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La rentrée de Gérard Trémège devant la presse

jeudi 20 janvier 2022 par Rédaction

Traditionnelle rencontre de rentrée avec la presse ce jeudi matin pour Gérard Trémège, maire de Tarbes. L’occasion pour lui de souhaiter d’abord ses meilleurs vœux aux journalistes.


« Encore une année, dit-il, qui s’ouvre dans un contexte particulier comme l’année précédente. J’espère malgré tout, le contexte étant un peu différent, que nous pourrons retrouver nos activités normales. J’évoquais le contexte particulier de cette crise sanitaire qui est incroyable. Nous sommes dans les Hautes-Pyrénées avec un taux d’incidence qui frise les 3000 ! Si on avait eu ce taux d’incidence avec les virus précédents, ça aurait été catastrophique. À l’hôpital, nous avons à peu près la moitié des lits de réanimation qui sont occupés. Au niveau du nombre des personnes hospitalisées, on assiste plutôt à une décrue aujourd’hui. Néanmoins il y a des difficultés que nous rencontrons nous aussi à la mairie et dans l’ensemble des collectivités. De plus en plus de personnes sont positives et sont obligées d’être mises en confinement chez elles. Cette période n’est pas longue mais elle perturbe considérablement les services (écoles, crèches, cuisine centrale…). Avec les agents de la ville de Tarbes, la ville de Tarbes, les élus, nous sommes mobilisés en permanence ». 


Bilan des 20 ans du mandat de Gérard Trémège et de ses majorités


« En 2021, nous avons enregistré les 20 ans d’exercice de notre mandat. J’ai essayé de faire un bilan. En 20 ans, nous avons réalisé 335 millions d’investissement dans cette ville. Si j’ajoute les investissements de la SEMI, nous ne sommes pas loin de 500 millions d’investissement. Pour financer ces 335 millions, nous avons emprunté 142 millions d’euros, la différence ayant été financée par notre autofinancement et par les subventions. En même temps, on a remboursé 165 millions d’euros. Ce qui veut dire qu’on a désendetté la ville de 23 millions d’euros. Durant ces 20 ans, la fiscalité votée par la ville de Tarbes n’a pas été augmentée pendant 10 ans, notamment au cours des 4 dernières années. Il n’y a pratiquement pas de quartiers dans la ville où nous n’avons rien fait. Il y a des quartiers emblématiques sur lesquels les investissements ont été importants (le centre-ville, l’îlôt Marcadieu, la Halle, la place Sainte-Thérèse, le foirail, l’avenue de la Marne, Laubadère, le Bois blanc, les terrains de sport, les gymnases, la voirie, l’avenue Saint-Exupéry). Il y a des investissements emblématiques que nous n’avions pas programmés et qui se révèlent aujourd’hui particulièrement pertinents et productifs : le quartier de l’Arsenal sur lequel il y a aujourd’hui plus de 1000 personnes qui travaillent ; quand nous avons acheté ce site à la fin des années 90 c’était une friche industrielle ; le haras avec des investissements importants réalisés sur ce site. Ce qui nous a animés, c’est l’amour de notre ville, la foi en son avenir, la passion. C’est un engagement qui a changé la ville, tout le monde s’accorde à le reconnaître, même nos adversaires. Nous avons le sentiment d’avoir apporté une valeur ajoutée incontestable. L’histoire jugera la pertinence qui ont été les nôtres et le bien que nous avons apporté à cette ville et à ses habitants. Ça a été notre seul souci. Personnellement, ces 20 années ont été pour moi riches et douloureuses. Douloureuses parce que des attaques injustes ont été portées et qui font du mal à tout le monde ».


Parking Sempé devant la Brauhauban


Gérard Trémège : « Est-ce que nous avons le droit de nous opposer à un projet privé sur un terrain privé ? Un terrain qui a été mis à notre disposition moyennant un loyer pendant une dizaine d’années, ce qui nous a bien rendu service. Est-ce qu’on doit aujourd’hui empêcher la réalisation de ce projet privé pour réaliser 40 places de parking ? Alors qu’autour, sans compter les 760 places du parking Brauhauban, il y a 446 places de parking. Est-ce qu’on doit réaliser un référendum ? Demander à toute la population, demander aux habitants de Laubadère, de Solazur, de Mouysset, de n’importe où s’ils veulent que la ville achète le terrain et réalise un parking de 40 places, ce qui en ferait le parking le plus cher de France, un parking de surface plus cher que le coût d’un parking souterrain. Ce sont des propositions absurdes, moi je respecte le droit privé. Il y avait des maisons à cet emplacement. Qu’aujourd’hui certains s’émeuvent parce qu’il y aura demain devant eux un immeuble qui va leur cacher un peu le soleil ? Je ne vais pas rentrer sur les contraintes techniques pour l’organisation d’un référendum. Personnellement, je ne m’opposerai pas à ce projet d’autant qu’il a reçu un avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France en secteur protégé ».


