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Enseignants, parents d’élèves inquiets de l’insécurité de l’école Jean Macé

vendredi 2 juillet 2021 par Rédaction

Une conférence de presse était organisée ce vendredi matin devant l’école Jean Macé à Tarbes par la CGT de la mairie, les représentants des parents d’élèves de l’école, les syndicats enseignants et les DDEN pour évoquer la situation de cette école à la suite de la table ronde qui s’est tenue mercredi dernier en matinée.

Le représentant du syndicat CGT de la ville de Tarbes a indiqué : « Nous avons proposé que durant la construction de la nouvelle école les élèves et les enseignants s’installent à l’école Anatole France. Il y a dans cette école 16 salles et 7 sont occupées, ça veut dire qu’il y a un potentiel pour accueillir de façon temporaire toute la structure sachant qu’ à Jean Macé il y a 115 élèves pour 5 classes dont une est déjà installée à Anatole France. Cela veut dire qu’il y a un potentiel aujourd’hui pour l’accueil des élèves de Jean Macé. Lors de cette table-ronde, M. Craspay n’a pas retenu notre proposition mais en plus il a quitté la table ronde. Nous appelons à l’organisation d’une nouvelle table ronde avec un président de séance différent. Nous souhaitons le maire car nous pensons qu’il aurait manœuvré différemment et Romain Giral, le président du CHSCT à la mairie ».

Et de poursuivre : « Nous n’avons pas tous les éléments en main, nous savons que matériellement et techniquement c’est faisable. Il faut étudier cette option. On veut mettre cela sur la table. Depuis septembre 2020, nous ne cessons de travailler sur ce dossier, le corps enseignant, les parents d’élèves, le syndicat CGT ville de Tarbes, etc.… nous avons avancé pas à pas, le sujet a été mis à l’ordre du jour de trois CHS, plus un CHS extraordinaire. Il y a quand même une prise de conscience autant au niveau de l’administration que des élus pour aboutir à l’acceptation et l’organisation d’une table ronde, tout le monde était autour de cette table sauf le syndicat des enseignants qui n’a pas été invité. En 10 minutes, M. Craspay a balayé 9 mois de travail collectif des élus des représentants du personnel, des parents d’élèves et de l’éducation nationale. On n’impose rien, on propose. Au minimum nous demandons que les propositions que nous faisons soient étudiées.

Nous demandons à ce que M. Craspay ne participe pas à cette nouvelle table ronde car il a cristallisé le débat et plus personne ne veut parler avec lui. Nous avons envoyé un courrier au maire pour évoquer cela et si un jour il se passe un drame au sein de cette école sa responsabilité pénale sera engagée. »

Véronique Duran, FSU, déplore que le FSU n’ait pas été invité à cette table ronde. Elle alerte sur des problèmes de sécurité dans cette école  : « Depuis plusieurs semaines, nous demandons, qu’une poignée soit remplacée, s’il y a un incendie et que la porte est fermée les enfants ne pourront pas sortir. Qu’est-ce qu’on dira ? Ce n’est pas non plus normal d’arrêter le chauffage en hiver pour faire chauffer les repas ? Dans une classe, il n’y a qu’une porte alors que la réglementation en impose deux dès qu’il y a plus de 19 personnes dans une classe. Nous avons l’impression que ces questions de sécurité n’intéressent personne ! Si un accident arrive, on saura trouver les responsables. Nous sommes très inquiets ». La représentante du FSU à salué le travail des enseignants qu’elle qualifie de personnel, volontaire et soudé.

Jean Marc Tella, délégué départemental de l’éducation nationale pour l’école Jean Macé, poursuit : « Je n’étais pas invité à cette table ronde mais je me suis imposé. L’état des locaux actuels de cette école ne garantit pas l’épanouissement des élèves. Il y a eu des commissions de sécurité, des visites, nous allons saisir toutes les administrations qui ont donné un avis favorable : l’inspection académique, la préfecture, l’officier sécurité des pompiers ».

Il a rappelé l’accident de Barbotan-les-Thermes qui s’est produit il y a quelques années où tous les signataires étaient passés au tribunal. Il a également mis en garde l’ensemble des administrations car elles ont engagé leurs responsabilités.

« Les enfants scolarisés dans cette école sont en danger, les conditions d’épanouissement des enfants ne sont pas non plus acceptables avec le bruit des travaux. Les classes doivent aller sur un autre établissement durant ces travaux.

Plus de 80 % des parents et les enseignants sont pour la délocalisation temporaire des classes. Nous allons saisir toutes les administrations compétentes qui vont devoir assumer leurs responsabilités. »

Un parent d’élèves a exprimé l’inquiétude qui règne dans cette école constatant tout au long de l’année qu’il y avait des soucis de sécurité. « Nous pensions que la table ronde permettait de trouver une solution. Il y a des problèmes tous les jours à cause de ces conditions de travail dans ces locaux. Nous souhaitons une solution à cette situation ».

Nicole Lafourcade