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Daniel Gerbault : la disparition d’un grand syndicaliste

jeudi 15 janvier 2009

 Daniel Gerbault : la disparition d’un grand syndicaliste
La maladie a fini par avoir raison de ses forces. Lui, le lutteur tant

redouté par le patronat dans les combats qu’il a menés, notamment au Giat en tant que délégué CGT vient de rendre les armes. Daniel Gerbault nous a quittés. Il plonge les siens, ses nombreux camarades et syndicalistes de la CGT dans un total désarroi. L’annonce de son décès a entraîné de nombreuses réactions. Dans les milieux syndicalistes et politiques. Daniel Gerbault avait tout juste la cinquantaine. Il était devenu ouvrier fraiseur après être entré à l’Arsenal comme apprenti à l’âge de dix-sept ans. Il était devenu par la suite responsable syndical puis, en 1995 et jusqu’en 2001, il avait été maire-adjoint communiste de Raymond Erraçarret. En 2001, il fit partie de la liste de la gauche plurielle battue par celle de Gérard Trémège. Ce dernier a été du reste le premier à lui rendre hommage ce matin :

L’hommage de Gérard Trémège

“Je tiens à saluer le départ discret et prématuré de Daniel Gerbault, homme de conviction, de dévouement, de générosité”, déclare le maire UMP de Tarbes. “Je l’ai côtoyé dans le cadre de nos responsabilités respectives. Nous ne partagions pas toujours les mêmes idées, mais nous nous retrouvions sur l’essentiel : l’intérêt général et la considération de l’Homme. Daniel était un battant redoutable, efficace, brillant. J’ai du respect pour lui et de l’admiration pour la constance, la qualité, la détermination de ses engagements. J’ai aussi beaucoup de peine de perdre un interlocuteur hors du commun, de voir partir un Homme bien”.

Et celui de François Fortassin

“Je suis bouleversé par la disparition brutale de Daniel GERBAULT, fer de lance des luttes du GIAT”, souligne l’ancien président du conseil général des Hautes-Pyrénées. “Il me laissera le souvenir d’un syndicaliste exemplaire et d’un humaniste. Au hasard de nos rencontres, une relation de confiance s’était établie qui avait débouché sur une véritable amitié. Avec la disparition de Daniel, le mouvement syndical des Hautes Pyrénées perd une figure emblématique.
J’adresse à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances”.

Communiqué de Jean Glavany

Avec la disparition de Daniel GERBAULT, nous perdons un militant syndical exemplaire, un citoyen engagé, un homme chaleureux et charismatique.

 un militant syndical exemplaire qui s’est identifié au long combat pour GIAT auquel il a consacré toute sa vie. C’était, à n’en point douter un meneur d’homme, parfois incisif mais toujours loyal.

 un citoyen engagé, fort de ses convictions d’homme de gauche, à la pointe de tous les combats progressistes, attaché à sa ville et à ses montagnes.

 un homme chaleureux et charismatique, au sourire désarmant, à l’immense capacité d’entraînement, à la franchise rassurante.

Nous perdons un ami, un compagnon de combat.
Je pense aux siens avec solidarité et affectation.

Réaction de Josette Durrieu au décès de Daniel Gerbault

« C’est une immense tristesse de voir frapper par la mort un homme jeune et un homme aussi combattif que Daniel. Je l’ai vu il y a à peine 15 jours, tellement atteint par sa maladie, mais je garde de lui une vitalité intellectuelle que je sentais intacte. Malgré le dommage physique, la force intellectuelle qui l’animait était surprenante.
Il était l’essence même du syndicalisme et du combat qu’il aura mené. Son nom s’identifie au GIAT. Il a beaucoup donné et beaucoup marqué par sa force et son intelligence. La machine économique et politique aura fait son œuvre. Nous avons perdu ensemble ce combat, mais c’est l’ensemble de l’armement terrestre qui a sombré.
Partir si tôt, si jeune alors qu’il avait tout à donner est un profond regret. Il reste une image et une référence. »

Mis en ligne jeudi 15 janvier 2009