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Retour sur Tarbes-Saint-Sulpice

lundi 16 septembre 2019 par Rédaction

Les Tarbais font chanter Trélut

Pour ce premier match à Trélut, les supporters ont répondu présent, en nombre et en voix, si on en juge par la ferveur des « Stado, Stado, Stado… » Les joueurs ont aussi répondu présent dans le combat et dans l’intensité proposés par des adversaires venus à Trélut, sans aucun complexe et pratiquement au complet, avec 20 des 23 vainqueurs de Lannemezan.

Les réactions du côté de Saint-Sulpice

La joie de jouer dans un grand stade face à un gros club historique, a été ternie par la lourdeur d’un score qui ne reflète pas l’engagement et la volonté de jouer. La douche était froide après la belle victoire bonifiée contre Lannemezan. Si l’arrière Jeudy et le centre perce muraille Roquebert (points de sutures au crâne) étaient bien absents sur blessures, le staff avait emmené le Groupe victorieux du week-end dernier, à l’exception du seconde ligne Faure. Un Groupe ou il manque toujours Y. Meneghel (Talonneur/3ème ligne centre) et le pilier Caujolle qui disputent la Coupe du Monde Militaire de rugby au Japon. Benjamin Roquebert était bien présent derrière la lice pour encourager ses coéquipiers et mettre, à voix forte, la pression sur les arbitres. En plus de la lourdeur du score, les Hauts-Garonnais ont perdu pour plusieurs semaines leur talonneur Milhorat qui a pris un carton rouge à la demi-heure de jeu, alors que son équipe n’était menée que 9-0. De plus leurs deux piliers, Bousquet et Gagnidze ont été touchés. Comme annoncé, Saint-Sulpice n’a pas fait l’impasse et a bousculé une équipe tarbaise prise à froid par tant d’engagement et d’envie d’envoyer du jeu, même depuis leur en-but. Pour rappel, cette équipe n’a perdu que 12-16 l’an passé devant l’Ogre Romans et n’avait pas encaissé de Fanny, l’an passé, face à des équipes de la trempe de Romans, Blagnac, Narbonne ou Aubenas.

Le capitaine Saux : 32 points, ça fait beaucoup, je suis déçu du score

Le Capitaine regrette le geste de son talonneur qui a fait basculer la rencontre. « Le carton rouge a été le tournant du match. On termine à 14 contre 15 et on prend un carton jaune qui nous fait jouer à treize. 32 points, ça fait beaucoup. Je trouve que ce n’est pas complètement le reflet du match. On fait une très belle entame, on arrive à faire des temps de jeu, à mettre du dynamisme. Quand ils ont eu le ballon, on a été propre en défense, on a eu avait un gros rideau défensif. Mais au fur et à mesure, on a commencé à faire des fautes, à déjouer un petit peu. Eux, à chaque fois qu’ils sont rentrés chez nous, ils ont réussi à scorer. C’est ça qui nous fait mal aujourd’hui et je suis un peu déçu du score qui, pour moi, ne reflète pas complètement, le match. » Très sportivement, le seconde ligne reconnaît la valeur de l’équipe tarbaise. « Pour une équipe jeune, Tarbes a répondu plus que présent dans le combat. Je trouve que c’est une belle équipe et j’espère qu’ils iront loin dans leur objectif. Nous, on a des objectifs qui sont moindres. On a aussi un budget qui est bien moins important et on a une équipe jeune, qui est en reconstruction. On s’entraîne deux fois par semaine et on essaie de faire le maximum. Il faut espérer, au vu de la Poule, qu’on arrive à accrocher le Du Manoir. »

