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COUPE DE FRANCE 2020

lundi 17 février 2020 par Rédaction

Une finale royale et inédite

 

(Compte-rendu LFB) Pour la septième année de suite, Bourges participera à la finale de la Coupe de France féminine et défendra son titre sur le parquet de l’AccorHotels Arena en avril prochain, contre Lyon. Une finale royale et inédite entre le détenteur de la Coupe de France et le Champion de France en titre.

 

Bourges (LFB) - Tarbes (LFB) : 77-42 (13-10, 25-14, 15-5, 24-13)

Comme hier, Alexia Chartereau pour Bourges et Tima Pouye côté TGB assurent le scoring (4-4, 3’). Les deux équipes peinent à trouver du rythme, la réussite n’est pas au rendez-vous. Les premières rotations Tango font leur effet mais Tarbes s’accroche (13-10, 10’). Ce que l’on pressentait en fin de 1er QT se confirme, les Berruyères mettent petit à petit la main sur le match avec Dubié à la baguette (27-13, 15’). Physiquement plus frais, Bourges s’envole alors que le TGB va devoir trouver un second souffle s’il veut continuer à exister (38-24, 20’).

Marissa Coleman s’illustre dès la reprise avec 4 points de suite puis Sarah Michel met son équipe au chaud de loin (46-24, 23’). Tout l’effectif bigourdan tire la langue et paye ses efforts de la veille. En s’appuyant sur une défense qui n’a laissé que 5 points au TGB dans ce quart-temps, Bourges file vers la victoire (53-29, 30’). Les 10 dernières minutes ne changent rien à la physionomie d’une rencontre que les Berruyères auront dominé de la tête et des épaules. Pour la septième fois de suite, la formation du Cher se qualifie pour la finale de la Coupe de France féminine (77-42).

Réactions d’après-match

François Gomez (entraineur de Tarbes) : "Il y a deux classes d’écart entre les équipes. L’une va jouer un quart de finale d’Euroligue, l’autre se bat pour le maintien. On débute bien mais on explose sur 2-3 temps-forts de Bourges."

Tima Pouye (joueuse de Tarbes) : "On paye un peu le match d’hier. On aurait pu tout faire mieux, c’est un long travail. Le championnat revient, il faudra travailler encore plus."

Olivier Lafargue (entraineur de Bourges) : "On était intenses, bien dans la tête. On veut voyager loin et s’améliorer. Défensivement on a franchi un cap, on n’a pas eu de temps faible ce soir."

Alexia Chartereau (joueuse de Bourges) : "Le contrat est bien rempli, ce week-end pouvait être piège. On a fait un match plus complet aujourd’hui. On va d’abord célébrer avant de penser à la finale."

 

Lyon (LFB)-Montpellier (LFB) : 86-74 (24-23, 21-10, 21-19, 20-22)

Cette rencontre démarre sans round d’observation, le collectif lyonnais emmené par la diabolique Julie Allemand est bien en place. Derrière l’arc ou dans la raquette, l’ASVEL a toujours la solution, même la jeune Makani se montre précieuse. Le BLMA reste au contact grâce à Gaby Williams. L’ailière US trouve aussi bien la mire de loin qu’elle se montre percutante, elle inscrit 11 des 23 points de son équipe dans le premier quart-temps.

Un numéro de solliste de Johannes et un tir lointain de Tanqueray donne un peu d’air aux Lyonnaises (33-25). Un écart qui ne cesse de grossir malgré une grosse dépense d’énergie des joueuses de Thibaut Petit. Deux paniers de suite d’Helena Ciak porte l’avance de l’ASVEL à +10 (39-29). Gaby Williams d’un côté et Marine Johannes de l’autre se livrent un duel à distance. C’est l’arrière tricolore qui a le dernier mot en inscrivant le panier au buzzer offrant 12 points d’avance à son équipe au moment de rejoindre les vestiaires (45-33).

Après un retour sur le parquet un peu brouillon où les fautes et les balles perdues s’enchainent, les deux équipes retrouvent leur jeu. Bernies à trois points, puis Milapie et Tchatchouang à deux, permettent à Montpellier de revenir sous la barre des 10 points. Johannes veille et calme les ardeurs des héraultaises d’un nouveau triplé et deux lancers (61-47).

Dans le dernier quart-temps, malgré les efforts conjugués de Whitcomb et de Williams, Montpellier ne parvient pas à revenir. La formation héraultaise est bien impuissante face au show de Johannes qui multiplie les coups de génie dont elle est la seule à avoir le secret. L’écart monte même à 19 points après un nouvel exploit de l’arrière lyonnaise (76-57). La fin de rencontre est une formalité et LDLC ASVEL s’impose 86 à 74.

60 ans après sa dernière finale de la Coupe de France féminine, remporté face au Paris UC, Lyon se qualifie pour la finale 2020 qui aura lieu le samedi 25 avril prochain à l’Accor Arena à Paris. L’ASVEL y affrontera le Tango Bourges Basket vainqueur de l’autre demi-finale face à Tarbes (77-42).

Les réactions

Marine Johannes : "Nous avons réalisé une bonne première mi-temps. On savait qu’au retour des vestaires, elles seraient plus agressives, nous devions les "enfoncer". Nous avions à coeur de nous qualifier pour la finale. La Coupe de France c’est une compétition particulière et notamment la finale. J’ai la chance de l’avoir déjà vécue et remportée 3 fois avec Bourges."

Thibault Petit : "C’est difficile de gagner un match quand on est autant dominé au rebond (43 contre 26). Lyon a été plus frais et plus physique que nous. Enchainer deux matches de l’intensité que l’on a eu en moins de 24 heures c’est dur."

Romane Bernies : "C’est usant de courir après le score, nous n’avons pas toujours fait le travail en défense. Je regrette notre attitude sur certaines séquences. Nous avons joué avec nos armes mais c’était compliqué."