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Poule d’accession : Après Tarbes-Limoges

mardi 30 janvier 2018 par Rédaction

Les Tarbais pas si nuls

Cette large victoire sur Limoges avec 21 points d’écart et les trois essais marqués, ont un triple effet : Rassurer les joueurs, éteindre la mini-crise qui couvait et envoyé un signal fort aux adversaires qui commençait à prendre les Tarbais pour des Guignols ! Cette victoire ne fait pas des Tarbais « les Champions du Monde » mais démontre qu’ils ne sont pas si nuls que ça. Une victoire qui ouvre au TPR de nouvelles perspectives dans une poule en folie, chamboulée par les décisions de la FFR. Strasbourg et Chambéry, auraient reçu leur notification de relégation en Fédérale 2 et Romans voire Bourgoin, auraient des points de pénalité en plus de leur non éligibilité, comme Limoges et Aubenas qui eux, n’auraient aucune autre sanction. Si Strasbourg, imperturbable, continue à surprendre par ses performances sportives (26-23 à Aix), Romans a été assommé, dans les deux sens du terme, (12-35 contre Rouen) et Chambéry a flanché à Aubenas (26-17). La performance de Strasbourg à Aix, qui a joué pendant 47 minutes à 14*, démontre la valeur rugbystique des Alsaciens. Romans, avant d’apprendre son retrait de cinq points au classement, venait de s’imposer à 14 (carton rouge) à Bourgoin. Chambéry est resté cinq journées invaincus et a été gagner à Aix. Ces trois équipes, qui ont gagné à Trélut sur des faits de jeu et surtout des faits d’arbitrage, ne sont donc pas des faire valoir. De même que Rouen (qui s’est incliné de justesse à Trélut), a passé cinq essais à Romans, même s’il faut tenir compte du contexte.

*Strasbourg ayant perdu sur blessures deux piliers au cours de la première mi-temps, l’arbitre a ordonné des mêlées simulées, sans poussée, ce qui déclenche la carence, c’est à dire la sortie d’un joueur.

Des paroles aux actes

Cette large victoire, démontre que les joueurs bigourdans ont transformé leurs paroles en actes. Les différentes mises à plat et remises en cause, ont porté leurs fruits. Les joueurs ont décidé de faire front commun sur le terrain et au regard de ce qu’ils ont démontré en début et en fin de rencontre, de nouvelles perspectives s’offrent à eux. Les imperfections, mauvaises transmissions, mauvais choix, relèvent d’un manque de confiance évident. Dès que les joueurs ont été rassurés par l’écart au score, ils ont terminé en trombe, alors que jusque là, ils s’écroulaient en fin de match. Preuve que le mal était plus dans les têtes que dans les jambes comme le démontraient les tests physiques. Pourtant cette équipe de Limoges était venue pour s’imposer à Trélut comme ils l’avaient claironné dans la presse locale et même nationale. Leur volonté offensive et leur défense acharnée le prouve mais l’envie des Tarbais était cette fois plus grande que celle de leurs adversaires. La déception régnait dans les rangs limougeauds avec des mines renfrognés, des têtes basses, des vestiaires fermés et un encadrement et des joueurs qui refusaient de s’exprimer. Du côté de Limoges

Le Président Ratinaud :

« Pas de notification de relégation »

Dans un premier temps, seul Didier Ratinaud, le Président de Limoges, acceptait de s’exprimer sur la situation financière de son club et sur les sanctions de la FFR. « On a reçu une notification, mais on n’a pas de redressement. On a une notification de l’Urssaf, on a répondu et on attend la réponse, avec le montant des sanctions éventuelles. On aura alors une discussion avec l’Urssaf, comme toutes les entreprises contrôlées par l’Urssaf. Au jour d’aujourd’hui, le club n’est pas en difficulté financière. On a bouclé le budget précédent et on bouclera celui-là. On ne fait pas partie des trois clubs qui, à ma connaissance, sont sous la menace d’une relégation administrative » Un Président qui n’est pas du tout inquiet sur l’avenir du club en Fédérale 1 mais qui s’étonne des contrôles de plus en plus fréquents de l’Urssaf sur les clubs sportifs. D’autant que le club est soutenu par différentes Collectivités et oeuvre au service des jeunes.

