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Demi-finale Du Manoir, Cognac-Tarbes

samedi 15 juin 2019 par Rédaction

Dans un contexte particulier

Ce match tombe dans un contexte particulier, trois jours après l’annonce par le Président que le club accusait un déficit de 400 000 €. Des joueurs qui ont été avertis de la situation quelques heures avant la conférence de Presse et en partie rassurés parce que Lionel Terré leur a affirmé qu’il assumerait, à titre personnel, le paiement des salaires et qu’il ferait tout pour sauver le club de la relégation. « Le Président leur a dit la vérité et les a rassurés sur la saison prochaine », confie Jean-Charles Laran qui reste confiant pour la rencontre de dimanche. « Ce sont des compétiteurs et même s’ils ont pris un coup derrière la tête, ils ont quand même envie d’aller au bout. C’est peut-être aussi, en allant au bout, un moyen de faire bouger les gens, de les faire adhérer au projet pour avoir plus de finances la saison prochaine. C’est peut-être aussi une source de motivation supplémentaire. » A la question de savoir si c’était important d’avoir un club professionnel avec un Centre d’Entraînement Labellisé, la réponse fuse : « Ce n’est pas important, c’est primordial pour l’avenir du rugby en Bigorre. » 

Dimanche à 16 h au Stade Max Rousié à Villeneuve-sur-Lot

La FFR a choisi Villeneuve-sur-Lot, dont l’équipe évolue en Honneur, pour faire disputer cette demi-finale reine, sur le terrain municipal où évolue l’équipe à Treize qui joue au plus haut niveau français. Le Stade porte d’ailleurs le nom d’un treiziste mythique, double international à XV et à XIII, avant la seconde Guerre Mondiale. Le terrain principal où se déroule le match est au cœur d’un important complexe sportif qui comporte, trois terrains d’entraînements, un terrain pour le foot avec une petite tribune, douze courts de tennis, dont deux couverts, un terrain de basket et un fronton de pelote basque… Le Stade Max-Rousié, doté d’un éclairage, est entouré d’une piste d’athlétisme de huit couloirs et dispose d’une grande tribune.

Une demi très serrée

De l’avis des entraîneurs qui ont rencontré les deux clubs, cette demi-finale devrait être très serrée. Et même si les deux équipes ont des similitudes, notamment sur la puissance de leurs packs et de leurs conquêtes, les pronostics penchent pour des Tarbais jugés plus mobiles et meilleurs en mêlée. Si les Tarbais arrivent à cadenasser la touche et la mêlée adverse et répondent présents en défense et dans les rucks, leur vitesse supérieure pourrait faire pencher la balance. Les Charentais, sûrs de leur puissance, semblent en abuser au risque, parfois, de s’entêter. Mais gare, ils sont capables de s’engouffrer dans la moindre faille et de faire la différence. Ce n’est pas pour rien que Cognac a inscrit 91 essais en phase de Poules et 10 en phase finale. Les Charentais ont encaissé 44 essais, dont 3 en 1/8 et en 1/4. Si on comptabilise le nombre d’essais marqués, contre les six qualifiés de la Poule, tombe à 34 essais, dont 10 contre Trélissac… Et contre ces équipes, Cognac a encaissé 20 essais. N’empêche que l’Union possède de sacrés finisseurs derrière avec Ramoka (13 essais), Gmir et Pagenaud (9 essais chacun), Laforgue (7 essais), Crémoux (6 essais) et Daunivucu (4 essais). L’ex-Tarbais, à 42 ans, est le couteau suisse de Cognac, puisqu’en 8 titularisations sur 19 feuilles de matchs, il a joué à la mêlée, à l’arrière et au centre. Le Fidjien a marqué deux de ses quatre essais contre Lannemezan où il était positionné au centre et à l’arrière.

 

L’avis des entraîneurs et la composition des Groupes

Union Cognac Saint-Jean d’Angély

Christophe Hamecek : Les mecs ont envie d’aller au bout !

Malgré les points de retraits, les Charentais sont venus mourir à un point des Dacquois pour la qualification en Jean-Prat. Même si la Montée n’était pas à l’ordre du jour, les joueurs ont été très déçus d’échouer si près du but. Mais au contraire de l’an passé, où l’Union N°2 National derrière Blagnac, s’était fait éliminer dès le premier tour, là ils ont mis un point d’honneur à montrer leur meilleur visage. « Il y a une envie. Les joueurs sont des compétiteurs et ils ont envie de gagner », révèle le Manager. « Donc, même s’il n’y a pas grand-chose à gagner, on peut se faire plaisir. C’est là que c’est intéressant, même s’il n’y a pas d’enjeu, les mecs ont envie d’aller au bout. » Des joueurs qui ont un esprit de revanche à prendre, car hormis les points de retraits, l’équipe n’a pas toujours offert son meilleur visage en perdant des matchs à sa portée. « Sur le match de Bergerac, il n’y a pas eu que des points en moins, il y a eu des blessures et des suspendus. Le staff de suspendu et trois joueurs majeurs suspendus pendant des périodes longues et des blessés après », explique Christophe Hamacek. D’autant que le groupe s’est bien repris avec le retour des suspendus et des blessés. « Depuis janvier, on a tout gagné et on a une équipe qui tourne », prévient l’entraîneur.

