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Assises du rugby à la CCI

mardi 5 juin 2018 par Rédaction

La montagne accouche d’une souris

Une soixantaine de personnes ont assisté à ces Assises du Rugby à la CCI, mises sur pied à l’initiative de Gérard Trémège, mais qui n’ont débouché sur rien de concret. Le Maire de Tarbes était entouré de François-Xavier Brunet, Président de la CCI 65, de Josette Bourdeu, Maire de Lourdes, de Michel Pélieu, Président du Département, de Claude Cazabat, Maire de Bagnères, de Giselle Rouillon, 1ère Adjointe au Maire de Lannemezan, et d’Alain Doucet, Président de la Ligue Occitanie de Rugby. Chacun des élus a rappelé que les difficultés financières et les contraintes budgétaires, de plus en plus lourdes auxquelles les Collectivités étaient soumises, les empêchaient de faire plus et que la solution appartenait aux entreprises privées du Département.

Un club phare est indispensable

Un premier tour de chauffe, parfois tendu, d’où rien n’est sorti de positif si ce n’est que les Présidents de Bagnères, de Lourdes et même de Lannemezan, ont reconnu qu’il fallait un club phare en Bigorre. Et ce pour assurer la pérennité de leurs clubs, mais chacun a défendu son pré carré et a campé sur ses positions. Il est vrai que beaucoup sont arrivés avec l’idée préconçue que cette réunion avait pour but « de sauver le soldat TPR » selon le mot de Jean-Philippe Dastugue, un des co-présidents du CAL. La crainte était qu’on ne les dépouille pour sauver Tarbes, comme cela avait été le cas en 2000 lors de la fusion avec le Stadoceste Tarbais. Dix-huit ans après, la cicatrice est toujours à vif. Ce à quoi a répondu vivement Gérard Trémège qu’il n’avait jamais été question de fusion ou d’union mais de se poser la question de l’avenir du rugby de haut niveau en Bigorre. « Je pars du principe qu’ensemble on est plus fort que seul ». Tout le monde, sans exception, a répondu que ça passait par un club de niveau de Pro D2, mais aucun n’a apporté de solutions concrètes et a plutôt fait un état des lieux.

Création d’un Comité de Concertation

Gérard Trémège s’est engagé à mettre sur pied un Comité de Concertation qui sera chargé de trouver des pistes ou des solutions pour créer une nouvelle entité à l’horizon 2019-2020, afin de sauver le rugby de haut niveau dans les Hautes-Pyrénées. Une entité représentative qui porterait les couleurs du Département, sans toucher à l’identité, aux budgets et aux Ecoles de Rugby des autres clubs. Alain Doucet a précisé que cette solution était juridiquement possible et que la nouvelle entité Bigorre, prendrait la place d’un des trois clubs et évoluerait en Fédérale 1. L’idée, soutenue par Gérard Trémège, Michel Pélieu et Antoine Nunes, est de montrer une image forte d’union pour essayer de « créer une synergie » susceptible de fédérer, autour d’un projet novateur, les industriels et les grosses entreprises locales qui se désintéressent de la Fédérale 1. Dont certains même préfèrent se tourner vers la Section Paloise ou le TGB. Sans ce club phare, les meilleurs jeunes bigourdans, formés dans une Académie mise en place par le CD 65, seront obligés de s’exiler et seront perdus pour les clubs du Comité. Pire la Section Paloise envisage de créer un Centre de Formation à Tarbes qui, à terme, détruirait le rugby en Bigorre. Pour le sauver, les clubs haut-pyrénéens doivent arrêter de se déchirer. « Il ne faut pas renoncer à cette idée de club phare. Il faut avoir cette ambition, pour aller chercher les investisseurs et de l’argent privé », a plaidé Michel Pélieu en conclusion. Outre les élus, Philippe Rancoule (FCL), Philippe Dintrans (Renault), Bernard Duclos (Lannemezan), Jean-Paul Xuereb (Président du CD 65) et Antoine Nunes (Stado TPR) ont pris la parole.

Jean-Jacques Lasserre