Un stade neuf avec loges et restaurant

Limoges devrait être doté la saison prochaine d’un stade superbe avec des loges et un restaurant qui donne directement sur la pelouse du terrain de rugby. Un superbe outil qui devrait permettre à l’USAL d’attirer de nouveaux sponsors et un public plus nombreux. Un projet qui date de 2007, retardé suite à des mal façons et à la faillite du constructeur. Un projet repris par la mairie en 2012 avec Eiffage pour maître d’oeuvre. « C’est un très bel outil mais il va falloir le manier, le gérer. On est encore en discussion avec les Collectivités et la Mairie en particulier, pour savoir quelle en sera la gestion. » Didier Ratinaud reste prudent, surtout après deux refus de la FFR : « Nous avons joué en Pro D2 et on a envie d’y revenir mais sans mettre la charrue avant les boeufs. Nous n’avons pas été capables de mettre nos moyens en rapport avec nos ambitions, donc nous allons faire l’inverse et mettre nos ambitions au niveau de nos moyens. » Un retard dans la livraison du Stade qui a mis un frein au marketing de l’USAL. « Nous avions prévendus les loges il y a trois ans et aujourd’hui, les partenaires s’essoufflent. »

« Un cadeau à leur ancien entraîneur »

Par rapport à la défaite contre Tarbes, le Président ne cache pas sa déception. « Je suis très déçu, parce que nos joueurs ont fait un gros match et méritaient de gagner contre Albi le week-end dernier. Contre Tarbes, l’engagement et la volonté a été moindre. Ils ont sans doute voulu faire un petit clin d’oeil à leur ancien entraîneur qu’ils trouvaient sympathique, en lui faisant un cadeau. Tant mieux pour Nicolas Escouteloup, que je salue (rires...).

Romain Carmignani :

« On s’est montré trop indiscipliné »

L’entraîneur des avants après avoir refusé de s’exprimer dans un premier temps a finalement accepté, (plus d’une heure après la fin du match et une bonne douche), de revenir sur la défaite. « On s’est montré trop indiscipliné. On a pris trois cartons et jouer trente minutes en infériorité numérique, ça a été très compliqué. On n’a pas mis non plus beaucoup d’énergie à défendre et derrière, on a pris trois essais. » Romain Carmignani, très confiant la veille du match, pensait gagner à Tarbes pour reprendre les points injustement perdus contre Albi, d’où sa déception. Son équipe a été prise sur ses points forts, devant, là où elle avait fait mal aux Albigeois. « Oui, c’est une vraie remise en questions. Tarbes a été meilleur que nous et félicitations à eux. C’est une équipe type de ce championnat, très costaud en conquête. On va bien analyser cette défaite entre nous. On a une semaine de coupure, on va se remettre en questions entre nous et on va passer au prochain match. »

Du côté de Tarbes

Beaucoup de satisfaction et de soulagement bien sûr mais beaucoup de retenue aussi par rapport aux décevantes sorties précédentes.

Mickaël Etcheveria :

« J’espère que ce n’est que le début »

Mickaël Etcheveria, s’il savoure ce succès, n’est pas complètement satisfait. « On fait vingt bonnes premières minutes, après on recommence à tomber dans nos travers. On se rendort alors qu’il fallait continuer à envoyer des ballons et à mettre du rythme. En seconde mi-temps, on a été meilleurs, on était plus dans le combat. On a mieux déblayé et on a eu des ballons un peu plus propres. » L’entraîneur des trois-quarts relativise ce large succès. « J’espère que ce n’est que le début, il y a encore beaucoup de boulot. On n’est pas encore Champion de Monde, loin de là. » Des joueurs qu’on a senti fébriles en première mi-temps suite à plusieurs ballons mal négociés. « Il aurait fallu prendre plus de profondeur. On était à plat, le ballon était glissant. On a deux situations où le ballon est sorti directement de la mêlée pour les trois-quarts et là c’est compliqué quand ce n’est pas annoncé. » Mais sur le comportement des joueurs, la satisfaction est complète. « On n’a rien lâché. C’est dommage qu’on prenne cet essai mais ils ont bien défendu, ils ont récupéré le ballon avant de le reperdre sur un en-avant. »

