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Parti Socialiste : retour sur la dernière séance du conseil municipal

mercredi 8 mai 2019 par Rédaction

Ghislaine Chevalier, secrétaire de la section socialiste de Tarbes, Michèle Pham, conseillère municipale et Nicolas Boissel, chargé de communication au PS, sont revenus sur le dernier conseil municipal et en particulier sur un refus qu’ils considèrent devenu systématique de tout débat démocratique de la part du maire de Tarbes Gérard Trémège.

« Les conséquences de ce musellement de l’opposition sont que les tarbais ne sont pas informés sur des sujets importants comme le budget ou à ce jour le projet de l’hôpital Tarbes-Lourdes prévu pour être installé à Lanne », a indiqué Ghislaine Chevalier

Michèle Pham a ensuite rappelé comment a débuté l’obstruction du droit d’expression de l’opposition qu’elle représente en conseil municipal : « le maire a refusé de prendre en compte le vœu que je présentais au nom de l’opposition sur le projet de construction de l’hôpital de Lanne, le motif avancé par le maire pour refuser l’examen de ce vœu : ce dernier n’est pas recevable car en vertu de l’article 7 du règlement intérieur du conseil municipal qui précise que les vœux doivent être déposés dans les 24 h qui précédent la séance , ce qui est vrai ! Mais c’est la première fois que le maire est aussi sourcilleux avec le règlement , il est déjà arrivé qu’un vœu soit déposé hors de ce délai et il a accepté, exemple le vœu sur l’abattoir de Tarbes déposé juste avant le conseil municipal . Le plus surprenant c’est qu’il a ajouté qu’il rejetterait tous les vœux à consonance politicienne et susceptible de créer la polémique mais que tous les vœux d’ordres techniques seront acceptés. Le vœu que je portais était technique, il pose les questions sur la nature du projet, les conséquences pour la population sur l’accessibilité à une offre de soins de qualité ».

Nicolas Boissel poursuit : « Ce vœu est relatif aux principes et valeurs devant guider les évolutions du système de santé proposé par 4 instances principales : l’association des maires de France et des présidents d’intercommunalités, l’assemblée des départements de France, l’association des régions de France à l’initiative de la fédération hospitalière de France, alors quand le maire rétorque qu’il ne va pas accepter des vœux qui seraient de nature à susciter la polémique , il faut qu’il lise le vœu, nous avons quand même connus des instances plus polémiques !

La tournure des vœux est telle que l’on se pose des questions, on s’interroge, on demande une lutte contre les déserts médicaux, une garantie aux soins de qualité. Nous avons toute une série de questions comme : pourquoi le maire de Tarbes ville préfecture des Hautes-Pyrénées laisse partir un tel équipement à l’extérieur sans se poser de questions sur les conséquences qui vont en découler pour la population, pourquoi éloigner un équipement qui permet la sécurité aux gens. Tarbes ce n’est pas tout le département mais 40 000 habitants, ce qui n’est pas négligeable et si l’on y rajoute la périphérie et le nord du département tous ces gens vont se retrouver éloignés de l’hôpital, a t-on réfléchi aux conséquences qu’il va y avoir pour les malades et les familles quand on n’a pas de voiture et avec les transports en commun assez limités comment faire pour aller aussi loin ?

Pourquoi dans ce projet vaguement présenté on ne prend jamais en compte le coût de la friche qui sera laissée vide dans Tarbes, telle une verrue. »

Pour conclure, Michèle Pham rajoute : « dans le coût annoncé, nous avons aucun détail, ce que l’on sait c’est que la région va être impactée par le transport interurbain, au niveau du département idem, les aménagements routiers doivent être pris en considération, il y a également les réseaux qu’il va falloir amener. Quand nous avons posé la question au niveau de l’agglo, aucune réponse. »

Le Parti socialiste s’interroge : “le maire de Tarbes aurait-il peur de voir la question de l’hôpital venir sur la place publique ?”.

Nicole Lafourcade