur ? C’est ce défi que nous devons relever : construire un projet populaire et un programme de gauche capable. Le meeting de cet après-midi avec la venue de personnalités reflète notre volonté de voir s’affirmer une gauche…Il ne s’agit plus de faire avec, mais de faire autrement !....Il nous faut des actions efficaces pour obtenir ce que nous voulons…Nous écrivons déjà l’après-sarkozysme. »

Josiane Perez