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Brigitte Barèges, députée-maire de Montauban, conduira la liste UMP aux Régionales

dimanche 22 mars 2009

Brigitte Barèges, députée-maire de Montauban, conduira la liste UMP aux Régionales de 2010

Du 16 au 22 mars, les militants UMP étaient appelés à désigner les chefs de file aux élections régionales de 2010. En Midi-Pyrénées, deux candidats étaient en lice : Gérard Trémège, maire de Tarbes, conseiller régional et actuel président du groupe UMP au Conseil régional, et Brigitte Barèges, députée-maire de Montauban. Ces dernières semaines, les deux candidats ont arpenté les huit départements de la région pour essayer de convaincre les électeurs de leur formation. Le résultat vient de tomber : Brigitte Barèges l’a emporté. Brigitte BAREGES : 2689 voix 54,63% ; Gérard TREMEGE : 2233 voix 45,37% - Taux de participation : 45,50%. Il semblerait que la position géographique du Tarn et Garonne ait joué en faveur de Brigitte Barèges. Les militants haut-garonnais, plus nombreux, auraient fait pencher la balance.

Voici la profession de foi qui avait été envoyée par celle qui a remporté cette primaire interne :

Prête à relever le défi !

Les 16 et 22 mars prochains les militants UMP auront à élire le chef de file du mouvement pour les prochaines élections régionales en Midi-Pyrénées. Deux candidats sont en lice : Gérard Trémège, maire de Tarbes et moi-même. A mon initiative, des réunions ont lieu dans tous les départements pour permettre aux militants de rencontrer les deux candidats et juger de leur motivation. A ce stade de la campagne, des différences commencent à apparaître nettement.

Contre la politique de M. Malvy
Tout d’abord, je considère, contrairement à mon concurrent, que les choix politiques du président sortant Martin Malvy, doivent être contestés. Plus fondamentalement, le bilan de l’équipe sortante n’est pas bon en particulier en faisant la part belle au saupoudrage et au clientélisme. De même, dans un contexte de crise économique, on ne peut que critiquer un nouvel alourdissement en 2009 de la pression fiscale régionale (+ 2,5 % sur le foncier bâti, +1,5 % sur le non bâti, + 3% sur la taxe professionnelle). Dans le même temps, il est consternant d’observer que l’économie (3,6 %) et l’agriculture (2,1%), sont réduites à la portion congrue du budget. Pire encore, depuis 2004, la part régionale des impôts locaux a été augmentée de 30 % et la taxe professionnelle de 32 % ! Ce n’est pas comme cela, dans le contexte actuel, que l’on soutiendra efficacement l’activité des entreprises et des ménages. Il semblerait effectivement que M. Malvy n’a pas pris conscience de la crise économique que traverse notre pays et n’a lancé aucun plan de relance régional comme il aurait pu le faire.

Pour un projet alternatif
Pour ma part, je souhaite conduire un vrai projet alternatif qui reposera sur deux axes. D’une part, un plan de développement économique concerté entre les huit départements. Ce plan prévoira et organisera, dans un souci d’aménagement équilibré des territoires, les voies de liaison indispensables par la route, le fer, l’eau et le numérique, des bassins d’emploi associant industrie et recherche au sein des deux grands pôles majeurs (aéronautique et agriculture) et une vraie politique de l’énergie hydraulique et solaire et de développement durable.
D’autre part, dans le prolongement de la tradition gaulliste et humaniste à laquelle je me réfère, il sera nécessaire d’assurer l’équité entre les habitants en matière de logement, d’accueil pour les personnes âgées et handicapées ainsi que par un accompagnement au maintien de la démographie médicale dans les zones rurales et sous médicalisées. Il me plait ainsi de citer Charles de Gaulle pour qui « il n’y a de querelle qui vaille que celle de l’Homme ».

Ensemble
L’enjeu de ces primaires est de choisir le chef de file de l’UMP, mais dès le 22 mars au soir, nous devrons nous rassembler pour mener ces élections contre l’équipe en place. La bataille d’aujourd’hui devra préfigurer la reconquête de Toulouse et de toutes les villes perdues par la droite récemment, voire même de gagner des bastions de gauche.
Certes, la tâche s’annonce ardue dans une région où sept départements sur huit sont à gauche mais il n’y a que les combats que l’on ne mène pas qui sont perdus d’avance. Enfin, comme le disait Sénèque : « ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas que les choses sont difficiles ». Je suis prête à relever ce défi !

Brigitte Barèges, député-maire de Montauban
Mis en ligne dimanche 22 mars 2009