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Cognac-Tarbes, dimanche à 15h30 au Parc des Sports

samedi 23 octobre 2021 par Rédaction

Une équipe de Cognac longue à se mettre en route

Cognac pointe à la treizième place (Classement FFR) avec 7 points (1 victoire, 5 défaites, 3 bonus) avec deux points d’avance sur Bourgoin (- 3 points de pénalité) mais à une victoire de la dixième place. C’est une occasion aussi de se rapprocher du ventre mou composé de Suresnes, Tarbes, Aubenas, Dijon, Dax… D’autant que Suresnes et Aubenas, qui reçoivent Albi et Massy, ne sont pas sûrs de l’emporter et que Dijon sera en danger à Nice, alors que Dax recevra une équipe de Bourgoin décomplexée par sa première victoire. C’est dire l’importance comptable de ce match contre Tarbes. De mauvais résultats qui peuvent s’expliquer par les absences, depuis le début de la saison, du demi-de-mêlée Berger et de l’ouvreur Villanove, tous deux blessés de longue durée. De plus, les deux sauteurs, le seconde ligne Praud et le troisième ligne Sordia, ont manqué, sur blessures, les trois premiers matchs. D’autres, comme le centre Lotawa, le troisième ligne Toevalu ou l’ex-Tarbais Taputaï, ont aussi été blessés. Aujourd’hui, Cognac a récupéré tous ses joueurs, avec les blessés longue durée qui sont en phase de reprise. Au bout de six matchs et de beaucoup de rotations, le Groupe devrait trouver peu à peu ses marques.

Le point de vue de Fabrice Landreau et la compo

On a du mal à imposer notre jeu

Des éléments qui peuvent expliquer ce début de saison compliqué avec deux défaites d’entrée, dont une à domicile contre Suresnes (22-27) et à Romans (58-13). Les Charentais se reprenaient à domicile contre Blagnac (22-14), avant de s’incliner trois fois de suite à Albi (39-23), contre Soyaux-Angoulême à domicile (24-27) et à Bourgoin (26-20). A part, les lourdes défaites à Romans et à Albi, celles contre Suresnes et à Bourgoin, sont de trop, selon Fabrice Landreau. « Contre Suresnes, il nous manquait des joueurs et on a lâché le fil du match, alors qu’on menait 19 à 9. Et ça, a été un petit peu ça, à tous les autres matchs. On a du mal à contrôler nos matchs et à imposer notre jeu. Le seul match qu’on a réussi, c’est contre Blagnac. Là, vraiment pendant les 80 minutes, on a bien tenu le bras de fer et ça nous a souri. A Valence, on s’est fait balayer, on a pris soixante points. A Albi on s’est réveillé à dix minutes de la fin et on en a pris quarante. Contre Angoulême, ça s’est joué à pas grand-chose et à Bourgoin, le match nous tend les mains. Il y a des faits de jeu, qui font qu’on n’a pas pu ramener la victoire. » Parmi ces faits de jeu, un essai refusé sur un ballon porté en fin de match et surtout, une pénalité accordée à Bourgoin, sur la ligne des 50 mètres, au lieu du renvoi. Et ce, pour avoir chambré les Berjalliens après le deuxième essai charentais. Une pénalité réussie par Gachet (23-20) alors que Cognac était revenu à égalité 20-20…

On perd mais on ne lâche rien

Lors du match de préparation, à Saint-Lary, perdu de justesse contre Tarbes, le Manager nous avait confié, qu’il s’était préparé à jouer le maintien avec une équipe renouvelée à moitié avec des jeunes joueurs. Aujourd’hui, Fabrice Landreau tente de dédramatiser la situation malgré cinq défaites, dont deux à domicile. « Nous, on ne se focalise pas trop là-dessus. Dans certains clubs, ça pourrait être la sinistrose, la crise sportive. Nous, ce n’est pas le cas. Il y a une excellente ambiance de travail, il y a beaucoup d’énergie, la motivation est toujours là. Je ne vois pas mes gars lâcher. On n’a pas beaucoup gagné mais en revanche, on ne lâche pas. On s’accroche à tous les matchs, que ce soit à Bourgoin, que ce soit face Soyaux-Angoulême, on ne lâche pas. Même la fin du match à Albi, était plutôt intéressante. On perd mais on ne lâche pas. Contre Suresnes, on perd sur un manque de maîtrise complet. Contre Blagnac, on s’est accroché jusqu’au bout. »

