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Blagnac-Tarbes, dimanche 22 septembre à 15h30 au Stade Ernest-Argeles

samedi 21 septembre 2019 par Rédaction

Un duel au sommet de la Poule

Ce match constitue un duel au sommet de la Poule entre le leader Tarbes et le troisième Blagnac à un point, avec lui aussi deux victoires mais un seul bonus offensif. Depuis trois saisons, Blagnac est devenu une référence en Fédérale 1, dont il a terminé N°1 National en 2017 et en 2018. L’an passé Blagnac est sorti deuxième de sa Poule derrière Valences-Romans mais devant Aubenas et Narbonne et a été éliminé en demi-finale d’Accession. Tarbes, sorti troisième de sa Poule l’an passé a été lui aussi éliminé en demi-finale du Du Manoir. Malgré un public souvent restreint, Blagnac reste difficile à manœuvrer à domicile. L’an passé seul Romans (17-30) en demi et (13-20) en Poule, s’était imposé au Stade Ernest-Argeles. Les « gros », Bourgoin (21-16) en quarts, Aubenas (30-15) et Narbonne (19-3) en Poule sont revenus vaincus. Ce serait donc un véritable exploit pour les Tarbais d’aller gagner à Blagnac. Si on prend les seules références communes, l’an passé Blagnac s’était imposé 3-40 avec six essais à Graulhet et avait pris le bonus contre Saint-Sulpice (37-3).

Les compos et les avis des entraîneurs

Blagnac

Eric Escribano : On est affecté par une dizaine de blessés

Blagnac a bien démarré sa saison par une victoire bonifiée contre Fleurance 50-26 et un succès probant à Lannemezan 16-26, mais l’entraîneur des avants n’est pas totalement satisfait et trouve que son équipe n’est pas en place. « Quand on prend quatre essais au premier match, pour moi, on n’est pas en place défensivement et à Lannemezan, on a souffert. On a souffert dans le combat, on a souffert devant. Lannemezan nous a imposé, ce qu’il sait faire très bien, l’agressivité, dans le bon sens du terme. » Une victoire à la Pyrrhus, puisque Blagnac y a laissé des plumes. « On n’a pas été prêt et à la sortie, je me retrouve avec quatre blessés supplémentaires. Ce qui porte à douze le nombre de blessés de mon Groupe. » Le troisième ligne Verdy, le seconde ligne Banière, l’arrière Vernetti et le talonneur Julien Béziat, sont sortis sur blessures en cours de match. « Ce sont des joueurs cadres dans mon effectif et dans le roulement » explique Eric Escribano. La blessure de Béziat est un problème puisque Benoit Piffero, l’autre talonneur, dispute la coupe du Monde au Japon avec le Canada. « Je n’ai presque plus de talonneur, à part un jeune de 19 ans », regrette l’entraîneur qui va faire appel à des jeunes. Ils étaient déjà trois à Lannemezan avec Jacques Lucas 18 ans, Luc Bertolissi 20 ans et Ianis Ponsole 22 ans, dans un Groupe où il y avait toutefois seize joueurs, qui ont disputé la demi-finale l’an passé. En ce début de saison Blagnac a des blessés de longue durée qui lui font défaut. « On est affecté par une dizaine de blessés de joueurs cadres qui étaient des titulaires indiscutables la saison dernière », indique Eric Escribano. Dont trois ruptures des ligaments des deux centres Gaignard et Piron et d’un demi-de-mêlée. Sur un Groupe de 32 joueurs, une vingtaine de joueurs seulement sont disponibles mais l’entraîneur est fataliste. « C’est comme ça, c’est le rugby, il faut faire avec. » Après l’absence de Piffero (Coupe du Monde) et les graves blessures de Piron, Gaignard et Brun, le staff a perdu six joueurs en deux rencontres (Saint-Martin, Medves, contre Fleurance et Béziat, Banière, Verdy et Vernetti à Lannemezan).

Ce n’est pas l’entraînement, c’est la récupération qui fait la différence

Blagnac, malgré son budget d’1,8 M€, n’a pas le statut professionnel et ses joueurs, à l’exception du Sud-Africain Andries Van Blerk, travaillent à temps complet ou à temps partiel. Du coup, les joueurs s’entraînent le soir à 18h30 ou à 19h00, après la sortie de leur travail. « On s’entraîne trois fois au niveau rugby (mardi, mercredi et vendredi) et les joueurs doivent venir au club faire une séance de musculation le lundi ou le jeudi. » Mais pour l’entraîneur, ce ne sont pas le nombre des séances d’entraînements qui comptent. « La grosse différence, avec des équipes comme Albi ou Tarbes, ce ne sont pas les entraînements rugby. C’est au niveau des phases de récupération. Les joueurs peuvent récupérer et aller chez le kiné. Ici, les joueurs doivent aller chez le kiné après le boulot et ils sont toujours à fond. » De plus le calendrier n’arrange pas les choses. « On a un jour de moins de récupération par rapport à Tarbes et ça, c’est énormissime », fait remarquer Eric Escribano dont l’équipe a joué dimanche alors que Tarbes a joué le samedi. D’où un report de ce match au dimanche au lieu du samedi pour bénéficier d’un jour supplémentaire de récupération.