 

Tarbes, c’est encore un grand club et c’est une très, très, belle affiche

Christophe Hamacek, béarnais d’origine, connaît très bien Tarbes, qu’il a rencontré à maintes reprises lorsqu’il entraînait Béziers, mais aussi en tant que joueur. « J’ai débuté ma carrière avec Dax contre le Stado, avec en face un certain Philippe Dintrans (rires…). Donc, ce ne sont que de bons souvenirs. » Mais au-delà de ses souvenirs personnels, rencontrer Tarbes, pour l’entraîneur charentais reste une affiche. « Pour moi, Tarbes c’est encore un grand club et c’est une très, très, belle affiche. » Même pour les joueurs, Tarbes reste une ex-équipe de Pro D2 qui a disputé pendant deux saisons la Poule Elite où ils n’étaient pas invités. « Peut-être que le passé glorieux de cette équipe parle moins aux jeunes mais ils savent que c’est une grosse équipe. » Des Charentais en pleine confiance après huit victoires consécutives dont quatre en 1/8 et en 1/4 contre Lannemezan et Anglet, même s’ils se sont un peu fait peur au match retour contre les Basques. « Peut-être que les esprits étaient déjà tournés vers les demi-finales », analyse le technicien. Vainqueurs à l’Aller à Anglet 20-24, personne n’aurait misé un kopek sur les Basques qui ont failli renverser tous les pronostics. « En voulant jouer le match suivant, on passe à côté. On ne pense pas à se donner les moyens d’être performants », analyse le technicien. Là, les Charentais n’auront pas le temps de tergiverser s’ils veulent se qualifier pour la Finale. « Là, c’est un match éliminatoire et il n’y a pas de stratégie, il faudra tout donner », annonce Christophe Hamacek. « Il faudra être performant et surtout jouer notre rugby. On a un rugby fait de mouvements, on n’est pas loin des cent essais. On a un pack assez solide et des trois-quarts qui jouent bien. On pratique un rugby de mouvement qui est assez agréable et je souhaite qu’on joue de partout. » Les derniers résultats de Tarbes en 1/8 contre Nantes, (que l’Union a eu du mal à battre en match de Poule 22-17), et en 1/4 contre Nice, incitent les Charentais à la prudence. Les Tarbais ne seront pas pris à la légère. « On a vu leurs matchs, on sait que Tarbes a un gros pack, très dense, très solide et a une très, très bonne défense. C’est une équipe efficace. »

Sans Lavetanakoroi et Davetawalu, retour du Sud Africain Hay

Pour la demi-finale l’Union sera privée de deux de ses fidjiens, le seconde ligne Tokalau Lavetanakoroi (1,94 m, 115 kg), qui a écopé d’un second carton jaune et du troisième ligne centre Isikeli Davetawalu (1,94m, 130 kg) sur blessure. L’absence de ces deux joueurs lourds et puissants devrait rendre le pack charentais plus mobile au soutien de ses quatre bombes Daunivicu, Ramoka, Lotawa et Gmir, qui sont de véritables perforateurs de défense.

 Composition de cognac

1 Aho, 2 Ardiaca, 3 Hygonnet, 4 Praud, 5 Hay, 6 Deccuber, 8 Visensang, 7 Gauthier, 9 Entraygues, 10 Péluchon, 11 Gmir, 12 Ramoka, 13 Lotawa, 14 Pageneau, 15 Daunivucu

Remplaçants  : 16 Campergue, 17 Vatubua, 18 Letellier, 19 Lemaître, 20 Marais, 21 Cécot, 22 Crémoux, 23 Puleoto

 