Nicolas Escouteloup :

« Sans cet état d’esprit et cette énergie rien n’est possible ! »

Nicolas Escouteloup, est une fois de plus sur la même longueur d’onde que son collègue d’entraînement. « Il faut simplement qu’on arrive à gommer quelques erreurs dans la conduite du jeu. On arrive à se mettre sur l’avancée mais il faut jouer beaucoup plus simple. C’est vrai qu’aujourd’hui, on avait envie de faire avancer le ballon, de gagner les duels et le rugby, il est facile dans ces conditions. Un grand merci aux joueurs qui avaient envie de montrer un autre visage. Ils nous ont permis de continuer à les accompagner et nous, on va continuer à les faire bosser le mieux possible, le plus fort possible et le plus intelligemment possible, pour être meilleur encore. Mais si on garde cet état d’esprit et cette énergie, on va réaliser de grandes choses. » La grosse prestation de Taulava a mis les Tarbais en confiance et la rentrée tonitruante d’Havea a permis de scorer en fin de partie. « Il faut jouer dans l’avancée et on a les moyens de le faire sauf qu’avant, on n’y arrivait pas », remarque Nicolas Escouteloup qui regrette que les joueurs n’aient pas plus emballé la rencontre. « On a tergiversé pendant une vingtaine de minutes. On reprend des mêlées sur coup-franc, alors qu’on peut jouer rapidement à la main, envoyer Semi (Taulava), jouer dans l’avancée. » Un comportement qui peut s’expliquer par le manque de confiance des joueurs, encore traumatisés par le souvenir de Strasbourg. « On joue un ou deux coups derrière, où on ne se trouve pas et du coup, on est sur le reculoir » reconnaît le technicien. Mais les joueurs ont su trouver les ressources pour se remobiliser. « Après, on a remis la main sur le ballon. On fait un ballon porté qui nous a mis dans l’avancée et derrière ça va mieux. » Comme Mickaël Etcheverria, Nicolas Escouteloup, s’il n’est pas complètement satisfait de la copie rendue est confiant pour l’avenir. « Il y a plein de choses à gommer, mais avec cette énergie là, on peut envisager des choses. Mais, sans cette énergie rien n’est possible ! »

Quinze jours bénéfiques

Tous les joueurs le reconnaissaient, la remise à plat et les discussions qui ont eu lieu après la défaite contre Strasbourg, ont porté leurs fruits face à Limoges.

Mickaël Lacroix :

« Je n’avais aucun doute après ce que l’on s’était dit »

Le Gersois et l’Auscitain en particulier, n’aiment pas perdre et l’ex-seconde ligne d’Auch était un des plus malheureux de l’état d’esprit du groupe. « On s’était dit qu’on se devait de gagner et on l’a fait. On s’est dit beaucoup de choses, il y a deux semaines, parce qu’il y a des choses qui n’allaient pas. On a pris conscience de ce qui n’allait pas et on a essayé de remettre les choses à l’endroit. On a bien travaillé pendant deux semaines et on a encore deux semaines pour bien préparer le déplacement à Bourg-en-Bresse et la réception d’Albi. Ce soir on a gagné, c’est bien, c’est la plus grosse victoire de la saison mais ce n’est pas une fin en soi. Ce n’est qu’un début avec les deux gros tests qui nous attendent contre Bourg-en-Bresse et Albi. » Des discussions qui ont bien porté leurs fruits, car les Tarbais n’ont pas craqué après le retour de Limoges au score (9-6, 30ème et 12-9, 38ème). « A la fin de la première mi-temps, les vieux démons sont revenus un peu. On a eu vingt minutes de flottement, de la vingtième à la quarantième minute, mais je savais qu’on allait gagner. Je n’avais aucun doute après ce que l’on s’était dit entre nous. On était sûr de nous, sûr de nos forces avant le match et on s’est montré beaucoup plus lucides. On a su tuer le match en début de seconde mi-temps et cette victoire fait du bien à la tête ! »

