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Oloron-Tarbes, dimanche à 15h00 au Stade Saint Pée

vendredi 8 mars 2019 par Rédaction

Les compositions d’équipes et les avis des entraîneurs

Philippe Ebel

Une première ligne décimée

Depuis le début de la saison l’entraîneur béarnais a dû faire face à de nombreuses blessures en première ligne dans un effectif assez restreint. De nombreux Espoirs ont pallié à ces absences de plus ou moins longue durée. Au talonnage Amans et Porte-Laborde sont blessés depuis le mois d’octobre et le jeune Barrenguy assume les fins de match derrière Tessariol qui a fait son retour de blessure lors du match Aller à Trélut. Les piliers aussi payent le prix fort dans des matchs engagés. « Les matchs sont difficiles, ce sont des postes où les joueurs sont très sollicité. La mêlée, en Fédérale 1, est assez exigeante et après chaque match on a des blessés. » En première ligne, en l’absence d’El Khamissy et de Ramirez, qui vient tout de réintégrer le Groupe, les Espoirs Landeau et Piot ont dû assurer l’intérim.

On fait avec les forces vives du moment

A Saint-Jean-de-Luz et à Tyrosse, le FCO n’a pas fait d’impasse pour préparer les réceptions de Lavaur et de Tarbes. « On a fait avec les forces vives du moment, on ne fait pas de turnover volontaire pour préparer les matchs à domicile. On n’a pas un effectif qui nous permet de faire tourner. On fait toujours la meilleure présentation d’équipe possible, avec les garçons du moment. Ce sont des contreperformances de notre part », reconnait Philippe Ebel. Pourtant à Saint-Jean, malgré l’ampleur du score (34-17), l’entraîneur est satisfait du comportement de ses joueurs. « A la 65ème, on est à 17 partout et on craque dans les dix dernières minutes parce que Saint-Jean, est une belle équipe. » Par contre malgré le score de 22-3 la sortie dans les Landes a du mal à passer. « On a été pris d’entrée par l’agressivité de cette équipe tyrossaise et nous, on a manqué d’agressivité mais pas de courage, sinon au aurait pu prendre 40 points aussi. Par contre, on a été défaillant dans tous les secteurs du jeu. »

L’arbitrage fait partie du jeu

Très remonté contre l’arbitrage au match Aller, Philippe Ebel relativise aujourd’hui. « Il y a toujours des moments clés dans une partie et on ne voit pas les mêmes choses que les arbitres. Mais c’est eux qui dirigent les matchs et les erreurs, ce n’est pas qu’à Tarbes, il y en a dans tous les matchs. La semaine dernière, on prend trois essais qui ne sont pas valables. Il y en a un qui est entaché d’un hors jeu volontaire, l’autre d’un en-avant et l’autre d’un pied en touche. Au final, il y a 19 points qui ne sont pas valables, avec un arbitrage vidéo. Mais c’est comme ça, ça fait partie des faits de jeu. Des fois, il y a de la frustration, parce que vous n’êtes pas d’accord avec le jugement de l’arbitre mais ça fait partie du jeu, comme les rebonds. »

Notre rugby est basé sur l’agressivité et le collectif

Philippe Ebel assure que le match contre Tarbes n’a pas été marqué au feutre rouge. « On a marqué ce match contre Tarbes, comme on avait marqué ceux d’Albi et de Lavaur et ceux de toutes les équipes qu’on reçoit. On a perdu deux fois à domicile et on joue toute notre saison tous les dimanches, vu comment notre Poule est resserrée. On n‘est qu’à six points du premier non relégable et il ne nous reste que quatre matchs à jouer. Mais ce match contre Tarbes n’est pas plus coché qu’un autre. » L’entraîneur béarnais assure que ce match n’a pas plus de connotation particulière que les autres. « Tous les matchs sont pris au sérieux et celui de Tarbes, l’est autant que ceux contre Nafarroa, Valence d’Agen et Marmande. » Le FCO, qui doit se déplacer à Nafarroa et à Marmande, se doit d’assurer les réceptions de Tarbes et de Valence d’Agen à Saint Pée, s’il veut préserver sa place en Fédérale 1. « Ce match à la même importance et la même odeur que ceux d’Albi et de Lavaur, il faut que l’on soit fort, que l’on retrouve notre agressivité. Nous, notre rugby est basé sur l’agressivité et notre collectif. On n’a pas de facteur x qui puisse nous retourner un match sur un coup. Chez nous, c’est le collectif qui est le plus fort. »

