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Signature en préfecture de deux conventions "securi-site" aboutissant à la labellisation du sanctuaire Notre de Lourdes et du Pic du Midi

mercredi 9 janvier 2019 par Rédaction

Ce mercredi matin, en préfecture, deux conventions "securi-site" aboutissant à la labellisation des sites du sanctuaire Notre-Dame de Lourdes et du Pic du Midi ont été signées.

« Ce sont des moments importants pour trois raisons, a déclaré Brice Blondel, préfet des Hautes-Pyrénées. La première parce qu’il s’agit d’un enjeu majeur pour le département, notre région et notre pays permettant d’assurer la sécurité en toutes circonstances sur deux sites touristiques importants dans un contexte de

menaces extrêmement élevé, de manière à rassurer les populations qui tirent profit de ces équipements exceptionnels et d’assurer aussi l’attractivité de ces lieux, sachant qu’il s’agit de deux sites majeurs, l’un avec 1,2 million de visiteurs* chaque année, l’autre 120 000 visites par an. Ils contribuent tous les deux par leur notoriété, leur importance au rayonnement des Hautes-Pyrénées, de l’Occitanie, de notre pays en matière touristique. Deuxième raison importante parce que c’est l’aboutissement d’un travail partenarial, la sécurité étant aussi l’oeuvre de tous ». Brice Blondel a rendu hommage aux deux sous-préfètes Constance Dyèvre et Sonia Penela. « Elles ont réalisé un travail extrêmement précieux », a-t-il souligné. Remerciements qui ont aussi été adressés "au sanctuaire géré par l’association diocésaine de Tarbes et Lourdes, à la ville de Lourdes qui a été un partenaire extrêmement engagé, très actif en matière de coproduction de sécurité, au site du Pic du Midi géré par le Syndicat Mixte de Valorisation du Pic du Midi, aux communes de Bagnères et de Sers et aux services en charge de la sécurité de nos concitoyens : la police et la gendarmerie qui ont permis aux acteurs de cette coproduction de sécurité de bénéficier de leur expertise et de leur plein engagement. Troisième raison pour laquelle c’est un moment important parce qu’il s’agit d’un très long travail et l’aboutissement d’une logique qui puise ses sources dans le comité interministériel pour le tourisme de novembre 2016 et qui a donné lieu à un travail extrêmement engagé, parti de l’audit des forces et faiblesses en matière de sécurité de ces sites, jusqu’à l’établissement de ces conventions et à la labellisation qui va permettre la signature de ces conventions"

Ce travail de coproduction de sécurité a abouti :

-Pour le site du Sanctuaire de Lourdes géré par l’association diocésaine de Tarbes et Lourdes :

• à la réalisation d’un audit de sûreté dénommé « Pour la sérénité des pèlerins » comprenant 3 axes de renforcement des installations de sûreté à savoir :

-le renforcement des portails d’entrée sur le site (14 portails sécurisés et/ou automatisés), des clôtures et l’installation de bornes anti-intrusions rétractables positionnées au niveau des accès stratégiques (porte Saint-Joseph, Saint-Michel et la prairie),

-le renforcement du système des contrôles d’accès (9 bâtiments sous contrôle d’accès)

-et le renforcement de la vidéo-protection sur les zones de rassemblement des pèlerins.

Ces améliorations des installations techniques de sûreté du site dont le coût s’élève à 1,37 millions d’€ ont été financés à hauteur 1 103 143 € (80 %) par le FIPD dont 80 % ont déjà été débloqués.

• à l’élaboration d’un SOSISESP (schéma d’organisation de la sécurité incendie, de la sûreté et du secours aux personnes) équivalent à un document unique en matière de sécurité incendie remis au préfet en novembre 2018.

Il est à noter que la ville de Lourdes concourt également à la sécurisation du site du Sanctuaire :

- par l’installation de bornes anti-intrusions et par l’interdiction permanente de stationnement à ses abords,

- et par la mise en place de caméras de vidéo-protection et d’un centre de supervision urbain (CSU) dont les images pourront être renvoyées vers le commissariat de Lourdes.

Certaines de ces installations de sécurité ont d’ailleurs fait l’objet d’un financement du FIPD à hauteur de 377 489€.

-Pour le site du Pic du Midi géré par le Syndicat mixte pour la valorisation du Pic du Midi :

• à la réalisation d’un plan de sûreté finalisé en fin d’année 2018 qui prend en compte les différents acteurs présents sur le site du Pic du Midi (observatoire Midi-Pyrénées, le bâtiment interministériel et les sociétés prestataires) qui prévoit les actions suivantes :

- l’amélioration des contrôles des accès au site, (alarmes, verrouillages de portes),

- la prise de mesures de protection (ex des pylônes, boutons alarmes),

- l’organisation d’un exercice annuel, de meilleures formations des personnels,

- l’amélioration du contrôle des usagers du téléphérique (octroi des laissez-passer, mise en place d’un protocole pour l’inspection visuelle),

- la protection de l’espace public constitué par la gare et la billetterie, avec un focus sur l’espace aérien (limitation du survol du site et protocole de gestion des drones).

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*NRLR. Le chiffre de 1,2 million de visiteurs pour le sanctuaire nous a surpris, car il ne nous semble pas correspondre à la réalité. Josette Bourdeu, maire de Lourdes s’est elle aussi étonnée. Ce chiffre a été communiqué aux services de l’Etat par le Sanctuaire, ce qu’a confirmé Guillaume de Vulpian, économe diocésain et Directeur Général du sanctuaire de Lourdes. En supposant que la saison dure 200 jours, cela fait une moyenne de 4000 « visiteurs » par jour. On est loin du temps où Lourdes annonçait fièrement une fréquentation de 6 millions de visiteurs par an.