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Les escrolos se sont trouvés un nouvel ennemi : le chat domestique

samedi 21 octobre 2017 par Rédaction

Et voilà, les escrolos se sont trouvés un nouvel ennemi : le chat domestique.

Attention, le chat sylvestre, ou chat sauvage, peut faire ce qu’il veut. C’est un prédateur protégé. Mais le chat de compagnie et le chat haret ou féral (qui est retourné à l’état sauvage), ne sont pas bien vus des experts escrolos.

Ce n’est pas nouveau : le règlement intérieur du parc national des Pyrénées interdit déjà aux propriétaires de chats domestiques de laisser promener seuls leurs minous dans le coeur du parc sous peine d’amende ! En pleine montagne, ces chats doivent rester enfermés !

A l’heure où les prédateurs pullulent (loups et hybrides, ours, lynx...), haro sur le chat domestique. S’il ne traîne plus dans les rues de Paris depuis quelques décennies, cette nouvelle marotte n’a qu’un objectif : rendre la vie impossible aux habitants des campagnes en visant leurs animaux de compagnie. Car n’en doutons pas, après les conseils et la "campagne de communication" viendront les interdictions et les sanctions.

Pourquoi ? Mais pour accélérer l’Agenda 21 transformé en Agenda 2030 qui tend à mettre tout le monde en ville pour mettre la main sur les ressources naturelles essentielles : les territoires, les sols, l’eau, les forêts, les paysages... Des ressources très convoitées, et qui ont le don d’agacer le world business council for sustainable development (WBCSD, ou Conseil mondial des entreprises pour le développement durable) surtout lorsqu’elles sont gratuites, autrement dit lorsqu’elles font partie des biens communs. Son ex-président, Björn Stigson, revendiquait en janvier 2000 la privatisation des biens communs pour les soustraire à la « tragédie » de leur surexploitation. « Ce dilemme a été historiquement résolu par la privatisation des terres communales (en Grande-Bretagne, au 18ème siècle, par l’Enclosure Act) : bien que ces enclosures se soient traduites par des coûts sociaux élevés et des troubles importants pour les perdants, une fois que les biens communs ont été privatisés, ils ont été mieux gérés… » a-t-il déclaré dans son exposé « Biodiversity And Mitigation Actions - Time To Engage Business Fully In The Biodiversity Challenge ».

Les chats domestiques sont utilisés comme les grands prédateurs, pour vider les territoires !

Françoise Degert
Journaliste

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