Olivier Argentin : Un arbitrage à deux vitesses

L’entraîneur des trois-quarts, amer, est le plus remonté contre l’arbitrage. « C’est un rugby à deux vitesse. Bien évidemment, ils sont au dessus de nous et heureusement pour eux. Mais il y a un arbitrage à deux vitesses aussi. Sûrement que le Rouge y est mais on a joué une heure à 14 et quand on voit le jaune de Pees, c’est un Rouge aussi. C’est arbitrage à deux vitesses. Il y a un essai avec un passage à vide monstrueux, qui n’est pas pénalisé. C’est un peu écoeurant, parce que sur la première demi-heure, sans être dominateur devant, derrière, on se fait des passes, on fait des choses intéressantes. On est dans l’avancée et on tourne à la mi-temps, à 15-0 alors qu’on a montré plus de choses qu’eux. Franchement, c’est écoeurant. » Olivier Argentin, ne cherche pas d’excuses au niveau des absences mais il continue à faire une fixation sur l’arbitrage. « Evidemment, il nous manquait Benjamin Roquebert, mais on a joué avec d’autres qualités. On sait que Benji est capable de nous faire avancer sur le milieu de terrain et de nous faire jouer derrière. On a essayé de proposer et de travailler sans Benji et de montrer ce que l’on est capable de faire. Là-dessus, on ne se cherche pas d’excuse. On est loin de Tarbes, c’est évident et ils n’ont pas besoin d’avoir un avantage aussi flagrant que ça au niveau de l’arbitrage. »

Victor Labat : On a répondu présent mais on n’a pas trouvé les solutions

L’entraîneur des avants paraît moins focalisé sur l’arbitrage que son collègue. « C’est un mach qui était important pour nous et pour le club de Saint-Sulpice. On avait beaucoup insisté sur cette notion de valeurs et de récompense par rapport aux gens qui nous accompagnent. Dans le courage, on a répondu présent. Après, on a été pris par une défense très, très, dense. On n’a pas trouvé les solutions. On a été énormément pénalisé mais les pénalités y sont. Les cartons y sont. » L’ex-pilier reconnaît le « rugby totalement maîtrisé et de haut niveau pratiqué par Tarbes, par une préparation et un système d’entraînement qui n’est pas le nôtre. » Mais il déplore comme Olivier Argentin un arbitrage à deux vitesses : « On est mené 15-0 et on a un ballon porté qui est délibérément écroulé alors qu’on va à l’essai. C’est un fait de jeu important et dessus, il n’y a pas de carton. C’est essai de pénalité si on applique la règle. Le match aurait pris une autre configuration peut-être ou peut-être que le score aurait pu être plus lourd. Mais il y a eu des faits de jeu qui ne sont pas normaux pour moi. Il y a une façon d’arbitrer qui est à deux niveaux aussi, c’est clair. On prend un Rouge qui est justifié mais eux aussi doivent prendre un Rouge et c’est un Jaune. Il y a des faits qui sont indépendants de nous et qui nous pénalisent énormément. » Toutefois il reconnaît : « Il faut vite qu’on gomme notre indiscipline et qu’on soit à nouveau performant et positif dès la semaine prochaine contre Bagnères. » Ceci dit l’ex-pilier rend hommage aux Tarbais : « Ils ont une très, très, belle défense. En deux matchs ils ne prennent pas d’essai et marquent deux bonus. On sent qu’il a une certaine forme de maîtrise. On s’attendait à une équipe de ce niveau là, mais on a fait trop de fautes. »

Du côté tarbais

La satisfaction était de règle bien sûr après une seconde victoire bonifiée de rang et une ligne d’en-but de nouveau inviolée. Les Tarbais ont réalisé une belle prestation face à un adversaire difficile. La conquête s’est mise en place. La touche et la mêlée ont été plutôt bonnes, la cohésion prend de plus en plus forme. Certains automatismes sont en train de se mettre progressivement en place. Le banc apporte un plus et le premier essai est venu d’une grosse pression de Grégory Marmoiton qui a cloué le relanceur sur sa ligne d’en-but.