Ça va être un match acharné

Même si Oloron, au goal-average particulier, devance Lannemezan (+ 10), Bagnères (+ 35) et devra préserver ses 17 points d’avance contre Nafarroa, Philippe Ebel reste méfiant : « Il reste quatre matchs, deux à domicile et deux à l’extérieur pour tout le monde et il faudra lutter jusqu’au bout. Donc, il ne faut rien lâcher et ça commencera par Tarbes. Par contre, on sait que ça va être difficile, ça va être très, très, dur et ça va être un match acharné. » Les Béarnais, qui voulaient prendre leur revanche du match Aller à Tyrosse, ont laissé le point du bonus offensif aux Landais. Ce qui a instillé le doute dans le groupe. «  On sort d’une grosse déconvenue à Tyrosse et on n’est pas serein, on a peur », avoue Philippe Lebel, dans le but sans doute d’endormir les Tarbais. Mais attention danger. C’est quand une équipe a peur et qu’elle a le couteau sous la gorge, qu’elle est capable de se transcender. Tous les ingrédients sont donc du côté des Béarnais.

Personne n’est titulaire de son maillot

Malgré les blessés, Philippe Ebel aligne une belle équipe et la preuve de l’importance de ce match, c’est que Casassus s’est libéré des obligations professionnelles qui l’empêchaient de jouer la plupart des matchs. En tout, quatre Espoirs font partie du Groupe, avecle troisième ligne Santos et le centre Bordenave dans le Quinze de départ et le pilier Piot et le seconde ligne Beaumalou sur le banc. Aleo, Moncade, Tessariol, Sestria, Pierre Constant, Chabat, Crampé, Alçacebe, Paillot, Bourdieu, Pailhassar, Charles Arroyo, Delguilhem et Clouté, font partie des joueurs les plus utilisés depuis le début de la saison. Tomuli, Rodriguez et Fabe, reviennent de blessures. Parmi les Espoirs, Beaumelou aligne dix feuilles de matchs dont six titularisations, Santos, Bordenave et Piot, étaient des dernières sorties. Mais pas question d’évoquer une équipe diminuée pour l’entraîneur béarnais. « Non, je n’emploierai pas ce terme parce qu’il y a un effectif et que personne n’est titulaire de son maillot. Ce sont des garçons qui ont déjà évolué en équipe première. On n’est pas diminué, on joue avec des forces vives du moment, c’est tout. »

La composition oloronaise

1 Aleo, 2 Tessariol, 3 Tomuli, 4 Casassus, 5 Sestria, 6 Pierre Constant, 8 Chabat, 7 Santos, 9 Açacebe, 10 Bourdieu, 11 Deguilhem, 12 Bordenave, 13 Claverie-Rospide, 14 Pailhassar, 15 Clouté

Remplaçants : 16 Monclade, 17 Ramirez, 18 Beaumelou, 19 Crampé, 20 Paillot, 21 Fabé, 22 Charles Arroyo, 23 Piot

Tarbes

Yannick Vignette et Jean-Charles Laran :

Un état d’esprit positif

Le match contre Valence d’Agen, au niveau de l’intensité et de l’envie, aura été la meilleure préparation possible avant de se rendre dans le Béarn. Si les Tarbais répondent présents dans le combat et mettent les mêmes ingrédients, leur supériorité physique devrait faire la différence. Sinon le TPR reviendra bredouille, pour la neuvième fois en dix sorties, ce qui la fout mal pour une équipe qui ambitionnait de remonter en Pro D2. Albi, même s’il a perdu à Oloron, à Anglet et à Nafarroa, s’est imposé à Lannemezan, à Marmande, à Valence d’Agen et à Lavaur. Les Albigeois doivent encore se rendre à Saint-Jean-de-Luz et à Tyrosse. C’est l’unique occasion qu’il reste aux Tarbais de faire mieux, au moins une fois, que les Albigeois, à l’exception du derby contre Bagnères. Il semblerait que les Bigourdans aient compris la leçon de Nafarroa : Que le combat, le collectif et l’envie, primaient avant tout à l’extérieur. Ils ont sans doute compris, que sans combat, sans intensité et sans agressivité, gagner en déplacement, même chez le dernier, était impossible. Ils ont pris conscience, face à des équipes qui jouaient leur survie, qu’il fallait répondre à armes égales. La dureté du match contre Valence d’Agen leur a confirmé qu’il fallait répondre présent, même à domicile, contre le dernier. « Depuis Nafarroa, le groupe a un très bon état d’esprit et je le trouve encore très concentré aux entraînements », souligne Yannick Vignette. Même perception de la vie du Groupe de la part de Jean-Charles Laran, qui a trouvé les joueurs : « Toujours aussi concernés avec autant d’envie de bien faire et avec un discours positif. On a passé une très bonne semaine d’entraînement, avec très peu de déchets. J’attends la réponse dimanche, mais dans le contenu et dans l’état d’esprit, c’était très positif. »