On a besoin d’un peu de temps

Avec un Groupe en complète reconstruction, composé à majorité de jeunes joueurs à forts potentiels, venu des Espoirs de Top 14 ou de Pro D2, l’amalgame ne s’est pas encore réalisé. « Je pense qu’on a besoin d’un peu de temps, » plaide le technicien. « Aucun de nos jeunes joueurs n’a connu ce niveau là. Ce niveau est exigeant, notamment physiquement, parce que c’est un niveau où il y a de gros gabarits. Ça tape fort, ça joue au rugby et ils n’ont pas l’habitude d’être soumis à ces pression là. Ils apprennent au fur et à mesure. On arrive à tenir le bras de fer mais on n’arrive pas à maîtriser les rencontres du début à la fin. » D’autant plus que Fabrice Landreau fait beaucoup tourner son effectif. Depuis le début de la saison 31 joueurs sont entrés sur le terrain avec en plus beaucoup de rotations d’un match à l’autre. « Je n’ai pas d’équipe type. On s’entraîne beaucoup et j’ai un Groupe très homogène, avec des Garçons qui sont du même niveau et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle. Je n’ai pas des gars qui surnagent et moi, je fais beaucoup de rotations. J’essaie de jouer sur la fraîcheur mais il y a certains postes où, à cause des blessures, je suis obligé de cumuler. » C’est le cas notamment à la mêlée et à l’ouverture en l’absence de Berger et de Villanove où Billou et Lalarme ont accumulé les titularisations. « D’une manière générale, en première ligne, en seconde et en troisième ligne, ça tourne tout le temps. Les centres, c’est plus difficile et la semaine dernière, j’ai laissé souffler Dospital et Billou, en vue de la réception de Tarbes. »

Une victoire nous permettrait de recoller au peloton

Les Charentais, dos au mur, sont en plus revanchards contre les Tarbais qui restent sur un nul et deux victoires, dont une en match de préparation. Trois matchs qui laissent beaucoup de regrets, car les Unionistes auraient pu tout aussi bien remporter les trois rencontres. Les deux équipes se ressemblent, même jeunesse, même profil de jeu et de joueurs et qui sont très proches l’une de l’autre. Ce match est primordial pour Cognac, qui reste sur trois défaites d’affilée et qui ne peut pas se permettre de perdre un troisième match à domicile. D’autant plus que ce serait le second, après Suresnes, contre un adversaire direct. « Le match contre Tarbes, est important au point de vue comptable, parce qu’aujourd’hui, on est avant dernier mais le dixième est à onze points. Une victoire nous permettrait de recoller au peloton et une défaite nous scotcherait dans la zone rouge. C’est ce qu’il faut absolument qu’on évite. Maintenant, ce qu’il nous faut, c’est gagner des matchs. » Pour l’avoir affronté trois fois, l’ancien talonneur connait bien cette équipe tarbaise qu’il respecte mais ne craint pas trop, car les confrontations précédentes ont été très serrées. Un match nul 9-9 à Tarbes où Cognac aurait dû gagner et deux défaites, en Championnat et en match de préparation, que les Charentais auraient pu gagner aussi. Deux défaites aux scénarios différents puisqu’en championnat l’UCS s’est incliné 31-32, après avoir été mené 0-19 au bout de onze minutes de jeu. En match de préparation, c’est Cognac qui prenait un départ canon 21-0 en douze minutes mais qui s’inclinait au final 21-28.

Retours de Lotawa, Zubizarreta et Lavenatakoroï contre Tarbes

Le staff aligne sur le banc six avants et deux trois-quarts (au lieu du classique cinq/trois) pour faire face à la densité du pack bigourdan, qui impressionne en ce début de saison par la qualité de sa conquête. Il n’y a que cinq changements dans le quinze de départ par rapport à Bourgoin. Lotawa et Zubizarreta reviennent dans le Groupe, Dospital, Billou et Sharashidze redeviennent titulaires. Lavenatakoroï, absent depuis Albi, remplace Davetawalu sur le banc. Hygonnet, blessé est remplacé par le jeune Drie. L’ex-Tarbais Taputaï conserve sa place de titulaire acquise pour la première fois la semaine dernière à Bourgoin. A noter que c’est la première fois, depuis le début de la saison, que Vatubua, Gau, Taputaï et Praud ne tournent pas et sont reconduits dans le quinze de départ. Preuve, une fois de plus, de l’importance du résultat, puisque contrairement à son habitude, Fabrice Landreau ne fait pas tourner son cinq de devant, à l’exception d’Hygonnet qui est blessé. 

Compo de Cognac : 1 Vatubua, 2 Gau, 3 Sharashidze, 4 Taputaï, 5 Praud, 6 Zubizarreta, 8 Bidegain, 7 Sordia, 9 Billou (Cap.), 10 Lalarme, 11 Avinens, 12 Karea, 13 Duhourquet, 14 Lotawa, 15 Dospital

Remplaçants : 16 Prudhon, 17 Tougne, 18 Lavetanakoroï, 19 Lynch, 20 Toevalu, 21 Brouscasse, 22 Reynaert, 23 Drie

Propos recueillis par Jean-Jacques LASSERRE