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Les élus politiques de tous bords font bloc derrière le dossier Vallourec

vendredi 23 février 2018 par Rédaction

En fin de matinée, une conférence de presse s’est tenue à l’hôtel du département où le président Michel Pélieu a accueilli les parlementaires haut-pyrénéens (Jeanine Dubié et Jean-Bernard Sempastous, députés, Maryse Carrère et Viviane Artigalas, sénatrices, Marie-Pierre Vieu, députée européenne), ainsi que Gérard Trémège, maire de Tarbes et président de la communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, François-Xavier Brunet, président de la CCI.

Michel Pélieu a laissé d’abord la parole à Jeanine Dubié, à l’initiative de cette conférence de presse. "Nous sommes ici, a-t-elle dit, pour montrer tout notre attachement à la poursuite des activités de Vallourec sur le site tarbais. Plusieurs réunions ont eu lieu en préfecture. Nous sommes tout à fait capables de comprendre que

nous ne pouvions pas avoir d’informations précises sur la qualité et la nature des repreneurs, sur le périmètre concerné parce que l’on est dans un domaine où il faut respecter une certaine discrétion dans le cadre de ces reprises d’activité. Les informations que nous avons pu recueillir nous laissent à penser que les choses ne se présentent pas trop mal mais que c’est à l’entreprise Vallourec de faire connaître les repreneurs potentiels, le périmètre, les activités concernées. Cela se fera en priorité auprès des salariés de Vallourec, le 27 février à l’occasion du comité technique central. Il y a deux messages qui me paraissent importants ; c’est que Vallourec est le seul sous-traitant français en matière de fabrication de têtes d’obus pour Nexter et que le deuxième sous-traitant est une entreprise espagnole, elle-même concurrente de Nexter sur d’autres munitions. Ça ma paraît essentiel aussi en matière de sécurité militaire de faire en sorte que Nexter ne soit pas tributaire d’un sous-traitant même européen alors qu’il est concurrent sur d’autres activités. La DGA est également sur cette longueur d’ondes, qu’elle était très attachée à ce que l’activité puisse continuer sur le site de Vallourec et qu’elle puisse même être étendue. Le deuxième élément, c’est que le département des Hautes-Pyrénées en matière industrielle a déjà payé chèrement la désindustrialisation progressive de nos territoires. Nous sommes tous mobilisés pour que cette entreprise industrielle continue son activité parce que derrière ce sont des compétences, des savoir-faire qui ne doivent pas être abandonnés. On en a besoin. Cette forge est importante. Il faut que nous continuions à avoir des ouvriers qualifiés sur notre territoire. Nous sommes mobilisés, nous avons des contacts réguliers avec M. Floris, le commissaire chargé de la réindustrialisation, avec la préfecture. L’objet de cette conférence de presse était de montrer tout l’engagement des élus du territoire pour soutenir la reprise par un industriel et une reprise avec un périmètre le plus large possible et pérenne. Que ce repreneur ait aussi des ambitions pour le site de Tarbes".

 

Ils ont dit…

Michel Pélieu : Je veux témoigner d’abord mon soutien aux salariés de Vallourec qui vivent aujourd’hui sous la menace de la perte de leur emploi. C’est une situation tragique et terrible à vivre pour ces familles. Nous devons tout faire pour que tous ces salariés puissent conserver un emploi et que leur savoir-faire reste dans les Hautes-Pyrénées.

Nous devons agir dans un état d’esprit constructif et pragmatique. Je ne suis pas là pour défendre une idéologie, ni condamner tel patron ou telle Institution. Je suis là avant tout pour témoigner de mon entière mobilisation pour apporter notre aide concrète à la reprise et la pérennité de ce site. Car seule m’intéresse la sauvegarde des emplois. L’Etat a indiqué qu’il y avait des pistes de repreneurs. Ils doivent savoir que nous sommes là, dans un état d’esprit constructif, pour les aider et les accompagner, avec nos moyens, pour conforter l’attractivité du site, faciliter la reprise et permettre aussi au site de se projeter dans un nouvel avenir. Je crois davantage aux vertus du dialogue et des échanges avec l’Etat et les dirigeants économiques qu’aux ultimatums. Et de ce point de vue, j’engage Vallourec, et ses actionnaires dont l’Etat, à laisser le temps aux discussions avec les repreneurs et à ne pas afficher le 28 février comme une date butoir.

Nous devons aussi afficher l’état d’esprit collectif qui nous anime sur ce territoire et qui fait que nous sommes capables de parler d’une seule et même voix. Cette conférence de presse commune témoigne de cela. Ce n’est pas un simple affichage, c’est une réalité concrète. Cela fait maintenant plusieurs années que nous nous sommes réunis (élus de toutes sensibilités Etat, Région, Département, Intercommunalités, acteurs institutionnels, économiques, sociaux, associatifs) pour écrire et mettre en oeuvre, ensemble, un projet de territoire pour les Hautes-Pyrénées. L’esprit collectif c’est une réalité sur ce territoire, au delà des terrains de rugby. Je crois que c’est un message important à faire passer également aux repreneurs potentiels.

Audios

Maryse Carrère

Gérard Trémège

Marie-Pierre Vieu

François-Xavier Brunet

Viviane Artigalas

Jean-Bernard Sempastous

Diaporama
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