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LFB : Finale - Match 1 Bourges-Tarbes, au Prado samedi 19 mai à 20h45

vendredi 18 mai 2018 par Rédaction

Bourges pour entrer seul dans l’Histoire

Les Tarbaises* n’ont rien à perdre aux contraire des Berruyères qui un statut à assumer. Celui de la meilleure équipe française de tous les temps avec treize titres (à égalité avec Clermont UC) dont six consécutifs de 1995 à 2000. Une victoire offrirait le record de titres à Bourges qui, après trois trophées consécutifs 2011, 2012, 2013 et une victoire en 2015, n’a plus été sacré. Un succès permettrait à Bourges de rentrer seul dans l’Histoire avec quatorze victoires.

Tarbes infos y croyait dès janvier

*Dès le 25 janvier nous écrivions, juste avant le match retour à Bourges : « Le TGB, impressionne de plus en plus par ses résultats mais aussi par l’impression qu’il dégage sur les parquets. D’aucuns, se prennent à rêver d’une épopée fantastique qui le mènerait au moins en finale, comme en 1993 pour ses débuts dans la cour des grands. Cette année là, le TGB, tout juste promu de NF1, avait poussé le double Champion de France Challes-les-Eaux au bout des trois manches. Les Tarbaises avaient remporté le premier match 66-58 avant de s’incliner 64-60 et 80-75 en Savoie. Mais François Gomez, écarte tout de suite pareille hypothèse et ne veut même pas en entendre parler en comparaison avec des équipes comme le champion en titre Villeneuve d’Ascq, Charleville-Mézières, le dernier finaliste et le grand Bourges. Pas question non plus d’aller chercher une joueuse supplémentaire pour jouer un titre inabordable comme ça avait été le cas en 2010, l’année du sacre contre Bourges. « L’équipe est calibrée pour atteindre l’objectif qu’on s’est fixé pour sortir des Play-Down et aller chercher une Eurocup. On ne va pas prendre des risques financiers pour changer d’objectif parce qu’on a des résultats un peu supérieurs à ceux que l’on attendait en battant des équipes comme Bourges, voire Charleville. On ne prendra pas non plus le risque de déstabiliser l’équipe sportivement, car aller chercher un titre, c’est impossible. »

Treize titres en vingt-deux ans

Si on excepte Clermont ; hégémonique avec treize titres, dont douze consécutifs, entre 1968 et 1981, Bourges domine le Basket féminin français depuis 1995, date de son premier titre. Une suprématie partagée avec Valenciennes (1994) qui a conquis cinq titres de 2001 à 2005 avant de disparaître à la suite de problèmes financiers, comme avant Mirande trois titres (88, 89, 90) et Challes trois titres (91, 92, 93). A la disparition de son rival, Bourges a repris sa domination, interrompue par Tarbes en 2010, qui a disputé trois finales de rang (2009, 2010, 2011). Puis après trois nouveaux titres berruyers (2011, 2012, 2013), Montpellier (2014, 2016) s’est invité au sacre. L’an passé, Bourges a vécu sa pire saison depuis vingt deux ans en terminant cinquième et en se faisant éliminer en demi-finales par Montpellier. D’où un légitime sentiment de revanche du côté des Tangos, sublimé par l’enjeu d’un quatorzième titre historique.

Le TGB en quête d’un exploit

Le TGB peut s’inspirer de l’exemple de Villeneuve d’Ascq (3) qui, l’an passé, a créé la surprise en finale contre le N°1 Montpellier. Les Nordistes ont décroché une victoire chez le Champion en titre et ont assuré en gagnant leurs deux matchs à domicile (3-1) alors que les deux équipes étaient à égalité 1-1. Décrocher une victoire contre la meilleure équipe 2018, qui dispose de dix joueuses interchangeables, serait déjà un exploit. En trois manches, les Tarbaises auraient une petite chance de renouveler leurs exploits face à Villeneuve d’Ascq en quart de finale et Charleville-Mézières en demi-finale. Mais en cinq manches, dont trois dans le Berry, en dix jours (samedi, lundi, jeudi, samedi, lundi) serait du domaine du miracle à sept joueuses contre dix joueuses, toutes internationales, à Bourges.

Tarbes en manque de rotations

Lors des demi-finales, compte tenu de la blessure de Diallo, Plouffe a joué 40’, Gaye 36’, Bjorklund 35’, Konteh 34’ et Suarez 33’. Soit 36’ de temps de jeu pour le cinq majeur tarbais ! Pouye a joué 20’, Diallo 7’ sur le dernier match et Mbandu moins en 3’ sur les deux rencontres. A Bourges, Godin, avec 29’ ,est la joueuse la plus utilisée des demi-finales, devant le trio Johannes, K. Plouffe, Tchatchouang 24’, suivi du duo Michel, Ayayi 23’, d’Ouvina 20’, de Palau 19’ et de Sharp 6’ ! Soit 25’ de temps de jeu pour le cinq majeur de Bourges ! Avec son effectif de dix joueuses de qualité, Olivier Lafargue peut beaucoup tourner et les onze minutes de moins par joueuse, vont forcément peser au fil des rencontres. Le moindre bobo, d’une joueuse majeure à Tarbes, sera impossible à guérir entre deux rencontres.