Lionel Terré :Le public a su les honorer

Le Président pouvait avoir le sourire avec un public qui avait répondu présent et qui a communié avec son équipe. « J’avais dit aux joueurs, lors de la présentation de l’équipe, qu’il n’y avait pas grand monde mais que c’était un public connaisseur. Et que s’ils faisaient ce qu’il fallait, le public saurait les honorer. C’est ce qui s’est passé. Grâce à la victoire à Graulhet, le public est venu nombreux. Je pense qu’il reviendra nombreux si les joueurs continent à faire des prestations comme ça. Saint-Sulpice a vraiment une belle équipe, très structurée, qui a du contenu et de l’agressivité, dans le bon sens. Je comprends pourquoi, ils se sont qualifiés en Du Manoir. »

Christian Etchebarne : On a été un peu surpris au début 

Pour la seconde fois les Tarbais ont rendu une belle copie au niveau de l’engagement et du jeu pour le plus grand plaisir de l’entraîneur des trois-quarts. « On est tombé sur une équipe de Saint-Sulpice très bien organisée et qui a pratiqué un très joli rugby. On a été un peu surpris sur l’entame du match, par leur façon de prendre le maximum de risques. Ça nous a un peu déstabilisés mais on n’est pas sorti du match. A la fin, on a réussi à mettre notre rugby en place et c’est une grande satisfaction. On est resté toujours mobilisé, on a toujours gardé un bon état d’esprit et sur la fin, on a marqué sur de beaux mouvements, avec plusieurs temps de jeu, ça fait vraiment plaisir. »

Thibault Jauzion : Une bonne alchimie avec Nuu

Le jeune centre, qui s’est vu refusé un superbe essai à la fin, reconnaît que Saint-Sulpice les a bien surpris en début de rencontre. « On pensait qu’ils allaient dégager en touche et ils ont décidé de tout jouer à la main. D’entrée, ils ont mis un gros volume et les cinq premières minutes tout le monde était occis. Du coup, on a peiné à marquer mais on a réussi peu à peu à débloquer le score que sur des points au pied. On rentre à la mi-temps à 15-0 et on s’est dit qu’il fallait qu’on continue à mettre du rythme et qu’on respecte notre projet de jeu. On marque un essai, un peu ric et rac derrière un ruck et ça débloque le match. Après, on s’est sent à l’aise et on est allé chercher le point du bonus offensif, en écartant et en jouant bien derrière. » Le jeune centre rend hommage à cette équipe de Saint-Sulpice. « C’était une équipe qui a un bon projet de jeu, qui est bien en place et qui est très dure en défense. Ce n’était pas du tout la même équipe qu’à Maubourguet. On le savait, on avait été prévenu. C’est très dense au centre du terrain et sur la troisième ligne. » Thibaud Jauzion, fait la paire au centre avec Nuu, et les deux hommes sont de plus en plus complices. « Ça fait quatre matchs qu’on joue côte à côte, je me débrouille pour lui parler en Anglais et ça se passe bien. On a une bonne alchimie. »

Léandro Pérez : On commence à monter en puissance

L’argentin a lui aussi été surpris par la qualité de Saint-Sulpice. « Déjà, ce n’était pas pareil qu’en match amical. C’est une belle équipe, avec beaucoup de dynamisme. Au début du match, ils ont essayé de mettre leur jeu en place, avec beaucoup de séquences de jeu. On était un peu dans l’urgence. On avait la sensation de leur courir derrière mais on a bien tenu, jusqu’à ce qu’on trouve des solutions pour avoir le ballon. Après, ce sont eux qui se sont mis à la faute et on en a profité. Je suis content parce qu’on a bien construit notre match. En seconde mi-temps, ça s’est ouvert et on a pu marquer trois essais pour prendre le bonus. » La conquête se met en place avec une touche et une mêlée retrouvés. « En mêlée, on a dominé et depuis le premier match, je crois qu’on a fait du 100% en touche. Sur les contres, on est concentré, on est propre. On respecte les consignes. On commence à monter en puissance, ce n’est que du positif. Il ne faut pas non plus se prendre pour quelqu’un d’autre mais on sent qu’il y a une bonne ambiance et on a envie, encore, d’aller plus loin. »

