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Les vœux de Jean-Marc Delcasso, président de la Fédération départementale des chasseurs
Comme tous les ans, il y avait du monde à la maison de la chasse pour la cérémonie des vœux du président Jean-Marc Delcasso qui a la réputation de ne pas manier la langue de bois. Il l’a encore prouvé cette fois en commençant par épingler Jean-Luc Mélenchon et également Carole Delga. (Audio ci-dessous)
Au niveau départemental, Jean-Marc Delcasso a évoqué 2 dossiers : le saccage du centre de formation des chasseurs à Capvern et les rapports avec le service départemental de la garderie qui sont très mauvais, ce qui lui fait dire que ces gens-là seront désormais persona non grata de cette maison.
Concernant les bonnes nouvelles, il a cité le permis national à 200 euros (“ce n’est pas un grand cadeau”), l’autorisation d’utilisation des colliers GPS en battue, la gestion adaptative pour six espèces dont le grand tétras. En raison du faible indice de reproduction du grand tétras, il a été décidé un quota à zéro. Le président Delcasso a rappelé aussi qu’il avait été promis la chasse du sanglier au mois de mars. “Cet arrêté, on l’attend” (Audio ci-dessous)
La peste porcine africaine est à nos portes en Belgique. (Audio ci-dessous)
Le recrutement de deux services civiques a donné satisfaction au président Delcasso. Ils ont fait du suivi génétique du grand tétras. Les premières données laissent entendre qu’il y a plus de grand tétras qu’on ne croit. Un jeune a été embauché en CDD pour s’occuper du projet Tempo Chasse (tourisme cynégétique et filière venaison). Le permis est offert à tous ceux qui n’avaient pas chasser depuis 5 ans. 400 permis ont ainsi été réactivés. Le paiement du permis en 3 fois sans frais a été aussi une décision très appréciée. « Je peux vous dire avec orgueil qu’on est aujourd’hui la seule fédération de France qui n’a pas perdu de permis », a souligné Jean-Marc Delcasso.
Avant de terminer son discours, le président a noté des soucis au sujet de la commercialisation de la venaison. L’abattoir de Bagnères n’a plus voulu traiter les carcasses de venaison. Il a donc fallu se tourner vers Arzacq (64).
Rédaction
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