Alexis Armary :

« On s’est parlé, tout le monde s’est remis en question »

Alexis Armary, après une fin de saison tonitruante et un bon début de saison, interrompu par une blessure, a perdu sa place de titulaire. Une situation mal vécue par le jeune troisième ligne jusqu’à cette fameuse remise en question du groupe. « Inconsciemment, du fait d’être remplaçant, j’abordais les matchs différemment. Ce n’était pas bon pour le groupe et l’entraîneur me l’a dit et je l’ai entendu. Il avait raison parce que je n’avais pas le même rendement quand j’étais remplaçant. Aujourd’hui, c’était très important pour moi et pour le groupe, d’apporter lorsque je rentrerai. J’ai envie, comme tout joueur, d’être titulaire mais là, honnêtement je suis content de ma rentrée et j’espère que le coach aussi. J’ai abordé le match différemment sur toute la préparation. » Une prise de conscience après la défaite contre Strasbourg. « On s’est parlé. Tout le monde s’est remis en question et c’est bien. Cette victoire est la conséquence de ces quinze jours où on a bien travaillé mais il faut continuer comme ça. » Quinze jours qui ont métamorphosé les joueurs comme le confirme aussi Alexis : « Je ne veux pas passer pour arrogant, mais avant le match, je sentais qu’on allait gagner. Il y avait une autre ferveur et d’autres choses, aussi, qui ont prouvé que le stado n’est pas mort. »

Loïc Bernad :

« Il faut montrer sur le terrain qu’on est une vraie équipe »

Loïc Bernad avait été le seul à remettre en cause le comportement et le manque de solidarité du groupe après la défaite contre Strasbourg. « Il faut qu’on prenne plaisir à jouer ensemble, à jouer l’un pour l’autre, à apprendre à se faire mal pour le copain d’à côté. Il faut s’encourager sur chaque action positive ou négative. Il faut s’encourager tout le temps et prendre du plaisir à jouer ensemble » rappelle le troisième ligne. Des valeurs qui ont été mises en exergue durant ces quinze derniers jours et qui ont immédiatement portées leurs fruits. « Il faut aimer jouer ensemble, c’est ce qui nous avait manqué contre Strasbourg. Sans manquer de respect aux strasbourgeois, on avait trop joué individuellement. Ce match, on n’aurait jamais dû le perdre. » L’ex-Palois n’a toujours pas digéré cette défaite et sans la remise en question des joueurs, Limoges aurait remis, sans jeu de mots, le couvert. « En première mi-temps, on est retombé dans nos travers. On aurait dû marquer un essai et on retombe dans un faux rythme. Heureusement, on a su rectifier le tir. Il faut qu’on montre sur le terrain qu’on est une vraie équipe. Parce qu’on aime s’entraîner ensemble. Franchement, il y a une bonne ambiance à l’entraînement et il faut qu’on arrive à retrouver ça, sur le terrain. » Loïc savoure mais tempère : « Je suis content parce que cette victoire va nous permettre de travailler dans la sérénité, dans une bonne ambiance et dans la bonne humeur. Mais, on ne va pas s’enflammer, on sait qu’on est loin. Mais on va prendre match après match et continuer à travailler ».

Jonathan Bréthous :

« On avait une grosse envie de bien faire »

Derrière, malgré quelques ballons mal négociés qui auraient pu se transformer en contres, les joueurs n’ont pas douté et se sont bien repris en seconde mi-temps. « On n’a pas forcément douté mais on avait une grosse envie de bien faire et on s’est pris la tête à se compliquer les choses au lieu de jouer simple. Mais il y avait tellement l’envie de bien faire et de se rattraper de ce que on avait fait jusqu’à présent, que l’envie l’a emporté et dans la tête, ça a basculé du bon côté », confirme Jonathan Bréthous.

