Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Tarbes-Fleurance, samedi 6 octobre à 18h30 à Trélut

jeudi 3 octobre 2019 par Rédaction

Blagnac, Narbonne, Aubenas et Saint-Sulpice en guise de trophées…

Au moment de l’annonce des Poules, Fleurance apparaissait comme l’un des « Petits Poucets » de la Poule avec les promus Mauléon et Pamiers. L’an passé, le nouveau promu n’avait remporté que cinq de ses vingt rencontres de la saison et aurait été relégable dans une Poule de douze clubs. Le club gersois avait terminé avec 34 points (5 victoires, 2 nuls, 4 bonus) mais loin devant Graulhet (21 points, 2 victoires, 3 bonus). L’an passé Fleurance avait battu sur son terrain Rodez 26-14 (6ème journée), Saint-Sulpice 14-10 (15ème), Graulhet 38-32 (18ème), Céret, avec le bonus offensif, 62-10 (20ème) et Blagnac 24-21 (22ème) et fait deux matchs nuls contre Narbonne 16-16 (8ème) et Aubenas 12-12 (10ème). Battre Blagnac, futur demi-finaliste et faire match nul avec un club qui descend de Pro D2 et un ex pensionnaire de la Poule Elite, montrent que cette équipe avait des arguments.

Fleurance vise la qualif en Du Manoir

Cette année, la donne a changé parce que Fleurance, à l’intersaison, a effectué un énorme recrutement avec seize arrivées pour seulement six départs et un changement du duo d’entraîneurs. Bernard De Giusti (avants) et Mickaël Carré (arrières), anciens joueurs et entraîneurs de Colomiers, adeptes d’un jeu complet, sont venus apporter leur expérience du haut niveau. Après trois journées, les Gersois occupent la 6ème place avec 8 points (2 victoires) à deux points de Tarbes et à un point de Mauléon et de Saint-Sulpice. Et ce, malgré deux déplacements, lors des deux premières journées, soldés par un large revers à Blagnac 50-26 et deux victoires à Mauléon 22-24 et contre Lannemezan 16-15. Le score à Blagnac est un peu en trompe l’œil, car Fleurance a marqué quatre essais, à une équipe qui n’en a pris qu’un seul lors des deux rencontres suivantes. Avec neuf essais inscrits, les Gersois sont juste derrière Blagnac (10 essais) et devant Tarbes (8 essais). Les Tarbais devront donc se méfier de cette équipe qui n’avait cédé que face à la puissance et aux ballons portés des Blagnacais. C’est une équipe, décomplexée par ses résultats, qui va venir à Trélut pour respecter le discours du début de saison du staff. « On va essayer de faire jouer tous les matchs pour les remporter. Après, on est conscient qu’on ne les remportera pas tous. Mais il faut qu’au moment où les joueurs entrent sur le terrain, ils aient à l’esprit de pouvoir rivaliser avec toutes les équipes. »

Historique

Le club a vu le jour en 1907 mais n’a défrayé la chronique qu’à partir de 1970* et sa montée en troisième division, après deux titres Honneur Armagnac-Bigorre. L’année de sa montée, Fleurance est finaliste et monte en deuxième division. En 1975 le club gersois rejoint le Groupe B de première division et remporte le Challenge de l’Essor en 1976. Fleurance redescend l’année suivante en deuxième division, puis en troisième division. En 1984 le club, finaliste de la troisième division remonte en deuxième division avant de plonger en Fédérale 2. Après avoir évité de peu la relégation sportive en 2011, Fleurance fait partie des meilleures équipes de la Fédérale 2. Après plusieurs échecs, les Fleurantins, premiers de Poule, sont vice-champions de France contre Bédarrides et accèdent à la Fédérale 1 en 2018. Le club a mis en place un Centre de Perfectionnement destiné aux jeunes gersois, qui forment un vivier important. Le but est d’attirer les meilleurs jeunes du Département afin de pérenniser Fleurance en Fédérale 1. En attendant le retour d’Auch, l’US Fleurance est le club majeur du Gers. Fleurance avec 0,7 M€ de budget et ses 6 300 habitants, fait partie des « Petits Poucets » de la Poule. Comme tous les autres clubs « amateurs », Fleurance s’entraîne deux à trois fois par semaine, selon les semaines, à partir de 18h30 après les horaires du travail. A l’exception des trois étrangers qui ont des contrats fédéraux à tiers-temps et de trois joueurs, qui sont pluriactifs à mi-temps, tous les autres joueurs travaillent.

*Un essor qui coïncide avec l’apogée économique et politique de Maurice Mességué, élu Maire de Fleurance en 1971, Conseiller Général et Président de la CCI du Gers, qui a installé à Fleurance ses Sociétés « Laboratoire des Plantes Sauvages » et Fleurance chez soi ».

Des joueurs emblématiques

Plusieurs joueurs emblématiques, comme les internationaux Marcel Laurent (Vice Président de la FFR, Sélectionneur de l’équipe de France de 1949 à 1980), Scott Murray, Benjamin Noirot, Paul Biemouret*, Jean-Claude Malbet, Philippe Mothe et les « Bigourdans » Guillaume Bouic, Michel Crémaschi, Gildas Moro, Luc Lafforgue, Jean-Paul Trille, ont porté les couleurs fleurantines. D’autres joueurs réputés, comme Frédéric Couzier (Auch, Colomiers), Djalil Narjissi (Agen), Anthony Lagardère (Auch, Castres, Dax), Bernard Lafitte (Auch) ont joué à Fleurance, souvent en fin de carrière.