Mettre les mêmes ingrédients et la même envie

La semaine dernière cet état d’esprit s’était ressenti sur le terrain comme l’a constaté l’entraîneur des trois-quarts. Il me semble que, sur le match de Valence d’Agen, même si tout n’a pas été parfait, il y avait un peu plus d’enthousiasme et de volonté à générer du jeu. Et des fois, un peu trop à mon goût mais au moins, sur l’état d’esprit on a répondu présent. Et j’espère qu’on est sur une bonne dynamique. » Mais il faudra en faire encore plus que contre Valence d’Agen pour espérer gagner à Oloron souligne Yannick Vignette. « Il faudra qu’on arrive à mettre les mêmes ingrédients, à garder la même solidarité, la même envie, la même conviction que samedi dernier. Si on arrive à mettre ces ingrédients et à jouer en équipe, ça pourrait passer. Si on n’a pas ça et qu’on se délite comme à Nafarroa, on ne va pas aller loin ! » Pour Jean-Charles Laran ce match à Nafarroa a été le déclic dans la tête des joueurs, malgré les défaites précédentes à l’extérieur. « A Nafarroa, on a compris ce qu’était le jeu en Fédérale 1, c’était criard. Maintenant, ils savent qu’on est attendu partout. On rencontre des gens qui ont des vertus, qui ont des valeurs et qui ne vont rien lâcher. Ce sont des gens qui sont amis sur le terrain et en dehors et qui batailleront pendant 120 minutes, si le match dure 120 minutes ! » Les joueurs savent qu’ils seront à même enseigne à Oloron. « Avec Yannick (Vignette), on leur rabâche, on leur serine sans arrêt, qu’on va rencontrer des gens qui ne lâcheront rien jusqu’à la dernière minute. »

Ne rien lâcher et vouloir gagner tous les centimètres

Les Béarnais, à Saint Pée, seront remontés comme des pendules. « C’est sûr et c’est pour ça que nous devrons répondre présent. On le dit à chaque fois et j’espère que cette fois, on va être capable de le faire. J’ai confiance. Je suis très fier, dans l’ensemble, du match qu’ils ont fait samedi », confie Yannick Vignette.Dans des conditions climatiques qui s’annoncent difficiles le rôle des avants sera primordial. « Les avants ont fait un gros match contre Valence d’Agen et il faudra le rééditer à Oloron, car ça va passer par un gros match des avants. » L’entraîneur tarbais, béarnais d’origine sait de quoi il parle : « Oloron c’est une équipe accrocheuse, c’est une équipe qui ne lâche rien non plus. Le match contre Valence d’Agen a été une bonne répétition, parce que c’était une équipe très valeureuse, qui n’a rien lâchée et à Oloron, ce sera la même chose. Il faudra livrer un combat tous ensemble. Il faudra avoir même force de caractère, de ne rien accepter, de ne rien lâcher et de vouloir gagner tous les centimètres. »

Le même groupe que contre Valence d’Agen 

Dispensés d’entraînement jusqu’à jeudi, Armary, Pees et Bréthous, seront dans le Quinze de départ comme contre Valence d’Agen. Un quinze de départ qui est donc inchangé, si ce n’est la titularisation de Vial qui fait le roulement avec Escur en première ligne. Esteves 24ème, samedi dernier, rentre dans les 23 à la place d’Abat.

La compo tarbaise

1 Vial, 2 Bonnot, 3 Haurie, 4 Percival, 5 Lacroix (Cap.), 6 Armary, 7 Méron, 8 Masson, 9 Loustaunau, 10 Pees, 11 Dumestre, 12 Paulet, 13 Bréthous, 14 Rubio, 15 Berbizier

Remplaçants  : 16 Escur, 17 Gonzo-Moyano, 18 Camy, 19 Bonnecarrère, 20 Lhusero, 21 Vunisa, 22 Esteves, 23 Duny, 24ème Abat

Jean-Jacques Lasserre