Albain Méron : On a été sérieux, on a respecté les principes

Le troisième ligne a lui aussi été surpris par le départ pied au plancher de Saint-Sulpice. « Dès le début du match, ils ont beaucoup joué à la main. On n’a pas craqué mais ils nous ont mis un petit peu en danger. C’est pour ça qu’on a préférer concrétiser au pied. On a tapé les pénalités jusqu’à 15-0 et à partir de là, on a botté en touche pour essayer de marquer des essais et ça nous a réussi, sur la deuxième mi-temps. » Une fois de plus les Tarbais ont su rester concentrés sur leur jeu, face à une équipe accrocheuse. « Ils nous ont proposé une opposition importante que ce soit devant ou derrière et on a été sérieux. On a respecté les principes qu’on met en place et ça c’est bien passé. »

William Pees : Une victoire construite de A à Z

Le capitaine est satisfait du résultat et de la manière. « On a bien construit le match. On a pris les points quand il fallait les prendre. En première mi-temps, on a été un petit peu dominé mais on n’a jamais rompu. On n’a jamais pris de points et ça, c’est hyper positif. On rentre à la mi-temps à 15-0 et en deuxième mi-temps, on a continué à mettre notre jeu en place, à mettre la pression et ils ont cédé petit à petit. Ça a été long pour aller chercher ce bonus mais on est allé le chercher et c’est hyper positif pour le Groupe. C’est une victoire construite de A à Z. On est resté dans le cadre, dans le plan et tout le monde va dans le même sens. » William Pees a écopé d’un carton jaune, aux dures conséquences, pour un placage jugé à retardement.  « C’est bête, il ne faut pas que je fasse ces fautes là. Mais ça se joue à un dixième de secondes pour que j’annule son action positive. C’est à double tranchant et ça fait deux fois que c’est contre moi. Je n’irais pas à Blagnac et je suis dégoûté. Mais il y a ce qu’il faut pour aller chercher quelque chose. Nolan (Noyé) est prêt. Il va travailler dur et on va tout faire pour le mettre dans de bonnes conditions. Personne n’est irremplaçable, avec ou sans moi, l’équipe va s’y filer. »

Marvin Woki : Je prends plus de plaisir là

Le colossal seconde ligne prend du plaisir à jouer en Fédérale 1. « Il y a autant de vitesse qu’en Espoirs mais il y a surtout plus de combat. C’est plus plaisant de jouer contre des mecs qui vont te rentrer dedans que contre des mecs qui vont t’éviter. Je prends plus de plaisir là, que quand je jouais en Espoirs », avoue tout sourire Marvin Woki.

Johan Paulet : Ils étaient bien en place sur leur ligne

Le centre tarbais a retrouvé le groupe et le terrain avec plaisir. Des tribunes, il a pu juger des qualités de Saint-Sulpice avant de rentrer en jeu. « Il y avait beaucoup d’intensité, ils ne faisaient pas trop de fautes défensives. Ils étaient bien en place sur leur ligne. Ils ont beaucoup joué. Les vingt premières minutes, ils jouent tous leurs ballons, même des 22 mètres. J’ai l’impression qu’on est fébrile, qu’on n’est pas à l’aise, et ça les laissent dans le match. Après, on arrive à tenir le ballon et ils lâchent en seconde mi-temps. A 15-0, on n’avait pas toujours marqué d’essai et je pense qu’on aurait pu breaker avant. Et eux, ça les maintient dans le match. » L’entrée du banc a été primordiale avec trois essais inscrits, comme à Graulhet. « Ils sont un peu fatigués et nous, quand on rentre, on est frais. On se déplace plus, on appelle plus les ballons, ça crée des espaces et ça débride totalement le jeu. »

