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Tarbes-Cognac, dimanche à 15h00 à Trélut

dimanche 6 mars 2022 par Rédaction

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Cognac a des motifs d’espérer

Hormis l’énorme défaite subie au match Aller (18-57), les Charentais ont des motifs d’espérer puisqu’ils ont causé des soucis aux Bigourdans lors des quatre rencontres précédentes. En demi-finale du Du Manoir 2019, Cognac avait éliminé Tarbes (19-18) au bout des prolongations, sur une pénalité contestée et contestable, réussie de plus de 50 mètres par Péluchon. L’an passé, Cognac était venu chercher un match nul mérité (9-9) et Tarbes s’était imposé de justesse (30-32), après avoir pris le large 3-19. Cette année, en match de préparation les Charentais ont cédé (21-28) après avoir mené 21-0.

Une dynamique favorable

Des Charentais qui peuvent se dire qu’ils ne sont pas si loin que ça des Bigourdans sur l’ensemble des oppositions précédentes. Surtout qu’ils n’ont rien à envier aux Tarbais en termes de résultats en Nationale cette année, avec le bonus défensif arraché à Nice (26-23), où Tarbes vient de perdre (50-6). Les Charentais ont fait mieux en battant Blagnac (22-14) et en s’imposant à Dijon (40-42). Ils ont même fait mieux que Tarbes, au niveau des écarts concédés, à Chambéry (- 21 / - 45), à Albi (- 16 / - 26), contre Massy (- 6 / - 10), à Nice (- 3 / - 44). Cognac, dernier à l’issue du match Aller avec 7 points (1 victoire, 6 défaites, 3 bonus défensifs), a fait mieux que Tarbes qui était sixième avec 17 points (4 victoires, 3 défaites, 1 bonus offensif). Sans compter les points administratifs (4 pour Cognac, 5 pour Tarbes), Cognac a marqué 18 points (3 victoires, 6 bonus défensifs) et Tarbes 10 points (2 victoires, 1 nul, 0 bonus). La dynamique est donc pour les Charentais depuis le match Aller, même si les Bigourdans ont un match de moins. Des points positifs sur lesquels les Charentais peuvent s’appuyer en plus d’un terrible sentiment de revanche. La plaie de l’humiliation du match Aller est encore purulente et cette cicatrice restera inscrite à jamais dans l’Histoire de l’Union Cognac-Saint-Jean-d’Angely. De plus, les Charentais viennent en Bigorre sans aucune pression négative car ils n’ont rien à perdre en cas de défaite (0 point au Classement Britannique) et tout à gagner en cas de résultats positifs (+ 4 points, + 2 points ou + 1 point). Cognac, qui vient de perdre à domicile un match, à quitte ou double, contre Bourgoin (16-17) sera animé d’un double esprit revanchard. Les Charentais, en plus de laver leur honneur du match Aller, laisseraient à leurs bourreaux leur place de premier relégable. Cela fait beaucoup de motivations…

Lâcher le frein à main

Contre Bourgoin, c’est la peur de perdre qui a paralysé, les Charentais qui ont mené tout le match et qui comptaient dix points d’avance (13-3) à la 70ème minute. Les Berjalliens ont été chercher la victoire par deux essais transformés (75ème, 78ème) contre une équipe tétanisée en fin de rencontre. « On a joué avec le frein à main sur des occasions qu’on aurait joué l’an dernier, quand on était en confiance », a confirmé Pascal Praud, l’expérimenté seconde ligne. « On n’est pas en confiance, on joue pour ne pas perdre. » Une situation qui risque d’être inversée en Bigorre, car Cognac, qui n’a plus rien à perdre, pourra lâcher le frein à main et appuyer sur l’accélérateur, comme l’a fait Tarbes au match Aller. Malgré cette nouvelle défaite à domicile, le seconde ligne garde confiance. « On a un calendrier favorable qui va nous permettre d’aller chercher des points, en espérant qu’il y ait des équipes qui craquent plus que nous. »

Deux changements dans le Groupe, huit dans le XV de départ

Compte tenu des joueurs disponibles, le staff présente une équipe solide avec, par rapport au Groupe de Bourgoin, seulement deux changement derrière. Bouscasse et Berger sortent remplacés par Kerr et André. Par contre, il y a sept roulements dans le XV de départ, avec Kerr-Duhourquet au centre, Billou à la mêlée, Thomas et Davetawalu en troisième ligne, Aho et Sharashidze en première ligne. 