 

Williams Pees :

« On avait besoin de se retrouver et de se parler. »

L’arrière, qui avait été un des rares joueurs à s’exprimer après Strasbourg, confirme que les mises au point ont changé le comportement du groupe sur le terrain. « Les choses sont réglées. De façon, on avait besoin de se retrouver et de se parler. On n’a pas fait un match parfait mais on a assuré les bases, la mêlée, la touche. On a été très vaillants, comme d’habitude, parce qu’on a toujours été vaillants et aujourd’hui, c’est passé. Notre problème, c’était qu’on avait un coup de mou en deuxième mi-temps et qu’on n’arrivait plus à marquer de points. Là, on réussi à marquer des points et ça nous remet dans une bonne dynamique et on peut enchaîner derrière. Il y avait des espaces parce que devant, on a bien fait le boulot. On marque devant mais on aurait pu aussi marquer derrière en écartant les ballons. Ce qui veut dire que le travail a été fait. »

 

Gonzalo Manso-Moyano :

« Sur l’essai, j’ai juste porté le ballon. »

Le talonneur argentin, décrié par certains depuis son arrivée, a réussi une superbe prestation avec un essai derrière son pack et aucun lancer perdu en touche. Gonzalo, irradiait de joie. « On a beaucoup travaillé les touches, les mêlées et on a gagné le match. On a joué en équipe et sur l’essai, j’ai juste porté le ballon. »

 

Nicolas Basile :

« Il ne faut pas croire qu’on a fini le boulot. »

A ses côté, le pilier argentin le chambre en rigolant. Lui n’a pas connu l’humiliation strasbourgeoise, il faisait partie de la charrette des joueurs envoyés avec la B à Saint-Jean-de-Luz. Mais il a participé à l’ensemble des réunions des joueurs qui ont débouché sur une nette victoire. « On avait la pression par rapport aux mauvais résultats mais on s’est resserré avec le coach. On a changé des petits détails sur les touches, les mêlées, les ballons portés et ça a marché. Il faut jouer ensemble et on a joué ensemble, chose qu’on ne faisait pas avant. On s’est serré et voilà. » Face à gros pack, bien structuré sur les ballons portés, les Tarbais ont dominé en conquête. « On a bien travaillé pendant deux semaine sur la conquête et au final ça a donné des résultats contre un gros pack. » Nicolas Basile reste réaliste : « Il ne faut rien lâcher, il ne faut pas croire qu’on a fini le boulot. Il y a deux grands matchs qui arrivent, Bourg-en-Bresse et Albi et il faut continuer à travailler. Il ne faut pas oublier que l’objectif c’est d’arriver les meilleurs en phases finales. »

Nicolas Vergallo

 : « On avait une dette entre nous, sur le terrain. »

Le demi-de-mêlée argentin a vécu une grande partie du match depuis le banc des remplaçants mais il a gardé confiance même lorsque les Limougeauds sont remontés au score en fin de première mi-temps. « Non, je n’ai pas douté car je savais qu’on était mieux. Quand ils sont revenus à 9-6, on a réagi et on a marqué tout de suite trois points. C’est ça qui nous a remis dans le match alors qu’auparavant, on ne marquait pas. » Nicolas Vergallo reconnaît : « On avait une dette entre nous, sur le terrain. Pendant ces quinze jours, on s’est dit des choses. C’est bien de se parler mais on savait que le problème, c’était sur le terrain. Là, on s’est envoyé et à la fin, on a réussi de belles choses. L’essentiel à retenir, c’est l’état d’esprit. »

David Dadunashvili :

« Quand on se parle franchement, forcément ça fait avancer. »

Le pilier georgien savoure, en vieux guerrier que rien n’étonne. « On s’est dit des choses entre nous et on s’est remis au travail. Quand on se parle franchement, forcément ça fait avancer. On voulait démontrer que les matchs perdus, c’était des faux-pas. Ce match va nous redonner confiance parce que Limoges est une très belle équipe qu’on a dominée devant et derrière. On a produit du bon jeu, même si on a connu un petit doute en deuxième partie de la première mi-temps. Dans les vestiaires, on a remis les choses à plat et on est reparti plein fer et ça a payé. »

Jean-Jacques Lasserre