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Le repreneur de Tarbes Industry, Frank Supplisson, placé en garde à vue

mercredi 8 juillet 2020 par Rédaction

Selon une information de la radio France Bleu Orléans, Frank Supplisson, repreneur de l’entreprise Tarbes Industry (ex Vallourec et Altifort), Frank Supplisson qui est aussi président de l’agglomération de Montargis pour a été mis en garde à vue, ce mercredi 8 juillet. Il est interrogé la brigade financière de la Direction interrégionale de la police judiciaire d’Orléans dans le cadre d’une enquête pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics.

Le procureur de la République de Montargis, Loïc Abrial a confirmé l’information de France Bleu Orléans.

La garde à vue de Franck Supplisson s’inscrit dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte contre X par le parquet de Montargis. Il est interrogé sur l’affaire de la SARL « Le Bon Gîte ». En 2018, Frank Supplisson avait pris la décision, en vertu d’une délégation du conseil d’agglomération, de louer trois appartements pour 450 euros par mois chacun à la SARL « Le Bon Gîte » dont il détient 20% des parts de cette société, précisent nos confrères de France Bleu Orléans.

Franck Supplisson doit aussi s’expliquer sur l’affaire du restaurant « du Pain sur la planche ». L’agrandissement de la terrasse de cet établissement devant un immeuble appartenant au président de l’agglo montargoise aurait été financé en 2017 par la Ville de Montargis. Franck Supplisson était à cette époque maire adjoint, il a démissionné en août 2019.

Les salariés de Tarbes Industry n’ont pas manqué de réagir à cette information. « Nous venons d’être alertés de l’information concernant Franck Supplisson. Par ailleurs nous vous informons du fait qu’en dépit du CSE du 3 juillet dernier qui s’est déroulé dans un bon esprit, les inquiétudes du personnel perdurent et nous enregistrons des départs qui mettent de plus en plus à mal le savoir faire de l’entreprise ainsi que sa capacité à répondre aux exigences de qualité qu’imposent les marchés DGA et Nexter. Nous avons renouvelé notre demande d’une table ronde en Préfecture sans attendre le mois de septembre 2020 ».