Tarbes

Yannick Vignette : Ils sont très forts au milieu du terrain et à l’aile

Le Manager tarbais n’avait pas attendu l’avis de ses pairs de Nantes, d’Anglet et de Lannemezan pour se faire une opinion de son futur adversaire.Celui-ci, malgré les absences des deux tanks fidjiens (Davetawalu et Lavetanakoroi), devrait s’appuyer sur la puissance de son pack et sur ses ballons portés. « J’ai vu les vidéos des quatre derniers matchs et Anglet et Lannemezan ont été dominés. Après Cognac rate plein de derniers gestes dans les 22 mètres. Anglet marque sur une interception mais après, ils sont dominés sur la vitesse, ils sont dominés sur la puissance. » Nul doute que les Charentais ont produit une grosse impression malgré l’étroitesse des scores qui laisserait penser à un match équilibré. « Que ce soit contre Lannemezan ou Anglet, les scores sont flatteurs. Et si Cognac a gagné à Lannemezan et à Anglet, ce n’est pas du hasard ! » Par contre le technicien tarbais rejoint l’analyse sur les ballons portés et sur les trois-quarts. « Ils ne sont pas très forts sur les ballons portés mais ils sont très forts au milieu du terrain et à l’aile. Ils ont des mecs très forts qui impactent le terrain. Ils ont le 8 (Davatawalu), le 12 (Ramoka)  le 13 (Daunivucu ) et l’ailier (Gmir) qui sont très forts. Ils ont quatre joueurs qui portent très bien le ballon, qui sont durs à plaquer, qui avancent tout le temps dans la défense. Ils s’appuient ces quatre joueurs qui les mettent systématiquement dans l’avancée. » Les Tarbais savent qu’ils devront dresser des barbelés en défense pour ne pas se faire transpercer. « Si on arrive à les contenir, on aura nos chances. Je pense qu’on peut y arriver, si on n’y arrive pas ce sera un match compliqué. Mais la clé, elle est vraiment là », analyse le Manager.

Jean-Charles Laran :

Les Fidjiens sont capables de faire basculer un match à eux tout seuls

L’entraîneur des trois-quarts n’a pas été, lui non plus, particulièrement impressionné par les prestations de Cognac qui est le seul club invaincu en phase finale. « Non, ce n’est pas plus impressionnant que Nice ou que Nantes. C’est un autre style d’équipe. C’est costaud, c’est assez massif devant, ça circule bien mais derrière, ils ont des individualités, dont des Fidjiens, qui vont vite et qui sont très adroits. Ils sont capables à eux tout seuls de faire basculer un match mais aussi, c’est le revers de la médaille, de sortir des schémas et de se perdre. » Les Tarbais s’attendent à ce que Cognac mette l’accent sur sa mêlée qui a été bousculée contre Lannemezan avec un essai de pénalité. Ce sera donc aussi une des clés du match puisqu’une mêlée conquérante est primordiale au rugby. Elle permet de pourrir les ballons adverses, de récupérer des pénalités pour marquer ou pour se dégager et de jouer en avançant. « C’est une arme redoutable, qui peut faire basculer des matchs », souligne l’ancien trois-quarts qui trouve la touche charentaise performante. Outre ses trois-quarts, Cognac possède une charnière expérimentée estampillée Pro D2 avec Cécot et surtout Péluchon. « C’est un mec qui oriente très bien le jeu, qui est très à l’aise techniquement au pied ou à la main. Il s’appuie sur ces deux centres qui sont très solides et Gmir qui est lui aussi, une arme redoutable. »

Derrière tout s’enchaîne très, très, vite

 Les Tarbais sont avertis. Ils ont vu les vidéos et savent qu’ils vont prendre des autobus de cent kilos dans la tronche tout l’après-midi. Pour éviter cela, les Tarbais devront étouffer la conquête adverse pour priver les trois-quarts de bons ballons. La défense devra jouer en avançant et réussir ses premiers placages pour éviter les enchaînements. « Contre Anglet, Cognac a trois occases et ils mettent les trois. Une fois qu’ils ont franchi le premier rideau, ils vont quasiment tout le temps derrière la ligne. Ils vont très vite et une fois qu’ils ont franchi, tout s’enchaîne très, très, vite. » Lannemezan et Anglet, bien que dominés, ont réussi à limiter les dégâts en défense. Les Tarbais devront faire aussi bien en défense, car en attaque, ils ont les armes, comme ils l’ont prouvé contre Nantes et Nice, pour faire très mal en mettant beaucoup d’intensité et de vitesse. Deux matchs références sur lesquels peut s’appuyer Tarbes pour contrarier les Charentais. « On a joué Nantes, qui joue beaucoup, qui est rapide, mais dont les gabarits sont comme les nôtre. On a joué Nice, qui avait des gabarits beaucoup plus imposants, beaucoup plus puissants mais plus classiques dans le jeu. Là, on va jouer les deux à la fois. Cognac, ils sont très puissants, très gaillards et ils sont capables de mettre du volume de jeu, comme Nantes. » Un bémol toutefois, car Nantes s’appuyait sur un gros collectif offensif. « Derrière tout le monde était dangereux, l’arrière, les centres, les ailiers…, » confirme Jean Charles Laran, alors Cognac s’appuie sur plus des individualités.