Les projets majeurs


« Je rappelle les projets majeurs qui vont être engagés en 2022 : l’Orangerie du Jardin Massey (1,260 M€), l’école Jean Macé (5,400 M€ TTC), la halle du Foirail, l’église Sainte-Thérèse, la maison natale du Maréchal Foch, les travaux sur le haras et la Maison du cheval (600 000€), les études pour le Cloître du Jardin Massey, le projet de réhabilitation du Pari qui va être engagé (+ de 700 000€), des réflexions sont engagées sur la place de la Providence, poursuite du programme d’investissements sur les écoles (+ de 600 000€). La place au Bois sera terminée au mois de mai. Le parking du parc des expositions va être réaménagé. Réaménagement également de la rue de Cronstadt et autour de la statue du Maréchal Foch (600 000€). Le plan Lumière sera poursuivi (550 euros) ».


Les dossiers de l’agglo


« Nous sommes engagés avec l’agglomération sur des projets majeurs : le projet du centre hospitalier à Lanne. L’usine des sports est terminée. Nous n’avons pas pu organiser l’inauguration le 17 décembre comme c’était prévu, à cause du virus. C’est une réalisation exceptionnelle. Nous travaillons également puisque la ville de Tarbes est impliquée sur l’OSP Tarbes Lourdes Paris. L’OSP avec Air-France se termine au mois de juin prochain. Il nous appartient de trouver d’autres solutions pour que ce service à la population et aux entreprises soit maintenu. Ce n’est pas simple quand il y a en même temps en face de nous des initiatives qui sont prises pour faire en sorte que nous ayons le plus de difficultés possibles pour trouver un accord avec une compagnie d’aviation. Je considère que les destins de Tarbes et de Pau sont liés. Le destin de l’aéroport de Tarbes n’est pas lié à une absorption par celui de Pau mais à une collaboration pour avoir un aéroport commun, ce que je demande depuis 25 ans, avec deux plateformes et une liaison gratuite entre les deux. Aujourd’hui, Pau va être desservi à partir du 27 mars prochain par Transavia, une filiale low cost d’Air-France. Pourquoi la région, l’agglomération, le département et la ville de Tarbes sommes-nous amenés à contribuer au financement de l’OSP ? Parce que la ligne est déficitaire. Vous allez m’expliquer comment demain des lignes Pau-Paris avec une filiale low cost, c’est-à-dire des tarifs réduits, elle, ne sera pas déficitaire. Vous avez compris que c’est impossible et que donc ces déficits seront assumés par Air France, c’est-à-dire là aussi par le contribuable. Je considère que la présence de Transavia à Pau est une présence fragile. J’ai rencontré François Bayrou pour fixer un rendez-vous de travail. J’attends  ».


Animations et festivals


« Je reviens à Tarbes. Pour ce qui concerne les animations et les festivals, la période de la crise sanitaire nous a amenés à travailler différemment. Durant l’été 2021, les animations au haras ont été une réussite. En tout 15 000 personnes ont été accueillies sur le site. Tout était gratuit. On réfléchit à d’autres choses gratuits. Equestria formule ancienne est une formule sur laquelle nous devons réfléchir. Je crains que cette formule ne soit pérennisée » Michel Garnier a annoncé qu’un nouveau concept d’Equestria serait tout aussi attractif mais différent, autour de chevaux mais qui pourrait plaire. “Concernant le Tango, si la situation redevient normale, on estime qu’il y aura autant de festivaliers”. Pour les fêtes de Tarbes c’est un peu l’inconnu mais elles auront lieu, surtout au niveau des casetas en raison du contexte sanitaire et des travaux sur la place du Foirail”.


La friche vendue : 3 entreprises sont sur les rangs, création d’une quarantaine d’emplois 


La déclaration de Gérard Trémège :