Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Les trois canons de l’époque Louis XV ont trouvé leur place sur le site de l’arsenal

jeudi 27 février 2020 par Rédaction

Ce mercredi midi, les trois canons datant de l’époque Louis XV ont été installés sur l’esplanade située au sud de la MDA, le long de l’avenue des Forges sur le site de l’arsenal.

« J’ai souhaité conserver ces trois canons lorsque nous avons acheté ce site industriel. Ils étaient placés devant l’entrée du bâtiment de la direction. Nous les avons fait restaurer en les respectant. Ils datent de l’époque Louis XV et ont une valeur certaine rare et rare surtout dans cet état, car tous les canons de l’époque ont été refondus. Ceux-là ont été préservés, ce qui fait leur valeur historique », a expliqué le maire de Tarbes.

Le canon Pan, fondu en 1745 à Strasbourg par J. Maritz (II) d’un calibre de 24 livres. Il mesure 3,27 m de long et pèse 2690 kg.

Le canon Le Castor, fondu en 1736 à Lyon par J. Maritz (I) d’un calibre de 12 livres. Il mesure 2,97 m de long et pèse 1560 kg.

Le canon Le Sourd, fondu en 1746 à Lyon par J. Maritz (II) d’un calibre de 12 livres. Il mesure 2,94 m de long et pèse 1535 kg.

Ces trois canons sont décorés des armes et emblèmes du roi de France (soleil rayonnant et devise NEC PLURIBVS IMPAR) sur le premier renfort, de la maxime attribuée par Richelieu à l’artillerie royale en 1628 (VLTIMA RATIO REGVM) sur un ruban à mi-volée , des armes et titulature de Louis Charles de Bourbon (comte d’Eu, duc d’Aumale, capitaine général de l’Artillerie de France de 1736 à 1755) à la base de la volée , d’anses en dauphin pâmé et des frises d’ornements sur la ceinture de volée et à la base de la tulipe , d’un cul de lampe (lion de Némée pour Pan, un magot pour Le Castor et un coq pour Le Sourd).

Ces canons’’ rechambrés ‘’ en pièces de forteresse sous le second empire ont suivi l’Arsenal dans son déplacement jusqu’à Tarbes lors de la guerre franco-prussienne de 1870-71. L’issue rapide de ce conflit et l’évolution de l’artillerie les rendant obsolètes, ils ont été conservés comme pièces historiques de décoration sur le site.

Nicole Lafourcade