Il faudra faire le match quasi parfait

La tension monte doucement à l’approche de l’échéance. « Tout le Groupe est concentré sur cette demi-finale. Tous ont à cœur de bien faire dimanche. Je sens que les garçons ont envie d’aller au bout de ce Challenge », assure Jean-Charles Laran qui est confiant dans la capacité de ses joueurs à répondre présents en défense et à se montrer dangereux offensivement. A ce moment de la saison alors que les 44 autres clubs sont en vacances, les demi-finalistes sont sur le pont depuis le 1er juillet et sont en pleine renégociation de contrats. C’est donc l’envie et le mental qui feront la différence. Ceux qui le voudront le plus l’emporteront dans des groupes qui sont en train de se défaire, par la force des choses au gré des transferts. « C’est du 50/50 » assure le technicien. « Mais si on veut passer dimanche, il faudra faire le match quasi parfait. Il faudra qu’on ait un jeu au pied très précis, une défense irréprochable et la conquête qui va avec. Si on a ces trois choses, je pense pourra passer. Après, il y a cette petite part de chance qui fait basculer un match, à un moment donné. » Les conditions atmosphériques auront aussi leur importance. A priori, la chaleur avantagerait des Tarbais qui mettraient de la vitesse et des longs temps de jeu pour asphyxier un adversaire qui est plus lourd. Mais un ballon sec permettrait aussi à Cognac de mettre en place son jeu au centre du terrain avec des joueurs qui arrivent lancés. La pluie, le terrain et le ballon glissants, nivellent les valeurs dit-on et les Tarbais, qui ont aussi du répondant devant, ne seraient pas pour autant désavantagés, s’ils sont capables de mettre beaucoup de pression défensive.

Donner un beau visage du TPR

Il faut remonter à 2003 pour trouver le dernier match couperet du TPR en demi-finale contre Brive et en finale contre Montpellier. L’an passé, les demi-finales se jouaient en deux tours et Tarbes s’était fait éliminer par Bourg-en-Bresse. Cette année, les 1/8 et les 1/4 se sont joués sur deux tours et à chaque fois les Tarbais, menés à l’Aller, avaient su brillamment renverser la situation. Là, il ne faudra pas tergiverser et prendre le match d’entrée à son compte confirme Jean-Charles Laran qui a vécu cette situation. « Il n’y a surtout pas d’observation sur des matchs comme ça. Sur deux matchs, on peut toujours rééquilibrer les choses, mais là, on n’a droit qu’à un coup. Il n’y a surtout pas de round d’observation à avoir, ce serait beaucoup trop dangereux. . Il faut rentrer déterminés pour essayer de mettre d’entrée notre empreinte, comme on a fait contre Nice et Nantes à la maison. » Le secret c’est de tout donner, de s’envoyer à fond sans réfléchir, sans se mettre de pression et de prendre avant tout du plaisir. « Il ne faudra pas se poser de questions et surtout ne pas avoir de regrets à la fin du match. Et puis qu’est ce qu’on risque finalement » interroge l’entraîneur. « Oui, c’est vrai, il y a une place en Finale à jouer qui serait super pour le club. Mais après, au-delà de ça, qu’est ce qu’on risque. On a réussi à être tête de série pour la saison prochaine. On ne monte pas, on ne descend pas, on ne risque rien du tout ! Alors qu’au moins, on donne un beau visage du TPR, qu’on se fasse plaisir et qu’on n’ait aucun regret à la fin du match. » Comme en 1/8 et en1/4, les Tarbais ont leur destin entre les mains. Eux seuls savent ce qu’ils veulent en faire. Partir en vacances où essayer d’aller au bout pour inscrire leur nom sur le premier Trophée Du Manoir de l’Histoire du Rugby Fédéral. Pour se dire plus tard, j’y étais, je l’ai fait.

Retours d’Armary, de Loustaunau et de Masson

Pour cette demi-finale l’effectif tarbais est au complet avec les retours de suspension d’Armary et de blessures de Loustaunau et peut-être de Masson. Pour la première fois de la saison le staff avait le choix et la concurrence a dû jouer à fond dans la semaine. Les trois reviennent dans le Groupe mais le Quinze de départ reste inchangé. 25 joueurs feront le déplacement et une décision sera prise au dernier moment concernant Masson qui pourrait rentrer sur le banc s’il était complètement rétabli. Vunisa sera prêt à suppléer Bréthoux qui a été touché à l’entraînement.

Tarbes  : 1 Escur, 2 Bonnot, 3 Duny, 4 Lacroix (Cap.), 5 Percival, 6 Camy, 8 Bonnecarrère, 7 Méron, 9 Lhusero, 10 Pees, 11 Dumestre, 12 Frisch, 13 Paulet, 14 Rubio, 15 Berbizier

Remplaçants : 16 Manso-Moyano, 17 Vial, 18 Armary, 19 Abat, 20 Loustaunau, 21 Bréthous, 22 Esteves, 23 Haurie, 24ème Masson, 25ème Vunisa

Jean-Jacques Lasserre