Compos : 1 Aho, 2 Prudhon, 3 Sharashidze, 4 Lynch, 5 Praud, 6 Sordia, 8 Davetawalu, 7 Thomas, 9 Billou, 10 Villanove, 11 Sauvetre, 12 Kerr, 13 Duhourquet, 14 Lotawa, 15 Dospital

Remplaçants : 16 Vatubua, 17 Tougne, 18 Gulizzi, 19 Bidegain, 20 Mioche, 21 Lalarme, 22 André, 23 Hygonnet

Un match crucial pour Tarbes

Cette fois Tarbes, plus que contre Bourgoin, se retrouve au bord du précipice. Une victoire permettrait de dépasser d’un point Aubenas qui s’est largement incliné à Massy (35-3). Par contre une défaite, sans bonus, ferait dégringoler les Tarbais à une place de relégable, peut être la quatorzième et dernière place, si Dijon réalisait l’exploit contre Nice. Une cinquième défaite à domicile, contre un relégable, risquerait d’être préjudiciable, au classement d’abord mais aussi sur le moral pour la suite de la saison. Contrairement aux Charentais, les Bigourdans devront effacer de leurs mémoires le cavalier seul du match Aller, où tout leur avait réussi, contrairement à leurs adversaires. Car au-delà du score pharaonique, ce match avait été compliqué en première mi-temps et rude tout du long, comme en attestent les blessures plus ou moins longues de Combier, Lhusero et Duffau. Cognac est une équipe dure physiquement, comme le prouvent les blessures de Prétorius (carrière terminée), Ricart, Pees, Millet, lors des précédentes confrontations.

Rien ne sera fait

Fabien Fortassin tente d’inverser la pression. « Si Cognac perd, c’est terminé pour eux. Nous, qu’on gagne ou qu’on perde, rien ne sera fait. » L’autre différence, que souligne l’entraîneur, c’est que son équipe a un match en retard à jouer contre Aubenas. L’ancien ouvreur fait justement remarquer que sous sa houlette, Tarbes n’a jamais perdu contre Cognac avec un match nul (9-9) à Trélut, deux victoires en Charente (30-32 et 18-57) et un succès (28-21) en match de préparation. Un ascendant psychologique qui pourrait jouer, dans une fin de match compliquée où, les plus forts mentalement, l’emportent. Attention cependant à l’excès de confiance. Compte tenu de l’enjeu, les joueurs et le staff, sont partis se mettre au vert dans un motel, comme ils l’avaient déjà fait, avec bonheur, avant Bourgoin.

Retour des absents niçois

Pour ce match crucial, le staff enregistre le retour de blessure de Pees et la rentrée des piliers Erasmus, Aulika, des secondes lignes, Maninoa, Maximin, des troisièmes lignes Réal, Manu, Méron et du demi-de-mêlée Lhusero. Pees, qui a joué au centre ou à l’ouverture sous l’ère Fortassin, va retrouver le poste d’arrière qu’il a occupé pour la dernière fois en demi-finale d’accession contre Bourg-en-Bresse en mai 2018. Mamao et Vakacegu, vont être associés d’entrée au centre, comme en seconde mi-temps à Nice. A signaler aussi la titularisation de Palisse et de Duny pour débuter la rencontre. Pour le reste, c’est du classique, avec la charnière Lhusero-Berbizier, Paulet et Duffau aux ailes, Réal, Manu, en troisième ligne Maninoa-Maximin en seconde ligne et Mondon au talonnage. Seule demi-surprise la titularisation de Ricart à la place de l’inamovible Méron, qui revient de blessure.

Le staff, à l’exception des blessés Bessonart et Dumestre, pouvait compter sur l’intégrité de son effectif. Stanaway, Millet, Sajous, Combier, ont été laissés au repos. 

Compos : 1 Palisse, 2 Mondon, 3 Duny, 4 Maninoa, 5 Maximin, 6 Réal, 8 Manu, 7 Ricart, 9 Lhusero, 10 Berbizier, 11 Paulet, 12 Mamao, 13 Vakacegu, 14 Duffau, 15 Pees (Cap.)

Remplaçants : 16 Erasmus, 17 Lamothe, 18 Saint-Guilhem, 19 Méron, 20 Dulucq, 21 Cantan, 22 Oltmann, 23 Aulika

Jean-Jacques Lasserre