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Stado-TPR : Nicolas Escouteloup reprend du service au talonnage

dimanche 1er avril 2018 par Rédaction

L’entraîneur des avants va reprendre le maillot et entrer dans la cage avant la fin de la saison. L’ancien talonneur pourrait faire son retour sur un terrain lors de la dernière journée à Rouen, puisqu’il sera dans le groupe et sur la feuille de match au cas où... Une décision prise en prévision des phases finales, au cas où un des deux talonneurs restants se blesserait. François Lapassouse ou Jérémy Loncan, devraient donc rester au chaud en Bigorre, remplacés dans le groupe par Nicolas Escouteloup, qui a tenu ce poste à Bordeaux-Bègles avant de glisser en troisième ligne. Coincé entre ses deux pilars, (dont Frédéric Garcia), il était gêné par ses cheveux longs qu’il ne pouvait pas remettre en place et à l’époque, le port du casque n’était pas courant. De plus, le seconde ligne adverse en profitait pour lui tirer les cheveux et ça déclenchait quelques belles générales. Un retour aux sources qui fait rigoler Nicolas Escouteloup, qui hésite entre se couper les cheveux ou porter un casque. Ce qui est sûr, c’est qu’il mettra sous le short la coquille qu’il avait conservé en souvenir. Un retour envisagé depuis la blessure de Manso Moyano-Gonzalo mais retardé par les bonnes sorties du jeune François Lapassouse, qui s’est révélé être plus qu’une doublure. Le long travail à l’entraînement auprès de Jérémy Loncan et de Manso Moyano-Gonzalo, pour améliorer les lancers en touche, lui ont redonné du goût pour l’exercice. « J’ai vu que je n’étais pas pourri avec près de 96% de lancers réussis » rigole-t-il. D’autant que quand il a fini sa carrière de joueur à 37 ans, il jouait troisième ligne mais il effectuait les lancers en touche car il était plus efficace que ses talonneurs.

Licence en règle

La question de licence est réglée, puisqu’il avait pris le soin de prendre une licence de joueur au vu de la pénurie de talonneurs sur le marché au moment où le TPR a su officiellement qu’il n’était plus rétrogradé pour raisons financières en Fédérale 2. Depuis la blessure de l’Argentin, il s’entraîne en secret en faisant de longs footings dans les Landes le week-end et le mercredi. Fabien Dionèse lui a concocté un programme de mise en forme adapté qu’il suit après les entraînements, loin des regards indiscrets. Il a passé la visite médicale avec succès et sa licence est valide. Les joueurs seront mis dans le secret dès le premier entraînement de la semaine, puisqu’il va y participer activement au milieu de ses joueurs. « Au moins, à part les contacts (rires...), je ne serai pas dépaysé. Puisque, avec Yannick, on a mis en place les lancements de jeu et les repositionnements offensifs et défensifs. » Le stage avec le 35ème RAP lui a prouvé qu’il n’avait rien à envier aux joueurs sur le plan du mental et de l’effort physique. Il avait tenu, comme Mickaël Etcheverria, à participer aux mêmes exercices et à vivre dans les mêmes conditions, froid et pluie, que les joueurs. Il se sent donc prêt à revenir sur un terrain. « J’ai toujours aimé le combat et ça tombe bien, je serai plus souvent au chaud qu’à courir.... » Il est qualifié pour jouer contre Bourgoin mais il préfère effectuer son come-back loin de la Bigorre. Le match à Rouen (le 21 avril) tombe à pic. « De plus, quinze jours de préparation supplémentaire ne me feront pas de mal et je me ferai chambrer par moins de monde (rires) ».

Record à 74 ans en Honneur Périgord

Mais Nicolas Escouteloup, qui vient tout juste de fêter ses 46 ans, n’entrera pas dans le livre des records. A 68 ans, Francis Bayonna, qui jouait en première ligne en réserve, s’est vu refusé sa licence de joueur parce qu’aucun médecin n’avait voulu prendre le risque de lui signer une autorisation. Car le règlement de la FFR ne stipule pas d’âge limite maximum. « Il y a un vide juridique puisqu’il n’y a pas d’âge à partir duquel on ne peut plus jouer », reconnaît, sur l’Indépendant, le docteur Charly Haiech, Président de la Commission Médicale du Comité du Pays Catalan où évolue le SARC (Sorède Albères Rugby Club). La seule obligation, c’est que la demande de licence soit accompagnée d’un certificat médical attestant de l’aptitude physique à jouer au rugby. Le recordman français, en match officiel, est Philippe Walrave qui, à 74 ans, a joué un quart d’heure, en seconde ligne en Honneur au Comité du Périgord.

 

Jean-Jacques Lasserre