*En 1972, l’arrivée du capitaine d’Agen provoque l’ire d’Albert Ferrasse, le Président omnipotent de la FFR, qui met en place une licence rouge pour toutes les mutations, avec interdiction totale de jouer, même en équipe réserve, si le club quitté oppose son véto… Une interdiction totale de jouer qui sera levée au bout d’une année. Paul Biemouret a été, bien entendu, interdit d’équipe de France.

Un recrutement XXL

Après le maintien de l’an passé Fleurance vise désormais la qualification en Du Manoir, comme le prouve un recrutement XXL pour se renforcer dans toutes les lignes. Avec peu de départs et beaucoup d’arrivées, tous les postes ont été doublés. Les Gersois ont repris l’entraînement dès le 21 juin et ont fait un stage au Pays Basque fin août. Lors de la préparation le staff a perdu pour plusieurs mois, sur blessures, ses deux troisième ligne titulaires Pierre Touton et Richard Muagututia.

Les quinze arrivées…

Vepkhadze (pilier, Aurillac),  Cassagnabère (pilier, Marmande), Lopez (talonneur Pau), Poles (2ème-ligne, Auch), Eckhardt du Preez (2ème-ligne, St Sulpice), Leon (3ème-ligne, Auch), Vidal (3ème-ligne, Bon-Encontre), Pailhe, (demi de mêlée, Lannemezan),  Gabriel (ouvreur, La Seyne),  Bouisset (ouvreur, Isle Jourdain),  Loison (ailier, Dijon),  Van Kampen (arrière, Aurillac), Pottier (pilier,Bon encontre) Y Gabriel (centre, La Seyne) Putuma (2eme ligne, Eastern Province), Krieger (3ème ligne Montpellier) 

Entraîneurs : Bernard de Giusti (Colomiers) Mickaël Carré (Colomiers)

… Pour six départs

Meddih Ahaouche (pilier, Marmande) Thomas Paquier (talonneur, Auch) Maxime Ferré(ouvreur, Anglet) Andre Potgieter (centre, Marmande) Yannick Villamot (arrière,), Baptiste Bedout (1/2 mêlée, Gimont)

Entraîneurs : Jalil Narjissi (Marmande) Christophe Tarozzi (Marmande)

 

Effectif 2019-2020

Pilier

Luc Abadie : 30 ans, 1,85 m, 102 kg

Jean Capdeville : 35 ans, 1,78 m, 116 kg

Brice Cassagnabère : 23 ans, 1,78 m, 123 kg, en provenance de Marmande

Romain Martins : 27 ans, 1,80 m, 118 kg

Giorgi Menabdishvili : Georgie, 29 ans, 1,82 m, 125 kg, passé par Grenoble

Benoît Pagoaga : 26 ans, 183 m, 110 kg

Morgan Potier : 33 ans, 1,83 m, 111 kg, en provenance de Marmande, ex Colomiers

Giorgi Vepkhadze : 28 ans, 1,85 m, 117 kg, en provenance d’Aurillac, passé par Oyonnax

Talonneur

Maxime Dupuy : 27 ans, 1,77 m, 94 kg

Alexis Lopez : 21 ans, 1,80 m, 94 kg, en provenance de Grasse

Deuxième ligne

Damien Camacho : 34 ans, 1,94 m, 105 kg

Xavier Chiari : 31 ans, 1,94 m, 117 kg

Ruan Du Preez : Sud-Africain, 24 ans, 1,97 m, 116 kg en provenance de Saint-Sulpice, ex Espoirs de Béziers

Adrien Terrail : 24 ans, 1,95 m, 98 kg

Troisième ligne

Ludovic Bevilacqua : 32 ans, 1,92 m, 92 kg en provenance de Marmande

Jérôme Clermont : 31 ans, 1,88 m, 110 kg

Kevin Krieger : Hollandais, 21 ans, 1,94 m, 105 kg

Richard Muagututia : Samoa, 31 ans, 1,82 m, 105 kg, passé par Auch et Worcester

Christophe Puydupin : 26 ans, 1,90 m, 96 kg

Pierre Touton : 25 ans, 1,88 m, 92 kg, passé par Auch

Antoine Vidal : 24 ans, 1,87 m, 102 kg, en provenance de Bourgoin

Mickaël Vissie : 36 ans, 1,88 m, 86 kg

Demi

Florian Lanave (m) : 23 ans, 1,72 m, 76 kg, passé par Espoirs d’Agen

Hugo Pailhé (m) : 29 ans, 1,70 m, 73 kg

Frédéric Vogel : 26 ans, 1,81 m, 85 kg

Morgan Bouisset (o) : 27 ans, 1,82 m, 86 kg

Nicolas Gabriel (o) : 25 ans, 1,90 m, 90 kg, en provenance de La Seyne

Trois-quarts

Giovani Bini : 22 ans, 1,79 m, 83 kg

Thomas Cantaloup : 27 ans, 1,75 m, 79 kg

Rémi Cervantes : 23 ans, 1,83 m, 90 kg

Maxime Eberland : 29 ans, 1,80 m, 83 kg

Luc Espinasse : 23 ans, 1,88 m, 91 kg

Clément Farah : 23 ans, 1,77 m, 83 kg passé par les Espoirs d’Agen

François Loison : 23 ans, 1,87 m, 87 kg, en provenance de Dijon

Lilian Parat : 23 ans, 1,79 m, 75 kg

Jérémy Themines : 28 ans, 1,77 m, 84 kg

Jasey Van Kampen : 21 ans, 1,82 m, 84 kg

Jean-Jacques Lasserre