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Les salariés d’Altifort toujours dans l’impasse.

mardi 12 novembre 2019 par Rédaction

Les salariés d’Altifort SMFI Tarbes attendent plus que jamais de la part des pouvoirs publics qu’ils interviennent pour permettre de sauvegarder l’outil industriel et l’emploi sur le site de Tarbes compte tenu des incertitudes qui pèsent sur les perspectives de reprise du site. Cela suppose que le Ministère des Armées et le groupe Nexter affirment clairement leur volonté de maintenir sur le territoire national une production stratégique.

Ils étaient rassemblés ce mardi depuis 7 heures. En fin de matinée, lors d’une conférence de presse, Benjamin Duez, délégué syndical CGT de l’entreprise tarbaise, a indiqué : « L’audience du 6 novembre ayant été repoussée par décision du tribunal de commerce de Paris notre sort sera donc fixé le 27 novembre à 16 heures.

A ce jour nous n’avons qu’une seule offre, mais elle n’est pas recevable au niveau du tribunal car il y a des conditions suspensives qui ne sont toujours pas levées, le repreneur demande à Nexter un contrat de 2 ans avec 50 000 pièces et un financement à hauteur de 50%, de plus ce repreneur dit qu’il ramène un financement d’un million d’euros , mais est-ce vrai ? Car ce monsieur ne dit pas d’où il sort ce million d’euros.

Nous lui avons demandé de venir ici sur le site pour nous donner des éléments concrets. Il devrait venir ce mercredi 13 novembre, nous n’avons pas encore d’horaire et nous attendons la confirmation de sa venue, même la direction n’est pas au courant.

Nous sommes inquiets pour notre avenir et que le 27 novembre on nous annonce une liquidation judiciaire de l’entreprise tarbaise.

La semaine dernière, nous avons eu une réunion téléphonique avec le ministère des Armées et le délégué interministériel. Ils nous ont expliqué que par rapport aux demandes du repreneur sur les 50 000 pièces ce n’est pas possible, on est plutôt sur 10 000 à 20 000 pièces et s’il n’y a pas les 50 000 le repreneur retirera son offre. A 35 000 pièces on sera en mode survie et on ne peut pas accepter cela, surtout avec ce que l’on vient de vivre avec Altifort.

Si notre entreprise ferme, Nexter peut se livrer en Finlande et en Espagne, donc il ne sera pas impacté.

Si rien n’aboutit dans les jours qui viennent nous partons carrément vers le licenciement, il n’y aura pas non plus de plan social et nous aurons le minimum légal.

Notre action de ce jour a pour but d’alerter les pouvoirs publics sur notre situation et d’essayer de trouver une roue de secours pour protéger nos emplois et laisser vivre notre usine. »

A la reprise d’Altifort, l’entreprise comptait 54 salariés. Aujourd’hui il en reste 34, un bon nombre d’entre eux ont pris d’autres directions.

Nicole Lafourcade