Tarbes, c’est un monument et un monstre du rugby français

L’entraîneur essaie de dédramatiser la rencontre pour enlever la pression à ses joueurs. « A la sortie de ce match, il en restera 19 à jouer et aucun dé ne sera jeté dimanche. On n’est qu’au troisième match. On serait dans la phase retour, j’aurais une autre position, ce serait plus compliqué. Là, il reste 19 matchs. On est amoindri mais ce n’est pas bien grave. » Pour autant Eric Escribino rappellera à ses joueurs l’importance de gagner un match à domicile. « Ce qui m’importe, c’est que c’est un match important. On joue chez nous et comme toute équipe qui reçoit, on ne doit pas perdre à la maison. Je dirais à mes joueurs qu’il faut rester invaincu. Si on veut se qualifier en Du Manoir ou en Jean-Prat, c’est la première des choses. » La motivation est déjà toute trouvée face à une équipe à l’aura toute particulière. « On reçoit Tarbes et Tarbes, c’est un monument du rugby français. Moi, quand j’étais jeune, je badais Philippe Dintrans, qui a été un grand monsieur du rugby français. Tarbes c’était un monstre du rugby français, avec les Hondagné et compagnie. Je respecte énormément Tarbes qui vient avec beaucoup d’ambition chez nous. On le sait et c’est normal. C’est un Groupe en reconstruction, avec beaucoup de jeunes et je sais que Yannick Vignette fait du très bon travail. »

Retour de Manas et entrée des Espoirs Seunes, Bonnet et Gourdi

 « On prendra la décision que dimanche matin, parce que c’est vraiment très compliqué », explique Eric Escribano qui n’avait à disposition que 26 joueurs. « Je piocherai dedans » assurait l’entraîneur un peu désabusé. « La victoire à Lannemezan nous a fait du bien mais on revient avec quatre blessés et c’est pire. » Comme prévu, Béziat, Banière, Verdy, Vernetti quittent le Groupe sur blessures. Romain Manas, qui était remplaçant contre Fleurance, et les Espoirs Seunes, Bonnet et Gourdi, entrent dans le Groupe des 23, communiqué vendredi soir.

Première ligne : Biscioni, Zipf, Jacques, Martin, Pointud, Lebrequier

Deuxième ligne : Van Blerk, Ponsole, Mutel

Troisième ligne : Vachon, Manas, De Freitas, Bonnet

Demis : Bertolissi(m), Ferrary (m), Augustin (o), Bouyxou (o)

Trois-quarts : Tolofua, Alvarez, Ochoa, Tardieu, Charrueau, Seunes, Gourdi

 

Tarbes va s’étalonner à Blagnac

Les Tarbais, après deux victoires bonifiées, vont s’étalonner à Blagnac, un adversaire direct qui est une valeur sûre de la Fédérale 1 et qui est, lui aussi, invaincu. Nantis de dix points après deux journées, les Tarbais se rendent à Blagnac sans pression mais conscients qu’ils devront, une fois de plus, répondre présents dans le combat et l’intensité. La victoire de Blagnac à Lannemezan, là où les Tarbais ont perdu l’an dernier, impose le respect.

Yannick Vignette : Un vrai test contre une équipe qui a de l’expérience

« C’est un troisième match intéressant entre deux équipes qui sont invaincues », souligne le Manager. « C’est une équipe qui a été en demi-finale du Prat l’an dernier et ça va être pour nous un bon challenge. » Malgré les quatre essais encaissés contre Fleurance, la défense blagnacaise s’est montrée à son avantage à Lannemezan. Blagnac est aussi performant en touche, sur les ballons portés et la mêlée, avec Pointud, a du métier. Compte tenu de la météo annoncée pour dimanche, le match devrait se jouer devant. L’équipe tarbaise va donc être obligée de réduire la voilure, de soigner ses sorties de camp et de se reconcentrer encore plus sur le combat et la discipline. « On va essayer de faire un match propre. Je crois que ça va être un match âpre, un match rude. Là, on va rentrer vraiment dans un vrai match à l’extérieur. A Graulhet, on a pu se détacher et se rentre le match simple même si c’était dur. Là, on va essayer de jouer un match au top. On va essayer de faire preuve de sang-froid et de concentration pendant 80 minutes. Je pense que ça va être un très bon match de rugby, entre deux bonnes équipes. » Tarbes, impressionnant jusqu’ici, va pouvoir évaluer sa vraie valeur contre un des autres favoris. « Oui, c’est un vrai test », confirme Yannick Vignette. « C’est une équipe qui a de l’expérience, qui a beaucoup de vécu ensemble et qui a des entraîneurs d’expérience. »

O’Flynn blessé, débuts de Paget, Pees qualifié, Noyé à l’ouverture…

Ciaran O’Flynn (psoas), qui a rejoint à l’infirmerie Thomas Perry (genou) et Nisié Huyard (voûte plantaire), sera le seul absent du Groupe de Saint-Sulpice. Du coup, Valentin Paget entre pour la première fois dans le Groupe et débutera dans le quinze de départ et Sven D’Hooghe monte en seconde ligne. A part Nolan Noyé, qui fera ses grands débuts à l’ouverture, le Quinze de départ est reconduit en intégralité. Le règlement ayant changé, (retour à trois cartons sans délais, au lieu de deux cartons en 60 jours), William Pees n’est finalement pas suspendu et sera sur le banc. Les clubs ont reçu l’information tardivement et Nolan Noyé, qui avait fait toute la préparation à l’ouverture, reste titulaire. Une belle preuve de confiance de la part Yannick Vignette, qui a voulu laisser sa chance à un joueur qui s’était préparé toute la semaine.

La compo tarbaise

1 Vial, 2 Camy, 3 Duny, 4 Woki, 5 D’Hooghe, 6 Pérez, 8 Méron (Cap.), 7 Paget, 9 Lhusero, 10 Noyé, 11 Dumestre, 12 Nuu, 13 Jauzion, 14 Rubio, 15 Berbizier

Remplaçants : 16 Prétorius, 17 Marmoiton, 18 Taputaï, 19 Abat, 20 Dulucq, 21 Pees, 22 Paulet, 23 Rahou, 25ème Nui

Jean-Jacques Lasserre