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Commémoration de la journée nationale de la Résistance

vendredi 27 mai 2022 par Rédaction

A l’occasion de la journée nationale de la Résistance, une cérémonie s’est déroulée ce vendredi 27 mai à 10 h au monument de la déportation des allées Leclerc à Tarbes.

 

Cette cérémonie placée sous l’autorité du colonel Thierry Rhone délégué militaire départemental adjoint des Hautes-Pyrénées était présidée par le préfet Rodrigue Furcy, en présence de Bruno Leroux, adjoint au maire de Tarbes, représentant Gérard Trémège. Assistaient à cette cérémonie de nombreuses personnalités de la ville et du département dont Jeanine Dubié députée, Maryse Carrère sénatrice, Philippe Baubay conseiller régional représentant la présidente Carole Delga, Andrée Doubrére conseillère départementale représentant le président Michel Pélieu ainsi que les porte-drapeaux. 

Le piquet d’honneur était armé par le 1er Régiment des hussards parachutistes.

 

Après l’arrivée des autorités ont suivi le salut au piquet d’honneur, la lecture du message du comité départemental de la résistance par le président Olivier de Clarens, la lecture du message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées par le préfet des Hautes-Pyrénées, le chant des partisans par la chorale ‘’Résistance’’, les dépôts de gerbe, la sonnerie aux morts, la minute de silence et l’hymne national.

 

Nicole Lafourcade

 

Message de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées

 

« Il y a 79 ans, le 27 mai 1943, se tenait, au 48 de la rue du Four, dans un Paris occupé où flottait le drapeau nazi, la première réunion du Conseil National de la Résistance.

Les représentants de huit mouvements de Résistance, six partis politiques et deux syndicats, décidèrent d’unir leurs forces pour lutter contre l’occupant nazi. Sous l’égide de Jean Moulin, missionné par le Général de Gaulle, dix-huit hommes et une femme s’unissaient pour déployer partout en France cet esprit de résistance qui animait ceux de Londres depuis le début de la guerre. Bientôt cet esprit deviendrait « la Résistance », rassemblant derrière elle les Françaises et les Français de tous horizons pour mener de l’intérieur le combat commun de la Libération.

Ce 27 mai 1943, rassemblé dans l’ombre, ce premier Conseil National de la Résistance allait permettre de transcender les différences de chacun derrière une même cause, celle d’une Résistance unie contre l’envahisseur. S’en suivirent les combats éclatants pour la libération de Paris, puis celle de l’ensemble de la France aux côtés des Alliés et, enfin, la reconstruction d’un pays libéré mais affaibli.

Au cœur de ce combat était la jeunesse, dont la fougue n’atténue pas le courage de ces lycéens et étudiants qui entonnèrent la Marseillaise aux abords de l’Arc de Triomphe, le 11 novembre 1940 ; cette fougue qui couvre de gloire la mémoire des fusillés du lycée Buffon ; et nous emplit de reconnaissance pour ces jeunes Français qui, refusant le Service du travail obligatoire, prirent les armes dans les maquis de France.

Aujourd’hui comme hier, l’esprit de la Résistance constitue une source d’inspiration et d’engagement pour les jeunes générations, qui incite à la générosité, à l’enthousiasme dans l’action et à faire face aux défis de notre temps.

Il y a 79 ans, au 48 de la rue du Four, ces résistants ont montré aux Français qu’il est un combat plus grand encore que ceux qui les avaient opposés, un combat pour la France, que les Français n’auraient pu gagner autrement que dans l’unité. Parce que c’est la France. Vive la République ! »