Yannick Vignette : On est dans le combat, on est dans le système

Au-delà du succès bonifié, le Manager est content du contenu face à un adversaire compliqué. « C’est un match assez construit, face à une équipe de Saint-Sulpice qui a joué crânement sa chance. Elle développé du jeu, elle a été agressive, parfois un peu trop, et elle a été justement sanctionnée. Pour nous, c’est bien, on ne s’est jamais désuni. On a tenté, des fois un peu trop mais on ne peut pas le reprocher aux joueurs. A un moment donné, ça passera. On a bien construit puisqu’il y avait 15 points à la mi-temps. On était à deux marques de l’adversaire et on est rentré avec l’intention de creuser un peu plus le score. Sur les pénalités, on allait en touche et on a réussi à faire la différence et à aller chercher le bonus offensif. C’est mission accomplie face à une opposition qui était très respectable et qui a fait un bon match. » Le Groupe, une fois de plus, a répondu présent. « On est dans le combat, on est dans le système. C’est super, on a un Groupe de joueurs qui sont jeunes mais qui sont déterminés. Et franchement, ce sont de bons joueurs de rugby, car il fallait s’en défaire de cette équipe qui a beaucoup de valeurs. La défense a été costaud, on prend zéro point face à une équipe qui avait pris le bonus offensif. » Le seul point noir, c’est le second carton de William Pees qui sera suspendu dimanche pour le déplacement à Blagnac. « C’est un problème, on perd le capitaine. On ne peut pas lui en vouloir, il met une planche à un mec et je ne vois pas où est la faute. L’arbitre en a décidé autrement et je respecte la décision de l’arbitre. De toute façon, on n’a pas le choix. Je suis déçu de le perdre parce que c’est un excellent joueur et que c’est le capitaine. Après, je sais qu’on a assez de ressources avec Nolan Noyé, qu’on prépare à ça depuis l’intersaison. Il va pouvoir jouer et exprimer son talent et j’ai confiance. « 

Petelo Taputaï : C’est physique, il y a des contacts, il y a du combat

Le jeune seconde ligne néo-calédonien, ancien basketteur, a découvert le rugby à travers le VII et il n’avait jamais joué à XV avant de rejoindre Lyon. Lui aussi ne regrette pas de jouer en Fédérale 1. « Ça tape plus et il y a plus de physique que quand je jouais avec les Espoirs de Lyon. Même avec les Espoirs de Top 14, je trouve qu’il y a plus de contacts, plus de physique et on joue contre des « Papas » qui ont plus d’expérience et de vice. Je me régale. Chaque fois que je rentre, je me régale. C’est physique, il y a des contacts, il y a du combat. » 

Sven D’Hoogue : Nuu Junior a fait un truc énorme

Le troisième ligne avec son doublé, a marqué trois essais en deux matchs officiels, plus trois essais en matchs de préparation, dont un doublé contre Tyrosse à Trélut.  « C’était plus dur physiquement qu’à Graulhet » reconnaît le troisième ligne. « Saint-Sulpice avait envie de jouer et ça change tout. On enchaîne les phases de jeu et le cardio commence à taper. Après, les intervalles s’ouvrent et ce n’est pas du tout le même match. Même à 15-0 à la mi-temps, ils ne lâchaient pas. Ils s’accrochaient toujours. » C’est lui qui a débloqué la rencontre par un essai opportuniste de vieux briscard. « Il y avait un ruck à vingt centimètres de la ligne », explique Sven D’Hoogue. « Le ballon dépassait la ligne d’essai et il n’y avait plus de ligne de hors-jeu. Du coup, j’ai pu plonger et marquer. » Trois minutes plus tard l’international belge récidivait au bout d’un superbe enchaînement de jeu. « Junior (Nuu) fait un truc énorme sur deux défenseurs, il me fait un off-load et je n’ai plus qu’à marquer. J’ai de la chance. C’est un très, très, beau, geste de Junior. Je ne pensais pas qu’il pouvait me faire la passe. Son geste était magnifique. »

Jean-Jacques Lasserre