La meilleure équipe de LFB

Bourges, avec trois défaites cette saison, est incontestablement la meilleure équipe 2018. A ce jour, Bourges compte 23 victoires dont 11 en déplacement. Seules deux équipes, Tarbes (71-61) et Charleville-Mézières (75-70 et 76-77) ont fait chuter les Tangos cette année. Bourges a fait une saison impressionnante au Prado en dominant, en saison régulière, Mondeville (84-56), Basket-Landes (73-51), Villeneuve d’Ascq (62-43), Nice (100-63), Lyon (69-53), Tarbes (71-58), Nantes (70-55), Hainaut (72-66), Montpellier (69-62) et Roche-Vendée (86-60). Les Tangos, hors de leur base, se sont imposées à Nantes (45-93), au Hainaut (32-94), à Montpellier (55-86), à Roche-Vendée (83-92), à Villeneuve d’Ascq (46-60), à Mondeville (64-83), à Basket-Landes (66-68), à Nice (60-75), à Lyon (41-63). Une démonstration qui s’est poursuivie en quart de finale contre Nantes (88-60 et 54-63) et en demi-finale contre Lyon (73-57 et 52-71). Face à une équipe lyonnaise complète, dirigée par l’ex-coach de Montpellier, Bourges n’a pas tremblé. Lyon qui joue, comme Tarbes, à sept joueuses n’a pas pu résister au rouleau compresseur formé par les dix berruyères.

Grand ménage estival

Après la saison dernière décevante, le Président Pierre Fosset avait fait le grand ménage avec les départs de Valérie Garnier et de huit joueuses ; Leedham, Chevaugeon, Filip, Tanqueray, Salagnac, Dos Santos, Bojovic, Alexander. Un effectif rebâti par le nouveau coach autour des internationales Johannes, Tchatchouang, Chartereau et de la jeune Monpierre. Olivier Lafargue ’’n’a recruté’’ que six joueuses, mais quelles joueuses ! Sarah Michel et Elodie Godin (Montpellier), Katherine Plouffe (Nantes), Valériane Ayayi (Villeneuve d’Ascq), Kristen Sharp (Mondeville), Cristina Ouvina (Orenbourg), Laia Palau (Prague), la capitaine emblématique de l’équipe d’Espagne.

Une équipe mobile et agressive

L’ex coach landais a construit une équipe mobile et agressive, tant en défense qu’en attaque, composée d’une Américaine très expérimentée, d’une internationale canadienne, de deux internationales espagnole et d’ex-internationales françaises ou en titre. Laia Palau, l’icone du basket féminin espagnol est, malgré son âge, un précieux atout pour son expérience et sa science du jeu.

Effectif de Bourges

Meneuses :

Cristina Ouvina : 28 ans, 1,77 m, internationale espagnole, (Moy. 4,05 points, records 11 points, 9 passes décisives).

Laia Palau : 40 ans, 1,79 m, capitaine de l’équipe d’Espagne (Moy., 4,15 points, records, 7 points, 9 passes décisives)

Kristen Sharp : 37 ans, 1,75 m, une Américaine qui fait carrière en France depuis onze ans et qui est passée par Aix, Challes, Nice et Mondeville. (Moy., 5,28 points, records 11 points, 2/3 à 3 points, 5 passes décisives)

Océane Monpierre, 18 ans, 1,70 m, internationale U16 et U18, formée à Bourges (Moy., 1,58 points, records, 7 points, 3 passes décisives).

Arrières-Ailières :

Valérianne Ayayi, 24 ans, 1,84 m, internationale (Moy. 11,73 points, records 25 points, 4/6 à 3 points, 7 passes décisives, deux fois 9 rebonds, 16 doubles)

Driandra Tchatchouang, 27 ans, 1,89 m, internationale (Moy., 10,48 points, records 23 points, 4/6 à 3 points, 2 fois 5 passes décisives, 10 rebonds, 10 doubles)

Marine Johannes, 23 ans, 1,77 m, internationale, (Moy., 12,27 points, records 21 points, 5/5 à 3 points, 9 rebonds, 5 passes décisives, 17 doubles)

Sarah Michel, 29 ans, 1,80 m, internationale (Moy., 7 points, records, 13 points, 4/4 à 3 points, 8 rebonds, 6 passes décisives, 5 doubles)

Intérieures :

Katherine Plouffe, 26 ans, 1,91 m, internationale canadienne (Moy., 12,68 points, records deux fois 21 points, 11 rebonds, deux fois 5 passes décisives, 18 doubles)

Elodie Godin, 33 ans, 1,90 m, ex-internationale, (Moy., 6,27 points, records, deux fois 14 points, 15 rebonds, 6 passes décisives, 5 double)

Alexia Chartereau, 20 ans, 1,91 m, internationale (Moy., 8,58 points, records 17 points, sept fois 7 rebonds, deux fois 2/3 à 3 points, 8 doubles)

 

Calendrier finale

Match 2 - Lundi 21 mai (20h45 - SFR Sport 2) : Bourges - Tarbes
Match 3 - Jeudi 24 mai (20h45 - SFR Sport 2) : Tarbes - Bourges
Match 4 (si nécessaire) - Samedi 26 mai (16h30 - SFR Sport 2) : Tarbes - Bourges
Match 5 (si nécessaire) - Lundi 28 mai 2018 (horaire à déterminer - SFR Sport 2/3) : Bourges - Tarbes